Industrie et nouveaux bricoleurs : faire ensemble ? | Libertés Numériques | Scoop.it

Y’a-t-il des relations, des connexions, entre les pratiques des très grandes entreprises et celles des makers ? Pour Marie-Noéline Viguié (@marienoeline) directrice de Nod-a (@nodatweet), un cabinet de design qui conçoit des dispositifs créatifs collectifs, et qui fait se rencontrer bidouilleurs et entreprises, les grandes entreprises expriment un intérêt réel pour la culture maker, pour “cet amour du faire”. Les makers, ces “bricoleurs artisans”, se définissent souvent avant tout comme des ingénieurs, des inventeurs, des constructeurs. Leur communauté se soude autour de leur amour pour le faire, le concret… C’est cette révolution du faire qui impressionne les industriels, les professionnels, cette façon qu’ont ces amateurs à réinjecter du ludique, de l’esthétisme et de l’amateurisme (au sens où ils ne cherchent pas à construire quelque chose de parfait, tant s’en faut) dans leurs productions. Ce qui intéresse aussi les entreprises c’est le côté social et comportemental des makers, les valeurs qu’ils portent avec eux… Autant d’éléments que l’industrie aimerait parfois pouvoir insuffler à ses propres employés, semble dire en creux Marie-Noéline Viguié, sur la scène de Lift France où elle intervenait (voir sa présentation).