Dans leurs ateliers, Fab Labs, Techshops et autres Hackerspaces, les “nouveaux artisans”, makers, DIYers, bricoleurs du XXIe siècle inventent, transforment, personnalisent, réparent, produisent et reproduisent. Le mouvement semble puissant. Il se répand partout dans le monde, il fonctionne en réseau, il suscite ses plates-formes et ses espaces d’échange, il dispose de médias (Make Magazine au premier rang) et d’événements (Maker Faire).
Mais quelles sont leurs intentions ? Pour quoi, contre quoi les makers se battent-ils ? Qu’espèrent-ils accomplir au-delà du fait de vivre une expérience enrichissante ? Que veulent-ils changer et quelles alternatives dessinent-ils ?
Le programme de travail de la Fing qui s’achève, baptisé ReFaire, est parti collecter les principaux “manifestes” dans lesquels les acteurs et les porte-paroles du mouvement maker expriment leurs valeurs et leurs intentions. L’idée : faire que l’analyse de ces manifestes permette aux lecteurs d’en cerner le potentiel, d’en anticiper les évolutions, d’établir des liens et des collaborations, d’en faciliter le développement…