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Voici une histoire vraie, qui commence au Moyen-Âge et est directement reliée à l’essor d’Internet et du logiciel libre : l’histoire méconnue des communs. Elle fut exhumée en 1990 par Elinor Ostrom des poubelles de l’Histoire où l’avait projetée un certain biologiste Garrett Hardin par un article de 1968 : « The Tragedy of The Commons ».
Après la nomination à sa tête de Mounir Mahjoubi, les 30 membres du Conseil national du numérique ont été renouvelés.
Tristan Nitot (passé l'an dernier de Mozilla à Cozy Cloud), qui était candidat précise-t-il, n'a pas été repris. Sur son blog, il salue la parité toujours maintenue dans le CNNum. "Exit les piliers" du Libre
Mais il s'inquiète d'un autre aspect :
« Ce nouvel équilibre, intéressant, se fait toutefois aux dépens de l’Open Source et du Logiciel Libre. Exit les piliers de cette mouvance, dont Valérie Peugeot (Orange et Vecam), Michel Briand, Serge Abiteboul (chercheur, professeur, blogueur et… romancier !) et moi-même. À une période où les signaux anti-logiciel libre se sont multipliés (EducNat et Microsoft, absence de priorité au libre et refus des biens communs dans la loi numérique), c’est très très préoccupant. L’excellente Véronique Torner, cofondatrice et présidente d’Alter Way, se sentira bien seule quand il s’agira de pousser les thématiques du libre au CNNum… »
On croisera les doigts pour la suite, mais comme l'observe Tristan Nitot, "les signaux anti-logiciel libre se sont multipliés". On est loin des belles paroles de 2012.
Le Parlement Européen a adopté une longue motion condamnant la cybersurveillance généralisée et encourageant le logiciel libre et souverain.
Le 29 octobre 2015, le Parlement Européen a adopté une longue motion condamnant la cybersurveillance généralisée, appelant à soutenir Edward Snowden (paragraphe 2) et tirant des conclusions liées à l'absence de confiance possible avec les Etats-Unis. Au sein de ce long texte apparaissent deux paragraphes (les 47 et 48) sur la souveraineté informatique de l'Europe qui repose, selon le Parlement, notamment sur le Logiciel Libre
Avec un final signé du père des logiciels libres, Richard Stallman, la première édition du Jardin entropique, rencontre ouverte des activistes de Rennes, a phosphoré tout le week-end sur les questions brûlantes de vie privée, surveillance et «dégooglisation».
« Nous faisons vraiment la course entre nos capacités à construire et déployer la technologie, et leur faculté à créer et mettre en œuvre des lois et des traités. Aucun des deux côtés n'est susceptible de céder ou gagner en sagesse tant qu'il n'a pas perdu définitivement la course.1 »
Via Cherdak
Je déclare utiliser des logiciels libres et souhaiter qu'à l'avenir - les droits des développeurs et des utilisateurs de logiciels libres soient pris en compte par le législateur ;
- l'utilisation, la production et la diffusion de logiciels libres soient encouragées par les pouvoirs publics.
Votre signature compte pour changer les choses !
Si l’on doit trouver un aspect positif à la récente vulnérabilité HeartBleed découverte dans OpenSSL, ce serait qu’elle a permis de s’intéresser au financement des projets Libres qui font bien souvent tourner Internet. Et de constater que nous sommes peut-être face à un problème structurel…
Cette affaire a en effet mis en évidence l’incroyable écart qui existe entre l’extrême criticité d’OpenSSL, une librairie devenue quasi-indispensable au fonctionnement d’Internet, et les faibles ressources allouées à son développement.
OpenSSL est utilisée par (au moins) les deux tiers des sites web de la planète, sans compter de nombreux systèmes d’exploitation, des terminaux mobiles et même de très nombreux boîtiers de sécurité, dont ceux de Cisco et beaucoup d’autres fabricants. Sans compter, évidemment, les éditeurs qui l’utilisent en cachette au sein de leurs solutions commerciales…
On a demandé à plusieurs personnalités ce qu'elles feraient si elles étaient nommées «chef» du numérique en France. La réponse de Benjamin Bayart.
L’affaire est suffisamment rare pour ne pas se sentir interpellé par le sujet. Un éditeur de logiciel libre a été condamné pour une contribution effectuée par un tiers.
Les licences Creative Commons utilisées par les auteurs et les artistes évoluent en version 4.0 et apporte plus de flexibilité pour le partage des oeuvres. Petits changements pour les licences Creative Commons (CC) qui contractualisent l'usage des oeuvres des artistes, des scientifiques, des enseignants ou des créateurs. Elles permettent aux ayant-droit d'accorder facilement l'autorisation pour l'utilisation de leurs oeuvres dans un cadre défini. Elles sont inspirées du logiciel libre et de l'Open Source. La version 4.0 de la licence vient de paraître après un travail de 2 ans d'experts juridiques pour l'améliorer et l'affiner.
Richard Stallman a publié un article important dans le magazine Wired à l’occasion des 30 ans du projet GNU.
À moins de le faire vraiment exprès, vous utilisez des logiciels libres sur votre ordinateur, votre téléphone, voire votre télévision. Cela peut-être à votre insu, ou dans le cadre d’une démarche militante. Dans tous les cas, vous profitez gratuitement du travail de milliers de bénévoles à travers le monde – et aussi de quelques personnes dont c’est le travail à plein temps. Mais que faites-vous en retour pour permettre à ces outils de perdurer ? Rien ? C’est bien ce qu’il me semblait. Dans le règne animal, on dirait de vous que vous êtes un parasite. Je vais vous confier deux secrets. Le premier, c’est que les logiciels libres ne se limitent pas aux “gros” comme Firefox, VLC, le noyau Linux ou le firewall OpenOffice©®™. Il existe des millions de tout petits projets, presque autant qu’il existe de besoins différents. Vous avez déjà certainement entendu there’s an app for that. Et bien pour les logiciels libres, c’est exactement la même chose. Le second, c’est qu’il n’y a pas besoin de savoir développer pour contribuer à un logiciel libre. Il existe de nombreuses manières de rendre ce qu’elle vous donne à la communauté sans devoir écrire une seule ligne de code, et il n’y a même pas besoin d’un investissement durable. Alors, prêts à passer de l’autre côté de la barrière et ne plus être un parasite ?
La Hadopi fait un pas en faveur du droit de lire sur tous supports. Saisie pour une demande d'avis par l'association VideoLAN qui édite le logiciel VLC, la Haute Autorité lui a fortement suggéré lundi de revenir vers elle par une autre procédure, plus musclée, qui lui permettrait d'ordonner aux éditeurs de Blu-Ray de communiquer les éléments techniques nécessaires à la lecture des disques vidéo haute-définition. Mais certaines restrictions, notamment financières, pourraient l'empêcher en pratique.
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Il y a du nouveau sur le front du seul ordinateur quantique commercialement disponible, le très controversé D-Wave. Tout d’abord, la société a sorti un nouveau modèle, le 2000Q qui contient pas moins de 2000 qubits… Et annonce déjà la mise au point d’un prochain système possédant 4000 qubits. Autre nouveauté, D-Wave met en open source un outil pour développer des applications quantiques, Qbsolv. Faut-il croire que l’informatique quantique est en train d’atteindre la maturité ? Les controverses autour de D-Wave, qui durent maintenant depuis des années, sont-elles closes ?
Dans l’objectif de lutter contre la fraude et l’optimisation fiscales, les parlementaires ont adopté une mesure visant à interdire la détention de logiciels libres de comptabilité, de gestion ou d’encaissement. Aussi l’article 88 du Projet de loi de finances (PLF) pour 2016 fraîchement voté, renforce un dispositif mis en place par la loi relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financières du 6 décembre 2013.
Ne plus dépendre de Gmail, Yahoo ou Outlook.com, ne plus avoir toutes ses conversations stockées et centralisées sur les serveurs des géants du web étasunien… C’est un peu le Graal des Dupuis-Morizeau.
Mais comment faire, lorsqu’on a peu de connaissances en informatique, pour avoir une boite email vraiment indépendante et pouvoir chiffrer ses échanges ?
Les barbu-e-s du logiciel libre le savent, la solution la plus sensée réside dans l’auto-hébergement, et c’est souvent complexe à mettre en place.
Mais des solutions innovantes, à base de logiciel et de matériel libre, naissent pour aider notre famille témoin à reprendre le contrôle de leurs emails sans se fouler le clavier.
Aujourd’hui, nous interrogeons Pierre Parent, co fondateur de Own-Mailbox : un petit boîtier qui pourrait bien être une solution simple, respectueuse et efficace pour tous les Dupuis-Morizeau qui nous entourent.
Siri c'est rigolo mais c'est proprio. Même chose avec Microsoft Cortana ou Google Now... Heureusement, un nouveau projet open source visant à concurrencer ces outils d'assistance vocale, vient de voir le jour : SIRIUS.
Je passe sur l'originalité du nom pour vous parler plutôt de cette plateforme développée par le Clarity Lab de l'Université de Michigan et soutenue par plusieurs sociétés privées, dont Google (Ahah) qui est capable de comprendre les ordres et les questions qu'on lui dicte et d'y répondre grâce à toute une série d'algorithmes.
Dégoogliser internet, c’est la mission que se sont fixés les membres de l’association Framasoft qui milite pour les logiciels libres au service d’un internet libre. Google figure de proue du capitalisme numérique, avec Apple, Facebook et Amazon, les GAFA, qui colonisent nos usages du net et centralisent dans leurs serveurs la plus grosse partie de l’activité de la toile, un web qui se voulait pourtant être tout le contraire, décentralisé et démocratique.
Tout comme MySearch que je vous ai présenté il y a quelques jours, Searx est un méta-moteur qui protège votre vie privée. Mais pas uniquement puisque ce logiciel libre est capable de cracher du JSON, du CSV ou du RSS, supporte les formats opensearch, se configure entièrement (moteurs, catégories, langues...etc), supporte les !bang tout comme DuckDuckGo et répond plutôt vite puisqu'il traite les requêtes en parallèle.
Pour l’April, l’affaire HeartBleed ne doit pas déboucher sur une critique acerbe et une remise en cause du libre. Le fait que le code soit ouvert à la vigilance de tous reste une force. Vraiment ? Mais à condition que cette vigilance s’exerce réellement et que des moyens soient attribués.
L’April repart en campagne « afin d’augmenter sa capacité d’action, de donner la priorité au logiciel libre et de contribuer à construire une société plus libre, plus égalitaire et plus fraternelle ». Nous en avons profité pour faire le point en interrogeant ci-dessous son président, Lionel Allorge, et son délégué général, Frédéric Couchet.
Avec tout notre soutien…
L’usage des logiciels libres est souvent présentée comme une opération vertueuse des bibliothèques qui s’engagent dans cette démarche. L’approche par les biens communs de la connaissance permet d’interroger cette vertu spontanée pour la resituer dans le mouvement historique des communs et dans contexte où le code est loin d’être la seule ressource qui doit être libre.
Via LaLIST, Bibliothèques-Médiathèques de Metz, Bernard BRUNET
Avec SteamOS, Valve pourrait contribuer à accélérer la popularité et le support de Linux. C'est le sentiment de Linus Torvalds, qui considère que si le système d'exploitation libre plaît aux joueurs, les studios de jeux vidéo et les fabricants de matériel devront nécessairement suivre le mouvement.
Parmi les nombreux événements autour du logiciel libre et le hacking qui se passent en France, et que j’aimerai bien y’assister un jour au Maroc, il y a Pas Sage en Seine. La qualité des conférences est toujours au rendez-vous. La conférence de Skhaen en est un exemple, en 80 minutes il a passé en revue plusieurs concepts et principes de la cryptographie. Comme le précise Skhaen lui même tout au début de son intervention, la conférence se limite à traiter les bases de la crypto. N’empêche, je pense que même Madame Michu devrait connaître ces notions, plus particulièrement la partie consacrée aux smartphones Android .
Dans son avis rendu à VideoLAN, l'Hadopi prévient les ayants droit qu'elle jugera que les atteintes à leurs DRM ne sont pas "graves" si les oeuvres concernées sont distribuées par eux sous différents formats, dont certains sont moins bien protégés.
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