Mais que sont-elles devenues ?On les cherche encore désespérément. En deux ans, seuls 3 projets sur 40 ont passé les filtres redoutables institutionnels. Le dernier en date (One of us) aurait dû par le sujet abordé (ni plus, ni moins que le droit ou l’interdiction de l’avortement pour certains, avec à l’arrière plan la situation dans les pays en voie de développement) aurait dû retenir l’attention des médias. Or il n’en a rien été ! cf. Article de Nea say dans le présent numéro)
On a complètement oublié que les citoyens pouvaient, non pas user du pouvoir de légiférer, mais fixer leurs propres priorités en soumettant leurs propositions de loi grâce à cette nouveauté du traité de Lisbonne. C’est un progrès considérable à l’heure, celle des élections européennes, où unanimement chacun se plaint de la distance qui sépare le citoyen d’institutions inaudibles et sourdes aux intérêts et préoccupations véritables et immédiates des citoyens.