Fléau croissant, le spam par SMS ne semble pas prêt de disparaitre si l’on en croit une étude publié en début d’année par Cloudmark (évidemment fournisseur de solutions antispam pour les opérateurs, mais cela n’empêche pas son étude d’être intéressante…).
Le chiffre le plus intéressant de ce document est probablement le taux d’ouverture du spam par SMS : 90%, contre au mieux 20% pour le spam email. Ce qui pousse sans aucun doute les spammeurs à se tourner de plus en plus massivement vers cette pratique.
Ajoutons à cela le développement rapide des malwares et botnets mobiles, qui favorisent l’envoi gratuit (du moins pour le spammeur…) de SMS frauduleux, ainsi que les offres d’envoi de SMS en masse depuis Internet, et l’on comprend mieux l’augmentation visible des spams SMS depuis le début de l’année 2013.
Le document de Cloudmark offre également des chiffres intéressants sur le volume de spam SMS en Angleterre et aux Etats-Unis (359 000 textes différents en 2012) et les cibles (60% des utilisateurs de mobile américains affirment avoir reçu des spams par SMS au cours de l’année)