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Je ne sais pas exactement quand ce changement est intervenu, mais il est loin d’être anodin. La Bibliothèque Municipale de Lyon a modifié les conditions d’utilisation de Numelyo, sa bibliothèque numérique lancée en 2012. A l’ouverture, le choix avait été fait d’appliquer une licence Creative Commons CC-BY-NC-ND (Paternité – Pas d’Usage Commercial – Pas de modification), y compris aux fichiers correspondant à des oeuvres appartenant au domaine public. Or on constate que ce n’est plus le cas à présent : les oeuvres diffusées sont accompagnées de la mention « Domaine public. Licence Ouverte – Open Licence ». En témoigne par exemple l’estampe ci-dessous, signée Rembrandt.
La numérisation des contenus devrait normalement faciliter les usages, en favorisant une meilleure circulation de la culture et du savoir. Or force est de constater que c’est loin d’être toujours le cas. On nous a vendu par exemple l’idée que les eBooks seraient des « livres augmentés », alors que comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, ils constituent trop souvent au contraire des « livres diminués » par rapport à leurs équivalents papier.
Pascal Desfarges Territoires innovants: les mutations de la bibliothèque à l’heure de la société collaborative et du paradigme numérique Pascal Desfarges!
Via Véronique D, Bernard BRUNET
Le 6 mai dernier à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les DRM, le bibliothécaire Thomas Fourmeux a lancé le site eBookenBib, dans le but de valoriser en bibliothèque les ouvrages sous licence Creative Commons ou appartenant au domaine public.
Juste pour partager avec vous cette excellente présentation de l’ami Lionel Dujol à l’occasion d’une formation à l’Enssib. Il revient avec de nombreux exemples français et étrangers sur la participation des usagers à l’activité des bibliothèques. Loin de l’expression galvaudée, la participation prend ici un sens très riche. A méditer et à réutiliser!
Dans la première édition (2004) de ce manuel, qui est un classique, Introduction to Public Librarianship, Kathleen de le Pena McCook expose les quatre piliers du service en bibliothèque : la sphère publique, l’héritage culturel, l’éducation, l’information. Le pilier de la sphère publique est celui m’intéresse ici et sur lequel je voudrais me pencher. La sphère publique est un concept qui appartient à l’appareil théorique d’Habermas. Il décrit un espace de la société moderne à travers ses structures, ses fonctions, ses conditions d’émergence et de transformation. Ce domaine de médiation entre la sphère privée et de l’autorité publique permet aux individus d’échanger librement au sujet d’enjeux communs à travers le véhicule de l’opinion publique, de proposer des alternatives critiques au discours de l’État et de s’engager dans l’action politique.
Via Véronique D, Bernard BRUNET
Je participe pour la Bpi au groupe CG 46-8 de l’AFNOR, l’organisme français qui élabore les normes ISO dans les domaine des bibliothèques.
La semaine dernière, s’est tenu à Lyon le 80ème congrès de l’IFLA, l’association internationale des bibliothécaires, qui a suivi la réunion à Strasbourg la semaine précédente d’un Satellite Meeting de son Comité spécialisé dans les questions juridiques. J’ai eu la chance de participer à ces deux événements, en tant que représentant de La Quadrature du Net, et les discussions furent très instructives quant à la stratégie générale suivie par les bibliothécaires en matière d’évolution du droit d’auteur, qui soulève un certain nombre de questions.
Dans nos sociétés modernes, les bibliothèques sont perçues comme des lieux de savoir, plus soustrait aux impératifs commerciaux que tout autre lieu de nos sociétés. Et pourtant, les professionnels de l'information sont soumis aux impératifs et exigences de sociétés privées, créateurs des logiciels utilisés pour faire fonctionner la bibliothèque. Des alternatives, libres, existent.
« J’ai toujours imaginé le paradis comme une sorte de bibliothèque », une citation de Jorges Luis Borges qui ne pourrait être mieux illustrée que sur ces photos. Passionnés d’architecture ou pas, vous ne serez pas déçus. Allons à la découverte des bibliothèques les plus belles du monde !
Via Canopé 45, Emeline Gergaud
Il y a un peu plus d'un an, le système Library Box avait fait parler de lui, en promettant des partages de fichiers simplifiés, à partir du réseau interne d'une bibliothèque. Ce routeur open source met en place un fichier central dans lequel les utilisateurs peuvent venir piocher les livres numériques ou autres contenus culturels déposés par les bibliothécaires eux-mêmes.
En se connectant à l’une des bibliobox installées, l'usagers peut télécharger des documents et logiciels du domaine public Quatre médiathèques proposent des documents et logiciels en téléchargement libre : Émile-Zola, Federico-Fellini, Jean-Jacques- Rousseau et William-Shakespeare. Là, des bibliobox permettent aux usagers de télécharger sur leur ordinateur, smartphone ou tablette des documents et logiciels du domaine public ou sous-licences libres, sélectionnés par les bibliothécaires de l’Agglo. "Ce nouveau système de partage numérique libre, anonyme et gratuit, sert la mission première du réseau : la circulation de l’information et des œuvres", apprécient les responsables.
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Mardi dernier, le collectif SavoirsCom1 a appelé à la création d’une bibliothèque éphémère sur la Place de la République, en soutien au mouvement #NuitDebout. Rendez était donné hier matin, samedi 40 mars, en vertu du nouveau calendrier décrété par les occupants, pour donner corps à cette idée. Le résultat a très largement dépassé nos espérances ! Grâce au soutien de nombreux volontaires, la BiblioDebout a pu voir le jour.
C’est la plus grande bibliothèque scientifique du monde : Sci-Hub héberge près de 50 millions d’articles et plusieurs millions d’ouvrages. Et elle est presque totalement illégale. Créé en novembre 2011, le site Sci-Hub a graduellement absorbé les corpus de grands éditeurs mondiaux (Elsevier, Springer). Consulté quotidiennement par plusieurs dizaines de milliers de chercheurs, il est devenu une ressource irremplaçable pour les universités de pays en voie de développement. Tout en mettant à libre disposition des publications très largement subventionnées par des fonds publics, Sci-Hub encourt constamment une suspension définitive.
Via Bernard BRUNET
Les Laboratoires Pierre Fabre lancent Nature Open Library, un programme d'Open Innovation unique au monde afin de partager le patrimoine végétal et l'expertise de la chaîne de valeur phyto-industrielle. Le lancement de Nature Open Library est destiné à partager leur expertise en recherche, développement et industrialisation des actifs végétaux avec des acteurs privés et publics porteurs de projets innovants. Dans le cadre de ce programme, les Laboratoires proposent un accès à leur échantillothèque de plantes et à leurs extraits - l'une des plus importantes collections privées au monde - avec plus de 15 000 échantillons répertoriés de 5 700 espèces, dont certaines très rares.
Via Bernard BRUNET
Simple curieux, jeune designer, maker dans l’âme, chercheur ou économiste, 3Dnatives vous propose aujourd’hui une liste d’ouvrages dédiés à l’impression 3D et à la fabrication additive.
J'ai acheté toute une série d'e-books sans DRM en profitant des Humble Bundle. Aujourd'hui je me retrouve donc avec plus de 400 livres et BD, et franchement le besoin d'un outil pour trier tout ça se faisait sentir. J'avais certains livres en double, je ne m'y retrouvais plus dans ceux que j'avais lu et ceux que je n'avais pas lu, je ne pouvais pas facilement trouver les autres livres d'un auteur que j'avais apprécié, etc.
La revue Arabesques, publiée l’Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur (ABES), consacre son n° 76 à la question des valeurs sur lesquelles reposent les activités des bibliothèques universitaires et à la plus-value qu’elles peuvent apporter à l’enseignement supérieur et à la recherche. Dans ce cadre, on m’a demandé d’écrire un texte relatif à l’éthique de la profession de bibliothécaire et aux modèles à défendre dans le cadre d’une économie de la connaissance.
Le paysage médiatique grec actuel s'est consolidé à un point important vers la fin des années 1980 et le début des années 1990, peu après que les émissions de radio et de télévision privées furent autorisées pour la première fois. Comme expliqué dans le précédent article, les premiers acteurs de la diffusion aussi bien de radio que de télévision représentaient, pour la plupart, les grands intérêts économiques et éditoriaux du moment, et leurs chaînes sont rapidement devenues les plus grandes et les plus influentes du pays. Cette dérégulation ne s'est pas produite de manière organisée, ni d'une manière qui préserverait l'intérêt public et les droits du public à accéder aux ondes. À la place, des stations de télévision etde radio, grandes et petites, ont commencé à éclore partout en Grèce, diffusant toute la programmation qu'elles voulaient, sur les fréquences qu'elles voulaient, pour la plupart sans aucune autorisation d'émission valide.
Certain·e·s bibliothécaires commencent à expérimenter l’imbrication de la bricole des Fab Labs et des savoirs disponibles dans les bibliothèques. Le Carrefour Numérique² et leurs collègues de la bibliothèque de la Cité des sciences ont entamé leur réflexion. Le lien ne coule pas de source pour le moment. En 1970, une bibliothèque proposait des livres et des revues. En 2000, elle offrait en plus des CD et des DVD. Mettra-t-elle en 2020 des machines de prototypage et des outils à disposition ? C’était l’objet de la journée d’études « Des bibliothécaires dans un Fab Lab, un Lab dans une bibliothèque : pour quoi faire ? » organisée à Toulouse par l’association des bibliothécaires de France (ABF), à laquelle ont participé des membres du Carrefour Numérique² et de la bibliothèque de la Cité des sciences, pour mémoire la troisième plus grosse à Paris. Cette réflexion avait déjà été entamée en interne en novembre dernier, à l’occasion d’une séance de travail. Aux États-Unis, le mélange des deux univers s’est concrétisé en 2012 et la sphère française n’a pas tardé à embrayer. Si aucune bibliothèque n’a encore d’espace permanent de type Fab Lab, des expérimentations sont menées, par exemple des ateliers d’initiation au design utilisant l’imprimante 3D ; des projets émergent, comme la médiathèque des Ulis et son Fab Lab mobile proposé dans le cadre de l’appel à projet e-inclusion de la région Île-de-France. L’ABF a constitué une commission et un groupe Facebook ouvert permet d’échanger sur le sujet.
Via Infothèque Département Calvados, Aurélien BADET
L’idée est bien de trouver un modèle de financement d’un Open Access qui ne soit pas qu’un accès libre mais qui s’appuie sur des droits de réutilisation des contenus tels que le proposent les licences Creative Commons. Les bibliothèques achètent le corpus pour en financer une libération viable économiquement. KU se rémunère sur une « taxe de libération » payée par les bibliothèques. Apparemment le programme pilote a duré moins de 3 ans puisque un retour d’expérience a été publié très récemment. En voici une petite synthèse puisque le document est librement accessible (en anglais).
Via Bernard BRUNET
Le mémoire de DCB de Frédéric Souchon : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. Le cas des bibliothèques universitaires pose une intéressante question.
Les bibliothèques américaines auraient encore de beaux jours devant elles ; une nouvelle étude réalisée par le Pew Research Center révèle en effet que les deux tiers des citoyens des États-Unis fréquentent activement celles-ci. Le développement de la technologie n’aurait finalement pas eu l’effet délétère craint sur ces endroits où la majorité de l’information est encore stockée sur des livres papier, plutôt que sur des tablettes, ou encore des ordinateurs. ...
Via David Vergnon, Emeline Gergaud
OpenEdition rassemble quatre plateformes complémentaires de publication et de communication en sciences humaines et sociales : OpenEdition Books (collections de livres), Revues.org (revues), Hypothèses (carnets de recherche), Calenda (événements scientifiques). Ces quatre plateformes constituent un dispositif complet au service de l’information scientifique. Depuis 2011, un programme de commercialisation de contenus en libre accès, OpenEdition Freemium, est proposé aux bibliothèques et institutions universitaires. Le Public Knowledge Project (PKP) est un projet canadien réunissant universitaires, bibliothécaires et experts techniques. Depuis 1998, ces professionnels développent des plateformes de publication sur des logiciels libres, créant ainsi une alternative aux modèles commerciaux ou d’abonnement dans la communication universitaire. Le partenariat OpenEdition et PKP illustre leur vision partagée d’œuvrer en faveur de l’édition universitaire et scientifique en open access, en fournissant des solutions professionnelles innovantes et évolutives.
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