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Jeremy Corbyn lance son Manifeste pour la démocratie numérique
Publié le 6 septembre 2016 par Ewen Chardronnet Jeremy Corbyn, le leader britannique du parti travailliste en campagne pour sa réélection, vient d’annoncer son programme pour le numérique. Le grand favori des sondages publie un «Digital Democracy Manifesto» qui fait sensation.
Le Manifeste pour la démocratie numérique de Jeremy Corbyn, leader du parti travailliste britannique, qu’il a rendu public le 30 août, promeut une série de propositions inspirées des cultures open source et de défense des libertés numériques. Il a été rédigé en collaboration avec Richard Barbrook, du think-tank autonome sur la société de l’information Cybersalon. Enseignant en sciences politiques à l’université de Westminster, Richard Barbrook est notamment l’auteur du classique Cyber-Communism (1999) ou du plus récent Imaginary Futures (2007), et anime Class Wargames, un collectif ludico-subversif inspiré du Jeu de la guerre de Guy Debord.
Décidément iconoclaste, Corbyn a vu son manifeste susciter de nombreuses railleries et critiques chez ses opposants, jusqu’au sein de son parti. Il contient pourtant de nombreuses idées originales que l’on aimerait retrouver en cette année électorale chez nos politiques français…
L'ONG Freedom House fondée en 1941 note que la France est le pays, avec la Libye et l'Ukraine, où le respect par l'État des libertés sur internet s'est le plus dégradé depuis un an. La situation reste globalement bonne, mais la pente est mauvaise.
L'association EDRi (European Digital Rights) est une fédération rassemblant plus d'une trentaine d'organisations pour défendre les droits et libertés numériques au niveau européen.
L'association bruxelloise EDRi (European Digital Rights) avec qui La Quadrature du Net travaille régulièrement pour la protection des droits et des citoyens sur Internet, arrive difficilement à terminer sa campagne de financement. Sur un objectif de 50 000€, les dons actuels ne couvrent que la moitié de leur coûts.
EDRi fédère 35 organisations de défenses des libertés numériques dans 21 pays européens. En plus d'une veille et d'une présence quotidienne au sein des institutions européennes, ils sont une pièce majeure de la coordination des associations sur ces sujets-là, avec des projets comme SaveTheInternet pour la protection de la neutralité du Net.
Aujourd'hui, EDRi a besoin de votre aide afin de continuer leur travail d'analyse, de veille et de vulgarisation.
Il y a quatre ans, un collectif s'est attaché à rédiger un guide d'autodéfense numérique afin de permettre à chacun d'utiliser les technologies numériques en ayant connaissance des bonnes pratiques en la matière. S'il ne prétend pas donner accès à une protection parfaite, ce guide offre toutefois des pistes pour appréhender correctement les outils technologiques et réduire la surveillance électronique.
Un premier tome a été publié en 2010. Celui-ci s'attachait à traiter de l'ordinateur lorsqu'il est déconnecté (ou sur le point d'être relié au réseau). Le second tome se concentre les "enjeux liés de l'utilisation des réseaux et d'Internet" et sur "l'absence d’intimité du monde numérique" avec des recommandations "pour ajuster ses pratiques quotidiennes en conséquence".
Le collectif à l'origine de ce guide indique au passage que le premier tome a bénéficié d'une troisième révision "qui prend en considération les révélations concernant l'état actuel de la surveillance numérique ainsi que les dernières évolutions légales et techniques – et notamment les nouvelles versions des systèmes Debian et Tails".
Starting from Monday, September 29th, the nominees intended to constitute the future College of Claude Junker's Commission, will face a full parliamentary hearing, in view of the definitive confirmation of their appointment. La Quadrature du Net invites any Members of the European Parliament to question the candidates on their views and positions on the protection of European citizens' digital rights. In particular, the set of questions, that La Quadrature du Net provides, covers a broad range of issues that are essential to guarantee people's rights to access a free and open Internet, as well as to protect their personal data. Most of the questions directly relate to the portfolio of Andrus Ansip, Vice-President for Digital Single Market. Other Commissioners designate, whose Directorate-General is competent for specific issues, are indicated below.
Alors qu'il est d'usage dans le système politico-médiatique français de faire passer sur le dos de « l'Europe » tout ce qui peut être ressenti comme néfaste, rigide ou contraignant dans nos législations, et que les élections qui arrivent risquent de se dérouler dans une indifférence et une abstention majeures, il faut rappeler que le Parlement européen peut être un réel lieu de démocratie, bénéfique pour les citoyens, et qu'il l'a prouvé plusieurs fois notamment sur le terrain de la protection des droits et libertés sur Internet.
Lors d'un entretien accordé au Point, Axelle Lemaire, nouvelle secrétaire d'État au numérique, a présenté les grandes lignes de la politique qu'elle entendait conduire au sein du gouvernement Valls. Cependant, son action risque fort d'être limitée ou entravée par l'activité des autres ministères, qui ont été à l'origine de textes législatifs très controversés.
Qu’adviendra-t-il du numérique dans ce nouveau gouvernement ? Pour l’instant, plus de Ministère délégué à aux PME, à l’innovation et à l’économie numérique, comme il en existait un sous le gouvernement Ayrault ; dans le gouvernement de Manuel Valls, le numérique est rattaché directement à l’économie, Arnaud Montebourg devenant ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique...
On a demandé à plusieurs personnalités ce qu'elles feraient si elles étaient nommées «chef» du numérique en France. La réponse de l'eurodéputée Sandrine Bélier.
Fraîchement nommée secrétaire d’État au numérique, l’ancienne députée socialiste Axelle Lemaire va pouvoir déjà passer de la parole aux actes. Celle-ci avait en effet marqué, au moins un temps durant, son opposition à un article du projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes qui accentue la responsabilité des intermédiaires.
Présentation donnée le 15 mars 2014 à Paris, par Alain Ducass, expert international en économie numérique, lors des 1er OPTIC day, atelier participatif organisé par l'ordre des frères précheurs, sur le thème général : "Numérique : vers une post-humanité" ? et le thème particulier "identités numériques et libertés"
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Un point d'étape sur les actions et évolutions de la Quadrature du Net : neutralité du Net, surveillance, données personnelles, vie privée etc.
L’article 12 du projet de loi pour une République numérique propose aux clients de services Web (email, réseaux sociaux, etc.) la possibilité de récupérer leurs données personnelles afin de pouvoir les transférer vers un autre prestataire de services. Ces dispositions sur la portabilité des données devraient donner davantage de latitude aux internautes quant au choix des services qu’ils utilisent au quotidien.
L’association EDRi (European Digital Rights) est une fédération rassemblant plus d’une trentaine d’organisations pour défendre les droits et libertés numériques au niveau européen. Elle publie une lettre d’information intitulée EDRi-Gram, dont le 300ème numéro adopte une démarche orignale, puisqu’EDRi a demandé à plusieurs auteurs et activistes de se livrer à un exercice de science-fiction juridique en répondant à la question : à quoi ressembleront les droits et libertés numériques en 2025 ?
Les lois sur la protection des données en Europe auraient pu être très strictes. Mais, selon Sophos, les très nombreux amendements déposés risquent de limiter leur efficacité, avant même que les pays européens ne commencent à les appliquer.
Le 9 septembre 2014, le Conseil d'Etat publiait son étude annuelle, consacrée cette fois au numérique. Justifiant de sa fonction de gardien des droits et libertés fondamentaux ainsi que de conseiller du gouvernement, le Conseil analyse l'impact sociologique du numérique, avant de dégager 50 propositions sur la politique à suivre en matière de réglementation du numérique.
Le 14 août 2014, le site de l'émission allemande Tagesschau a publié l'accord commercial entre l'Union européenne et le Canada[de] nommé CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement, en français Accord économique et commercial global)1. Ce texte, qui est discuté depuis de nombreuses années, a été finalisé ces derniers mois sans que son contenu ne soit connu. Alors qu'il doit être signé par les 28 États Membres de l'Union européenne et par le Canada prochainement, cette fuite permet de connaître plus précisément le contenu de l'accord. Ainsi, on y retrouve des paragraphes semblables à ce qui était présent dans ACTA, l'accord commercial anti-contrefaçon qui avait été rejeté par le Parlement européen en 20122. En effet, le texte inclut (page 341) une sacralisation des DRM, ces menottes numériques qui restreignent les utilisateurs dans leurs usages des œuvres qu'ils ont pourtant légalement acquises.
La Commission de réflexion et de propositions sur le droit et les libertés à l’âge du numérique a rendu son avis sur l’article 9 du projet de loi anti-terroriste du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. En rejetant fermement cette mesure, qui veut injecter en France un blocage administratif des sites faisant l'apologie du terrorisme, elle rejoint les positions du Conseil national du numérique ou du Syndicat de la Magistrature.
Bradley Manning condamné aux Etats-Unis, Julian Assange reclus à Londres, Edward Snowden réfugié en Russie, Evo Moralès (le président Bolivien), bloqué plusieurs heures en Autriche : tous ont été pris récemment dans les filets d’une toile qui semble n’avoir pas de limite (ni géographique, ni éthique, ni même technique). Pour avoir publié des documents classifiés de l’armée américaine sur internet (c’est le cas de MANNING et d’ASSANGE), ou pour avoir fait des révélations a propos d’internet (sur la surveillance généralisée qui y a cours : c’est le cas de SNOWDEN), ces trois hommes risquent très gros (le premier vient d’ailleurs d’être reconnu coupable, et attend le quantum de sa peine, les autres se cachent). Quand à Evo MORALES, président de la République d’un état souverain, parce qu’il a été soupconné d’avoir aidé Edward SNOWDEN, il a été retenu, pendant plusieurs heures, au mépris du droit international, sur l’aéroport de Vienne, (il raconte d’ailleurs l’épisode lui-même dans les colonnes du Monde Diplomatique).
Révélés le mois dernier, les liens entre Orange et la DGSE sont aujourd'hui dans le collimateur de l'observatoire des libertés et du numérique, un nouveau groupe de pression qui rassemble en particulier la Ligue des droits de l'Homme, le Syndicat de la magistrature et La Quadrature du Net.
On a demandé à plusieurs personnalités ce qu'elles feraient si elles étaient nommées «chef» du numérique en France. La réponse du blogueur Lionel Maurel, alias Calimaq.
On a demandé à plusieurs personnalités ce qu'elles feraient si elles étaient nommées «chef» du numérique en France. La réponse du député Lionel Tardy.
Le projet de loi sur les libertés numériques devrait être présenté en septembre. Et il concerne tout le monde. L’info.Annoncée pour début 2014 et repoussée à plusieurs reprises, la loi sur les libertés numériques devrait finalement voir le jour à la rentrée 2014, selon les informations du quotidien Les Echos. Un retard qui s’explique par l’ampleur et la complexité des dossiers à traiter. Sans oublier que le gouvernement doit d’abord envoyer sa copie au Conseil national du numérique, dont les recommandations sont attendues à partir du mois d’avril. Les députés devraient donc attendre septembre pour se pencher sur le texte. Et son examen promet d’être long, tant les mesures sont nombreuses et leurs conséquences seront très concrètes pour notre vie quotidienne.
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