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Nous apprenions cette semaine la convocation de deux anciens journalistes d’OWNI, Andréa Fradin et Pierre Alonso. Même si le motif de cette convocation ne leur a pas été exposé, Telerama, par le clavier d’Olivier Tesquet (un ancien d’OWNI), évoque la piste de la publication d’un article et d’un document confidentiel défense, relatif à la création d’une plateforme nationale d’interception des communications. Le document en question, daté de juin 2009, émis par la délégation aux interceptions judiciaires (DIJ) et intitulé « Réalisation de la plateforme nationale des interceptions judiciaires » (PNIJ), est très probablement à la source de la convocation des deux journalistes (toujours selon Telerama). La nouvelle, survenant peu après l’épisode Wikipédia, a mis en émoi toute la profession. Difficile de prendre du recul pour le moment sans savoir ce qui est exactement reproché aux deux journalistes (ni même s’il leur est reproché quelque chose d’ailleurs, car rien n’indique pour le moment que c’est le cas), convoqués dans le cadre « d’une affaire les concernant » selon la formule consacrée.
Le nouveau système pour les écoutes judiciaires, la fameuse PNIJ, continue à faire des remous. Les policiers sont vent debout contre le projet, confiée à l'entreprise Thales, et ont alerté à plusieurs reprises leurs chefs.
“C’est du délire, du délire !” Après les magistrats, les policiers haussent à nouveau le ton contre le futur système d’écoutes judiciaires. Dans leur ligne de mire : la main mise d’une entreprise privée, le géant Thales, sur des données extrêmement sensibles centralisées en un lieu.
Anonymous a lancé une opération contre Israël pour protester contre les bombardements de Gaza. Sans grand succès pour l'heure, affirment les autorités israéliennes. La menace ne vient pas tant de cet Agitprop numérique que d'attaques plus anciennes, autrement plus sérieuses.
Plusieurs députés UMP veulent réintroduire le délit de consultation habituelle de sites terroristes. Parmi eux, Nathalie Kosciusko-Morizet, déterminée à faire valoir sa cyberexpérience, dans le sillage de Nicolas Sarkozy. La loi contre la consultation des sites terroristes revient par la petite porte. Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) l’avait annoncé dans une tribune parue la semaine dernière dans Le Monde : elle propose de réintroduire ce délit par amendement.
Le patron de Google, Eric Schmidt, était reçu par le président français avant-hier. Sur la table, un dossier législatif - la fameuse Lex Google – et la fiscalité. Le géant de l'Internet ne parle pourtant pas d'égal à égal avec les États, estime François-Bernard Huyghe, chercheur en sciences politiques.
Selon des informations obtenues par Owni, un nouveau membre français du collectif informel Anonymous a été arrêté lundi et mis en examen. Il s'agit de Calin que les superflics de la DCRI recherchent depuis plusieurs mois.
En deux semaines, les autorités iraniennes ont décidé de bloquer l'accès à Gmail, de le débloquer, pour finalement empêcher la consultation de fichiers sons et vidéos. Un nouveau pas dans les circonvolutions de Téhéran visant à limiter la diffusion d'informations.
Le projet est secret. “Confidentiel-Défense” s’affiche sur les en-têtes des documents. Pourtant, il concerne des millions de cas chaque année. La Plateforme nationale d’interception judiciaire (“Pnij” de son petit nom) devrait voir le jour début 2013, sous l’égide du ministère de la Justice, après plus de six ans dans les cartons. Jusqu’ici, “la plateforme”, a fait peu de vagues. Quelques articles, dont un hier dans Le Canard Enchaîné, mais rien de plus.
Au profane, Zero Day ne dira rien. Un titre de film ou de roman d’espionnage tout au plus. L’expression est bien connue des experts en sécurité informatique, source d’adrénaline ou de sueurs froides.
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Aux Etats-Unis, les associations pro-liberté combattent les drones. En France, la réflexion est engagée dans deux directions, sous la tutelle de deux administrations: la direction générale de l'aviation civile et la Cnil.
Le terme est sorti de la littérature spécialisée pour irriguer tous les médias, tous les discours. La cyberguerre est là, ou ne devrait plus tarder - nous dit-on. Le terme a-t-il un sens ? Nous avons interrogé des politologues et des juristes, pas d'accord sur la question, pour saisir les raisons de ce champ de bataille lexical.
S'il est un secteur de la Défense qui s'en sort bien par ces temps de vache maigre budgétaire, c'est la cyberdéfense. Un succès presque insolent. Armées, administrations, services de renseignements... tous recrutent, confirmant l'importance primordiale désormais accordée à ce domaine.
Tel est espionné qui croyait cyberespionner. Un pirate, travaillant visiblement pour le gouvernement russe, a été identifié par les autorités géorgiennes, cible de ses attaques depuis mars 2011. Histoire de le faire savoir, la Géorgie a publié les photos du cyberespion.
Rencontre avec Emmanuel Fansten, auteur du livre Les Nouveaux Barbouzes. Le monde opaque du renseignement privé, des barbouzeries, surgit parfois à la faveur d'affaires judiciaires. Les protagonistes sont alors des grands flics, des anciens des services secrets, des dirigeants du CAC40, parfois des pirates informatiques.
Européens et Américains sont d'accord : les équipements chinois sont materia non grata, en particulier les routeurs - pièces clefs pour le fonctionnement des réseaux. Plongée dans les méandres des Internets pour comprendre l'importance de ces équipements.
C'est sur son site d'Elancourt que Thalès, le géant de la défense française, garde précieusement la Plateforme nationale des interceptions judiciaires. Owni s'est rendu sur place et a constaté la chape opaque qui recouvre ce projet visant à rassembler les écoutes et réquisitions judiciaires. Au grand dam des syndicats de magistrats, toujours pas consultés.
Bannir le terrorisme d’Internet en Europe en adoptant une kyrielle de bonnes pratiques. Une initiative récente, restée jusqu’ici assez discrète, a été lancée il y a plus d’un an. Le projet Clean IT se veut novateur sur un point : sa composition.
Adlène Hicheur est sorti de prison. Le 15 mai au matin, le conseiller d’insertion et de probation suggère que sa détention pourrait prendre fin “très prochainement”. Le soir même, il est dehors.
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