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For years we’ve been recorded in public on security cameras, police bodycams, livestreams, other people’s social media posts, and on and on. But even if there’s a camera in our face, there’s always been a slight assurance that strangers wouldn’t really be able to do anything that affects us with the footage. The time and effort it would take for someone to trawl through months of security footage to find a specific person, or search the internet on the off-chance they’ll find you is just unrealistic. But not for robots.
Long possible in Hollywood thrillers, the tools for identifying who someone is and what they’re doing across video and images are taking shape. Companies like Facebook and Baidu have been working on such artificial intelligence-powered technology for years. But the narrowing rate of error and widening availability of these systems foretell a near future when every video is analyzed to identify the people, objects, and actions inside.
C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».
Mercredi, la Cour a définitivement condamné l’Etat dans trois cas – en l’occurrence des contrôles d’identité ayant eu lieu dans le quartier commercial de la Défense, en décembre 2011. Elle a considéré qu’« un contrôle d’identité fondé sur des caractéristiques physiques associées à une origine réelle ou supposée, sans aucune justification objective préalable, est discriminatoire : il s’agit d’une faute lourde ».
La police du Michigan a demandé à un chercheur en biométrie de reconstituer précisément les doigts d'un cadavre, pour débloquer le smartphone de l'homme victime d'un meurtre. On ne sait pas encore si la tentative fonctionnera.
Le recours à l’infiltration, tout d’abord limité aux affaires de stupéfiants, apparaît aujourd’hui comme une procédure tout à fait adaptée à l’univers numérique tant les cyberdélinquants « surfent » sur des forums et échangent beaucoup d’informations par le biais d’internet. Il y a lieu de rappeler la méthode de l’infiltration classique avant d’aborder l’enquête sous pseudonyme.
Réunis au sein de la Software and Information Industry Association (SIIA), les géants du Web américains se sont dits opposés à une réforme législative qui les obligerait à dénoncer auprès des autorités tous les utilisateurs soupçonnés d'avoir une « activité terroriste ».
Le projet de loi sur l'État d'urgence qui sera débattu à partir de jeudi prévoit que les policiers pourront utiliser tout système informatique présent lors d'une perquisition administrative pour accéder à toute donnée, y compris située sur un service en ligne.
Le gouvernement a dévoilé mercredi le contenu du projet de loi modifiant la loi de 1955 sur l’état d’urgence, dont l’incontournable Jean-Jacques Urvoas sera le rapporteur à l’Assemblée nationale. Parmi ses dispositions, le texte donne la possibilité de restreindre les communications en ligne des personnes assignées à résidence sur ordre de la police, mais aussi d’accéder à des données informatiques.
Alors que le Royaume-Uni s’apprête à examiner la nouvelle loi sur le renseignement, le Times révèle que la police a demandé au gouvernement de pouvoir accéder à l’historique de navigation de tous les Britanniques. Dans un article publié vendredi 20 octobre, le journal précise que la police voudrait contraindre les entreprises de télécoms à conserver pendant douze mois les informations sur les sites visités par leurs consommateurs.
Le Dakota du Nord est en passe de s'imposer comme pionnier dans un domaine, controversé : la mise à disposition de drones armés pour ses policiers. Le Daily Beast rapporte comment un projet de loi soumis à l'assemblée législative de cet Etat du nord des Etats-Unis, frontalier du Canada, a été habilement détourné de son objet par un lobby pro-police. A l'origine, la loi 1328 élaborée par le représentant républicain Rick Becker se proposait d'encadrer le recours aux drones en imposant notamment que leur utilisation dans le cadre d'une opération de police soit suspendue à la délivrance d'un mandat par le juge. Le texte précisait aussi qu'il était interdit d'équiper lesdits drones d'un dispositif armé.
Depuis 2011, l'enthousiasme autour de Predpol, le logiciel de police prédictive américain, électrise la terre entière. Son algorithme secret, toujours comparé aux précogs de Minority Report, c'est-à-dire à une forme de perception extra-sensorielle, semble tenir plus de la magie que de la science, comme si les mathématiques étaient miraculeuses. La société, elle, affiche partout des résultats là où sa technologie est déployée - à savoir si l'on en croit le site de Predpol, une petite dizaine de villes américaines pour l'instant, Los Angeles et Atlanta étant les plus importantes - : une baisse de la criminalité de 10 à 30% selon le type de crimes.
Twitter propose désormais d'obtenir une copie de tout signalement fait en cas de harcèlement, sous forme de compte-rendu. Celui-ci doit permettre à une victime de faciliter son dépôt d'une plainte, en fournissant à la police des indications utiles sur le message litigieux.
Le désormais célèbre collectif Anonymous s’est joint aux manifestations organisées partout en France samedi dernier contre les violences policières en menant des opérations de piratage en ligne à l’encontre de la Gendarmerie Nationale. Via l’opération OpAntiRep (#OpAntiRep sur Twitter), les Anonymous ont dérobé et publié des bases de données de la Gendarmerie Nationale et des sites officiels ont été piratés. Dans le cadre d’une action mondiale « contre les répressions policières » baptisée #OpAntiRep, un collectif de pirates anonymes agissant sous la bannière Anonymous a réalisé samedi une série d’actions, en particulier contre les policiers et gendarmes italiens, mais également en France.
Le ministère de l'intérieur a officialisé vendredi l'existence du fichier LUPIN utilisé par la police et la gendarmerie pour enquêter sur les cambriolages en série. Le fichier était exploité illégalement depuis 2008, et a finalement été autorisé grâce à la bienveillance de la CNIL.
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L’office de police européen dévoile sur Internet le profil d’un fugitif actuellement recherché sur le continent. Un homme a déjà été arrêté.
Often, the discussion on government surveillance in the US is all about the NSA or the FBI. But the feds aren’t the only ones spying on you. Local law enforcement has been getting in on the action, and it’s not good.
If you’re planning on dressing up and enjoying yourself this weekend, you might think that a layer of paint and a wig is enough to make you unrecognizable. Unfortunately, that’s just not the case. Government spending on surveillance technologies for domestic law enforcement—like IMSI catchers, biometrics, and cameras of all kinds—has increased exponentially in recent years, despite the fact that in the last 20 years, crime rates in the United States have steadily and significantly declined (PDF).
Au moment où l’Etat dote les brigades anticriminalité de la police d’armes de guerre, et alors que le Parlement discute d’un assouplissement des règles d’ouverture du feu par les forces de l’ordre, l’ONG française de défense des droits de l’homme Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) publie lundi 14 mars un rapport cinglant sur les violences policières. « On s’est demandé si notre message serait audible dans le contexte post-attentats, reconnaît Aline Daillère, auteure du rapport « L’ordre et la force ». En réalité, le moment est propice, car nous craignons des dérives dans un cadre législatif où les forces de l’ordre ont des possibilités d’usage des armes élargies. »
L’Assemblée nationale est entrée, mercredi 2 mars, dans le vif des dispositions les plus controversées du projet de réforme pénale post-attentats, discuté en première lecture jusqu’en fin de semaine.
Les députés ont d’ores et déjà rejeté la mise en place d’un récépissé de contrôle d’identité pour lutter contre les contrôles au faciès, mais ont par contre voté, en première lecture, la création d’une possible retenue administrative de quatre heures après un contrôle d’identité ainsi que l’usage assoupli des armes par les forces de l’ordre.
Lors des interventions des forces de l’ordre, après les terribles attentats du 13 novembre, vous avez certainement du apercevoir des robots. Petit tour d’horizon de ceux que l’on connait… et les autres.
Traquer, contrer et stopper des terroristes demande des hommes, des animaux (comme ces exceptionnels chiens, dont Diesel, décédés ce 18 novembre, ndr) et du matériel informatique et électronique.
Les démineurs, par exemple, possèdent de petit robot roulant, capable de filmer une pièce d’une habitation, sous un véhicule. Ils utilisent aussi un générateur de rayonnement X pour réaliser des clichés radiographiques. Des drones aussi, comme celui utilisé lors de l’assaut de Saint-Denis, le 18 novembre. Un drone a été utilisé pour filmer dans les étages de l’immeuble investit par les forces de l’ordre.
Un arrêté publié au Journal Officiel autorise de nombreux services de police et de gendarmerie à agréer des agents et officiers pour qu'ils puissent réaliser des enquêtes pénales sous pseudonymes sur internet.
Le service Statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) vient de mettre en ligne sur la plateforme data.gouv.fr deux jeux de données relatifs aux crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie (comptages 4001).
Votée en décembre par le parlement espagnol, tenu par le conservateur PP, une loi polémique entre en vigueur ce 1er juillet. Selon le gouvernement, la « loi organique de sécurité citoyenne » a pour but de garantir l’ordre. Celle-ci vise notamment les manifestations et les réunions publiques. Mais l’opposition, des associations, et même l’ONU dénoncent une atteinte aux libertés les plus fondamentales.
Le 21 mai 2015, a été remis le rapport de la Commission d'enquête mise en place par l'Assemblée nationale à la suite du décès de Rémi Fraisse, l'un des participants aux manifestations dirigées contre le barrage de Sivens, en décembre 2014. A la suite de ces évènements, la Commission d'enquête avait été demandée par le groupe écologiste de l'Assemblée, et sa présidence attribuée à Noël Mamère. Le rapporteur, Pascal Popelin, était, quant à lui, membre du groupe socialiste.
Le problème est que Noël Mamère a voté contre le rapport adopté par la Commission qu'il présidait. Sur son site, il justifie cette décision en ces termes : "L’idée, après la tragédie de Sivens, était de formuler des propositions pour que l’ordre public s’adapte au droit de manifester et c’est l’inverse qui se produit". Cet effet boomerang était prévisible. Noël Mamère espérait sans doute la mise en cause de l'action des forces de l'ordre lors des manifestations autour du site du barrage et son espoir a déçu.
Après le climat tendu des derniers mois suite aux émeutes de Ferguson, Barack Obama a levé le voile sur une série d’actions censées accroître la confiance et l’impact des actions des polices locales aux Etats-Unis. Baptisée the Police Data Initiative, elle s’appuie d’après la Maison-Blanche sur un usage innovant des technologies et de l’open data.
« Sexe : masculin – yeux : marron tendance foncée – peau : claire tendance mâte – cheveux : châtain ou brun/noir tendance foncée. » Cette description quelque peu sommaire est un document unique. Elle restera dans l’histoire criminalistique française comme le premier « portrait-robot génétique » réalisé dans le cadre d’une enquête policière : celui du suspect d’une série de viols qui a hanté la ville de Lyon entre octobre 2012 et janvier 2014. Cette nouvelle technique d’aide à l’enquête – consistant à extraire d’une trace génétique des renseignements sur l’apparence physique d’un suspect inconnu – était jusqu’à il y a peu interdite en France. Seule était autorisée la comparaison d’une liste de dix-huit segments de l’ADN, strictement définis par la loi, avec les profils enregistrés dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) à des fins d’identification. En dehors du sexe – exception tolérée par le législateur –, ces dix-huit segments ne livraient aucune information sur la morphologie de la personne. L’analyse des segments de l’ADN renseignant l’apparence d’un individu était réservée aux domaines scientifique et médical, au nom de la protection de la vie privée. Cette distinction appartient désormais au passé. Dans un arrêt du 25 juin, passé relativement inaperçu, la Cour de cassation a jugé que le « portrait-robot génétique » ordonné par un juge d’instruction lyonnais était conforme au droit, contre l’avis du ministère de la justice. Prise de cours, la chancellerie, qui qualifie pudiquement le sujet de « sensible », multiplie depuis cet été les consultations et réfléchit au meilleur moyen d’encadrer cette nouvelle technique d’enquête.
La question de la vie privée nous concerne tous, et les récents scandales autour de l’emprise d’agences gouvernementales sur nos données a réveillé la volonté de protéger nos informations. Mais il est des cas ou c’est la justice, officiellement, qui va ouvrir l’enquête, autorisant alors la fouille de nos smartphones et ordinateurs. Dans quel cas la chose est-elle possible ?
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