Your new post is loading...
Your new post is loading...
Les terroristes djihadistes qui ont frappé en France ont acheté des armes dé- puis re-militarisées, des couteaux, mais aussi des pizzas, de l’essence, des billets d’avion… Ils ont aussi loué des voitures, un camion, des chambres d’hôtel, reçu et envoyé SMS, appels téléphoniques, utilisé la messagerie instantanée Telegram, Twitter et Facebook, et donc souscrit des abonnements téléphoniques et Internet. Certains percevaient même des allocations sociales.
Le FBI est confronté à une situation délicate : un pirate est parvenu à récupérer une liste contenant l'identité de plus de 20 000 agents. Le département de la sécurité intérieure est aussi touché.
D’ordinaire missionné pour enquêter sur les fuites de données des autres, le FBI va, une fois n’est pas coutume, devoir se pencher sur un incident qui le concerne directement. En effet, le célèbre service fédéral de police judiciaire est confronté depuis ce week-end à un grave souci qui pourrait bien compromettre la sécurité de ses agents. Et pour cause : leur identité a été lâchée dans la nature.
François Hollande a affirmé, devant les sénateurs et députés réunis en Congrès à Versailles, qu’il souhaitait doter les services antiterroristes de davantage de moyens technologiques, mais sans être très précis sur les propositions qu’il souhaitait.
Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian considère que la France se dotera un jour d'une quatrième armée cyber, en plus de ses forces pour la terre, la mer et l'air.
Les autorités chinoises ne comptent plus faire appel aux antivirus étrangers pour protéger les postes informatiques utilisés dans les administrations du pays. Pékin optera dorénavant pour des solutions nationales.
Quelle agence de renseignements utilise des mails @laposte.net? Les stations d'écoute françaises sont-elles protégées par des clôtures en bois, en plastique ou en pierre? C'est fou ce qu'on apprend sur les services de renseignements français rien qu'avec leurs marchés publics, disponibles pour tous sur Internet.
Cinq cyber-armes sont sorties du lot en 2013, toutes ayant un grand potentiel de faire changer la façon dont nous pensons à la relation entre la sécurité nationale et de la cybersécurité. Red October, MiniDuke, TeamSpy, APT1 et Stuxnet sont parmi les cyber-menaces les plus dangereuses de 2013…UnderNews | Hacking
Présenté vendredi, le projet de loi relatif à la programmation militaire traite notamment de la cyberdéfense française. Plusieurs pistes évoquées dans le livre blanc sont reprises, tant du côté civil que du côté militaire.
À la suite du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, remis fin avril, le ministre de la défense avait pour mission d'élaborer le projet de loi relatif à la programmation militaire couvrant la période 2014 - 2019. Le texte a été présenté en conseil des ministres le 2 août et, comme prévu, la cyberdéfense est devenu un objectif à part entière, car considéré comme un "nouveau champ stratégique".
Un ancien agent de la DGSE, expert de la sécurité informatique de l'Etat, indique que la France n'arrive pas à contraindre Microsoft à livrer certaines informations
Rendu public lundi 29 avril 2013, le Livre Blanc de la Défense et de la Sécurité Nationale incorpore pour la première fois des éléments significatifs sur les cybermenaces.
Le nouveau Livre Blanc de la Défense et de la Sécurité Nationale a été publié lundi 29 avril 2013. Ce document de référence de la stratégie de défense nationale de la France inclut pour la première fois significativement des éléments concernant les cybermenaces au niveau stratégique. Se défendre contre les cybermenaces est, du coup, l'un des axes majeurs du texte.
L'article Wikipédia consacré à la station hertzienne de Pierre-sur-Haute sera-t-il un jour bloqué par les fournisseurs d'accès à Internet ? Le représentant d'un syndicat de police évoque cette possibilité, parmi les différentes suites qui peuvent être données à cette affaire.
Ne craignant pas le ridicule ni l’effet Streisand dont elle a inévitablement été l’objet, la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) a récemment illustré sa méconnaissance de ce qu’est l’encyclopédie libre et collaborative mondiale en tentant de censurer une page dont tout porte à croire qu’elle est loin de divulguer des informations classées secret défense. L’association Framasoft se déclare profondément choquée par des mesures d’intimidation dignes d’un autre temps dont a été victime Rémi Mathis, contributeur bénévole de Wikipédia. Nous resterons très attentifs à la tournure des événements et déclarons notre soutien à Wikimédia France, l’association dédiée à la promotion de Wikipédia. Parmi les innombrables réactions et le buzz de la twittosphère mondiale, lire particulièrement : - Le communiqué de Wikimédia France : La DCRI menace un administrateur de Wikipédia pour supprimer un article - L’analyse de Samuel Authueil Secret Défense sur Internet - L’article du journal le Monde : la DCRI accusée d’avoir forcé illégalement la suppression d’un article de wikipédia - L’article de Slashdot (en) : French Intelligence Agency Forces Removal of Wikipedia Entry
La station hertzienne militaire de Pierre sur Haute est au coeur d’une polémique suite à un article probablement un peu trop bien documentée publié sur Wikipedia. La DCRI (Direction Centrale du Renseignement Interieur) n’a manifestement pas trop apprécié que l’on cause des petits dessous de l’interception. La page créée en 2009 et qui n’avait pas été éditée depuis juillet 2012, a attitré l’attention du renseignement Intérieur en avril 2013, le 4 avril pour être plus précis.
|
Les juges qui avaient permis de remettre en liberté le coauteur de la tuerie de Saint-Etienne-du-Rouvray n'ont fait qu'une stricte application des moyens mis à leur disposition par le code de procédure pénale. Paradoxalement, l'administration dispose de plus de pouvoirs que les juges pour éviter un drame.
Depuis les attentats du 13 novembre, les responsables politiques multiplient les propositions de mesures sécuritaires censées mieux prévenir une nouvelle attaque terroriste en France. Sans toujours vérifier, si elles sont réllement applicables. Passage en revue de onze d’entre elles.
Le numéro de téléphone du président de la République figure sur une liste de « sélecteurs », l'un des documents que publie WikiLeaks.
Le Gouvernement a fait publier aujourd'hui au Journal Officiel un décret qui autorise la création d'un fichier de renseignements mis en oeuvre par l'armée, SIREX, sur lequel aucune information n'est publiée. On sait juste que la CNIL a émis une réserve sur son contenu, destiné à faciliter la contre-ingérence, c'est-à-dire la protection des installations et opérations militaires françaises.
Inquiète des potentielles portes dérobées (backdoors) qui permettraient aux gouvernements étrangers de l’espionner, la Russie a demandé à l’éditeur allemand de logiciels de gestion SAP et au groupe informatique américain Apple de lui fournir un accès au code source de leurs logiciels. Selon Reuters, la requête russe aurait été présentée la semaine dernière lors d’une rencontre entre trois protagonistes : Nikolai Nikiforov, ministre russe des Communications, Peter Engrob Nielsen, directeur général d’Apple en Russie, et son homologue chez SAP, Vyacheslav Orekhov. La sûreté de l’État La demande russe aurait été soumise comme une mesure visant à protéger la sûreté de l’État et à garantir le droit des utilisateurs – grand public et entreprises – à la confidentialité des données personnelles. La « proposition » heurte le principe de propriété intellectuelle (les licences d’utilisation des logiciels propriétaires ne permettent pas d’en étudier le code, contrairement aux licences de distribution des logiciels libres et Open Source). Par ailleurs, elle intervient dans un contexte géopolitique tendu. Les relations entre la Russie et l’Occident se sont encore dégradées depuis le crash du vol MH17, l’avion de ligne abattu le 17 juillet dernier dans l’Est de l’Ukraine, une zone de conflit entre séparatistes pro-russes et militaires ukrainiens.
Mediapart a publié le 12 décembre 2013 un article intitulé Ministère de la Défense et Microsoft : les dessous du contrat « open-bar ». L’April, qui travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier, a également interpellé le Président de la République via une lettre ouverte publiée initialement par Mediapart. Cette lettre rappelle que seuls les logiciels libres et les logiciels open source, dont le code source est public et auditable, sont une des garanties de notre sécurité. Tous les autres logiciels privateurs sont susceptibles de cacher des mouchards
Pas question pour les autorités norvégiennes de laisser Apple prendre des photos trop précises de la capitale, Oslo. Depuis quelques jours, une tension est apparue entre la firme américaine, qui souhaite fournir une cartographie 3D précise de la ville et l'autorité de sécurité nationale, qui s'inquiète de la sûreté de certains bâtiments sensibles.
C'était probablement déjà le cas en pratique. Ce sera désormais légal. Publié ce jeudi, un arrêté signé par le ministre de l'intérieur Manuel Valls et la ministre de la Justice Christiane Taubira fixe les conditions dans lesquelles les policiers peuvent s'infiltrer sur Internet pour constater les provocations et apologies au terrorisme, en usant de pseudonymes pour recueillir les preuves.
Facebook et Microsoft auraient répondu à des milliers de demandes relevant du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA), mais les deux entreprises ne sont toujours pas autorisées à communiquer sur le sujet.
La nouvelle édition du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale laisse une place importante à la cyberdéfense. Les rédacteurs considèrent en effet qu'un nouveau théâtre s'est ouvert depuis 2008, date à laquelle la précédente révision du livre blanc a été rédigée. Outre la terre, la mer, l'air et l'espace, les forces armées françaises doivent être opérationnelles dans le cyberespace.
Pour obtenir la suppression d'un article sur une station militaire de télécommunications, le service de renseignement rattaché à l'Intérieur a menacé de garde à vue un wikipédien, déclenchant une cascade de réactions – dont un pic d'audience sur l'article incriminé.
C'est une guerre d'édition d'un genre nouveau qu'a vécu la version francophone de Wikipédia. La DCRI a cherché à obtenir la suppression d'une page début mars. N'obtenant pas satisfaction mais n'ayant pas non plus motivé sa démarche, la DCRI a alors décidé de faire pression sur un administrateur bénévole résidant en France pour l'obliger à supprimer le contenu. Et alors, l'effet Streisand se déclencha.
|