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Le Salon du livre, qui se tient à Paris du 22 au 25 mars (et où Le Monde a son stand dédié), est l'occasion de s'interroger sur l'avenir de l'un des produits culturels les plus vieux et répandus : le bouquin.
En France, les dernières statistiques pointent une baisse des achats des livres au format papier : -3,2 % en 2012 selon l'institut d'études de marché GFK, pour un total de 367 millions de livres achetés (les ventes ont rapporté 4,13 milliards d'euros de chiffre d'affaires).
Cette baisse s'accompagne d'une progression assez lente des achats de livres numériques : en 2012, les Français ont téléchargé légalement 2 millions de fichiers de la sorte, pour un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros. Des revenus qui représentent 2 % du total des comptes des éditeurs, selon le Syndicat national de l’édition, et 0,6 % pour l'institut GFK, qui recense uniquement les ventes directes à des clients (lire : "Le livre reste de papier", sur Le Républicain Lorrain)...
