La secrétaire d'Etat au Numérique, très critique envers le régulateur technique de l'Internet, veut voir l'Europe peser d'avantage sur la gouvernance de l'Internet.
"Il est essentiel que l'Europe, continent de la démocratie et des libertés, fasse entendre sa voix et ses valeurs sur le sujet majeur de la gouvernance de l'internet." Axelle Lemaire ne mâche pas ses mots en annonçant l'adoption (à l'unanimité) par le Conseil de l'Union européenne, le 27 novembre dernier, d'une position sur la gouvernance de l'Internet.
Le casus belli remonte juin. Axelle Lemaire participait alors à la réunion ICANN de Londres pour y demander la mise en standby des extensions .VIN et .WINE et la prise en compte au sein de ces projets des appellations d'origines (AOC). Mais sans consensus sur cette position au sein du comité gouvernemental de l'ICANN, des pays comme les US n'étant pas sur la même ligne que la France, le processus d'approbation des extensions .VIN et .WINE n'a pas été suspendu.