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Le Getty Museum constitue un grand établissement culturel américain dédié aux Beaux Arts qui a choisi, il y a trois, de rejoindre le mouvement Open GLAM pour embrasser une politique d’Open Content. Cela signifie que l’institution a décidé de rendre librement réutilisables les reproductions numériques des oeuvres produites à partir de ses collections, sans autre contrainte que l’indication de la source. Initié avec 4500 oeuvres, le programme en compte aujourd’hui plus de 100 000 , avec des images en haute résolution correspondant à des peintures, des dessins, des manuscrits ou des photographies appartenant au domaine public.
Si pour vos projets, vous cherchez des photos dans le domaine public, il existe un site qui s'appelle Finda.photo, qui rassemble plus de 10 000 photos sous licence CC0. Vous pouvez y faire des recherches par mot clé, par thématique, par source et même par couleur dominante.
En Italie, l’entrée dans le domaine public, ça se joue, ça se chante et ça se danse... Performance à la bibliothèque universitaire
Imaginez : vous êtes jeune étudiant turinois au Politecnico, vous serez vraisemblablement ingénieur ou architecte plus tard, et vous vous appliquez à réviser pour vos examens imminents. Vous vous êtes installé à une des nombreuses tables de la bibliothèque. Le silence règne. Quand tout à coup....
Saviez-vous qu'il n'est théoriquement pas possible de diffuser une photo où figure la Pyramide du Louvre sans demander autorisation à son auteur (d'où l'étrange image ci-contre) ?
Disponibles depuis une semaine, la licence Creative Commons Zéro et la marque domaine public sont très demandées. On compte déjà plus de 130 000 clichés utilisant ces deux nouvelles options.
La semaine dernière, Courrier international a publié un article intitulé « La tong de la discorde entre Havaianas et des chefs tribaux« , qui illustre la question des rapports complexes entre cultures traditionnelles et propriété intellectuelle. L’affaire pourrait en elle-même presque prêter à sourire : Havaianas est une marque brésilienne fabriquant des tongs, qui a eu l’idée de créer une collection spéciale intitulée « Tribos » s’inspirant de motifs tribaux. Elle a pour cela fait appel à un artiste indigène qui a produit des dessins contre rémunération, avec une cession de droits formalisée par un contrat. Mais les autorités de la tribu des Yawalapitis, originaire de l’Amazonie, se sont offusqués de cette réutilisation commerciale, en affirmant que cet artiste appartenant à la tribu n’avait pas qualité pour signer un tel contrat, les droits sur ces motifs appartenant collectivement à la communauté. Ils estiment qu’il y a eu en l’espèce « violation des droits du patrimoine visuel des Yawalapitis« , en se référant explicitement au concept de propriété intellectuelle.
Le 1er janvier dernier Antoine de Saint-Exupéry est entré dans le domaine public partout en Europe sauf chez lui en France !
Un magistral exemple de remix du domaine public numérisé... En septembre dernier, le développeur de jeu SketchyLogic se promène nonchalamment sur Internet...
« Ça c'est du lourd, Monsieur le rapporteur, l'amendement de Madame Attard !
Ainsi s’est exprimé, le 12 novembre dernier, en commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, le président de séance Patrick Bloche après avoir écouté Isabelle Attard exposer ses arguments pour faire passer un amendement visant à consacrer positivement le domaine public dans la loi.
Mme la député Isabelle Attard est interviewée par Alexis Kauffmann le 1er octobre 2014 à l'Assemblée Nationale
Nous étions (doublement) présents aux 15èmes conviviales et chaleureuses Rencontres Mondiales du Logiciel Libre en juillet dernier à Montpellier pour évoquer, vous ne devinerez jamais, le... domaine public.
Ce jeudi 27 mars, nous sommes allés faire notre pèlerinage mensuel à Cergy, dans les locaux d'Oxyradio, pour enregistrer le quatrième numéro de notre émission de radio consacrée au domaine public.
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Je ne sais pas exactement quand ce changement est intervenu, mais il est loin d’être anodin. La Bibliothèque Municipale de Lyon a modifié les conditions d’utilisation de Numelyo, sa bibliothèque numérique lancée en 2012. A l’ouverture, le choix avait été fait d’appliquer une licence Creative Commons CC-BY-NC-ND (Paternité – Pas d’Usage Commercial – Pas de modification), y compris aux fichiers correspondant à des oeuvres appartenant au domaine public. Or on constate que ce n’est plus le cas à présent : les oeuvres diffusées sont accompagnées de la mention « Domaine public. Licence Ouverte – Open Licence ». En témoigne par exemple l’estampe ci-dessous, signée Rembrandt.
Le journal Le Monde publie une tribune de 75 personnalités issues de la science, du numérique et de la culture soutenant la libre diffusion de la culture et des savoirs. Ils plaident pour une définition positive du domaine public dans le projet de loi sur le numérique et souhaitent sécuriser les nouvelles pratiques en matière de recherche.
15ème chronique « Domaine public » dans le « Quartier libre » de l’émission 56Kast des Écrans de Libération dans les studios de Nolife. Enregistrée le 12 mai 2015 et animée par Camille Gévaudan.
Comment estimer la valeur économique du domaine public ? La question est assurément complexe, mais elle revêt pourtant une grande importance.
La réponse est : plus tard qu’on ne le croit…
Si les premières lois sur le droit d’auteur ou le copyright remontent au XVIIIe siècle, elles ne s’appliquaient pas uniformément à tous les textes. Les articles des revues périodiques sont restés longtemps un cas à part : ils appartiennent d’abord à un domaine public de facto (la jurisprudence ne parvenant pas à établir leur appartenance au régime général du droit d’auteur) ; à partir des années 1850, les traités internationaux de protection littéraire prévoient une licence libre par défaut (tous les articles de revues peuvent être reproduits, sans l’accord de l’auteur, sous réserve d’être cités).
Ces exceptions ne commencent à disparaître qu’en 1908 lorsque le congrès de Berlin établit que les œuvres littéraires, artistiques et scientifiques publiés dans les “recueils périodiques d’un des pays de l’Union, ne peuvent être reproduits dans les autres pays sans le consentement des auteurs.” La disposition acte un processus définitif de normalisation, qui s’actualisera un peu plus tard : tous les pays signataires de la convention de Berne n’adoptent pas cette nouvelle mouture ; et, surtout, les revues scientifiques ne modifient pas immédiatement des pratiques anciennes (dans certaines disciplines, elles survivent encore aujourd’hui).
Pour que le domaine public devienne pleinement un bien commun et réalise sa promesse... En plein festival, un article dense et essentiel de Séverine Dusollier, professeur à Sciences Po Paris, qui intervient ce mercredi à l’ENS pour notre grande conférence sur les enjeux politique et juridiques du domaine public.
En juin dernier paraissait chez C&F Éditions un livre que nous vous recommandons chaudement : Pages Publiques, à la recherche des trésors du domaine public. Outre le fait d’être le premier livre directement dédié au domaine public, il présente la particularité d’avoir été réalisé par des étudiant(e)s du Master 2 Édition, et à partir de mémoires de l’université de Caen Basse-Normandie. Rencontre avec deux jeunes protagonistes, interviewés par Nicolas Taffin qui a coordonné le projet et l’ouvrage.
J’avais publié dans la revue de l’Association des Bibliothèques de France un article sur la loi d’Isabelle Attard visant à reconnaître positivement le domaine public, dans le cadre un excellent numéro spécial sur les bibliothèques et les biens communs de la connaissance. Je n’ai pas eu le temps de le diffuser plus tôt, mais comme le sujet revient dans le débat public… Exceptionnellement, cet article est publié sous une licence CC-BY-SA-NC — pas d’autorisation commerciale et persistance de la licence même dans le cas d’œuvres dérivés. Le domaine public est l’une des utopies que nous a léguées le siècle de Lumières. Il se constitue au cours du XVIIIe siècle, en même temps que la propriété intellectuelle. Il exprime un idéal irréalisable à l’époque : accéder sans restriction au patrimoine intellectuel de l’humanité. Toute création de l’esprit doit pouvoir devenir un bien commun de la connaissance, accessible et réutilisable sans condition. Aujourd’hui cette utopie est devenue une réalité concrète. La démocratisation des réseaux informatisés permet l’échange des biens culturels et informationnels à un coût quasi-nul. Il suffit d’un téléphone pour accéder à un immense patrimoine intellectuel. À l’image du projet Gutenberg ou de la galaxie Wikimedia, de grandes communautés autonomes préservent et entretiennent cette ressource universellement partagée. Des médias (la Public Domain Review) et des événements périodiques (la Journée du domaine public) contribuent à fédérer cette culture du domaine public.
Si vous aimez les Comic Books, alors vous allez être servi avec ComicBookPlus, un site web qui rassemble plus de 25 000 comics téléchargeables au format CBR ou CBZ, ou consultables en ligne.
Attention, rien de pirate ici, mais uniquement des BD appartenant au domaine public. Vous y retrouverez Captain Marvel, The Arrow, Marvels of Science, G.I. Joe et pleins d'autres titres parus entre 1939 à 1963.
10ème chronique « Domaine public » dans le « Quartier libre » de l’émission 56Kast des Écrans de Libération dans les studios de Nolife. Enregistrée le 7 octobre 2014 et animée par Camille Gévaudan (exceptionnellement absent : Erwan Cario, pour cause de... double paternité :)).
« La numérisation se focalise sur le texte et néglige souvent les images.
Domaine public : la règle ou l'exception ? Tel était l'intitulé d'un atelier qui s'est déroulé le 17 avril dernier lors des Rencontres Européennes de l'ADAMI où nous étions invités.
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