Contraint de recruter parmi les militants de la cause, le champion du logiciel libre doit injecter dans sa politique RH les valeurs égalitaires chères à la tribu geek.
Les yeux rivés sur son écran, Daniel Veillard est archiconcentré. Pour sortir à temps la dernière version de Libvirt, un programme permettant d’utiliser facilement plusieurs systèmes d’exploitation sur un même ordinateur, ce développeur en chef chez Red Hat enchaîne les journées-marathons. Il multiplie les brainstormings avec la centaine de développeurs qui s’activent sur le projet, corrige les dernières lignes de codes et teste les nouvelles fonctionnalités. Tout ça depuis son appartement de Xiamen, en Chine.