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L’encre est à peine sèche sur la rédaction définitive de la réforme de la SNCF que la ministre des transports s’attelle à son autre grand œuvre : la LOM ou loi d’orientation des mobilités. Elisabeth Borne devait présenter, mercredi 13 juin, l’un des grands chapitres de ce vaste édifice législatif : la question, d’apparence abrupte mais pourtant fondamentale, des données de transport, en tant que carburant des innovations de la mobilité.
Dans le cadre de la réglementation européenne, l’ARCEP doit publier un rapport d’activité annuel sur l’état d’Internet et les actions de surveillance relatives à sa neutralité. Un état des lieux nécessaire car selon l’organisme, « Internet est devenu un bien collectif et une « infrastructure de libertés » : libertés d’expression et de communication, liberté d’accès au savoir et de partage, mais aussi liberté d’entreprise et d’innovation. À ce titre, il importe d’en garantir l’accessibilité, le bon fonctionnement et la neutralité ».
Etat d’urgence, liberté d’expression, discriminations, protection des migrants et demandeurs d’asile, impunité, responsabilité des entreprises. Coup de projecteur sur les droits humains en France en 2015.
Du 17 au 20 novembre se déroule à Paris la 19e édition de Milipol, le salon mondial de la sécurité intérieure des États. À cette occasion, l’Observatoire des armements publie une note à propos des drones tactiques que la Direction générale de l’armement doit acquérir prochainement en remplacement de son parc vieillissant. Deux concurrents sont en lice : le Patroller de Sagem et le Watchkeeper de Thales. Le drone de Thales est contesté du fait notamment de la participation dans ce programme de la société israélienne Elbit Systems, jugée complice de crimes de guerre en Palestine. Mais Sagem (groupe Safran) n’est pas en reste. Si la stratégie de contournement mise en place par Elbit pour pénétrer les marchés risque d’influencer l’acquisition française, il est urgent de rappeler que la France doit respecter — et faire respecter — quelques normes impératives du droit international.
Via Alcofribas
Entre 26 et 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020 : une opportunité économique perçue par la France qui talonne de près les Etats-Unis dans ce secteur porteur, selon le Financial Times.
Caméra de surveillance dotée d’outils de reconnaissance faciale, brosse à dents connectée, téléphone intégré au réfrigérateur… Les dernières semaines ont été marquées par nombre d’objets connectés made in France et caractéristiques d’une forte capacité d’innovation.
Ce dynamisme français est reconnu et durable : au CES de las Vegas, rendez-vous annuel de l’innovation internationale, 100 des 350 entreprises non américaines présentes étaient… françaises.
Le gouvernement a arrêté le nouveau plan de la mission France Très Haut Débit (France THD), pilotée par Bercy. Il fixe les priorités et les modalités d'un accès à très haut débit pour tous d'ici 2022.
Le défi sera-t-il relevé ? Le Plan France Très Haut Débit (France THD) prévoit de couvrir 50 % de la population française en accès à internet d'au moins 30 Mbps d'ici 2017. Pour suivre le déploiement, Bercy met en ligne un observatoire qui présente les données actuelles par commune et par département.
La France suit-elle le même chemin que les États-Unis, et sa National Security Agency (NSA), en matière d’espionnage généralisé des citoyens ? Quelques jours après les attaques des 7 et 9 janvier, Manuel Valls annonce de nouvelles mesures pour mieux surveiller Internet. Une loi sur le renseignement, déjà prévue avant les attentats, sera votée dans les prochains mois. Elle vient renforcer la nouvelle loi antiterroriste votée en novembre 2014, ainsi que la loi de programmation militaire adoptée un an plus tôt et la loi sur la sécurité intérieure (Loppsi 2) de 2011. Tous ces textes élargissent progressivement les possibilités de surveillance d’Internet. Et ce en dehors du contrôle judiciaire et quel que soit le profil des citoyens. Qui communique avec qui ? Quand ? Et de quel endroit… Nous sommes désormais tous sous surveillance.
L’armée française se livrera-t-elle prochainement à des exécutions extrajudiciaires par drones interposés au Mali, en Irak ou ailleurs ? Le ministère de la Défense étudie discrètement la question, dans la perspective d’armer les drones états-uniens « Reaper » que la France a achetés et de développer ses propres « drones tueurs » avec les grands groupes de l’industrie de l’armement. Autoriser les frappes de drones armés signifie, de fait, rétablir la peine de mort et risquer de commettre des crimes de guerre contre les populations civiles. Alors qu’aucun véritable débat public sur le sujet n’a encore eu lieu. Enquête.
Fondée en 1941, l'association américaine Freedom House établit désormais chaque année un rapport très riche sur l'état des libertés sur Internet dans le monde. Comme l'an dernier, la France y apparaît en très bonne position et conserve une bonne note, malgré les constats sévères détaillés dans les commentaires.
Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian considère que la France se dotera un jour d'une quatrième armée cyber, en plus de ses forces pour la terre, la mer et l'air.
La semaine dernière, une étude a été publiée par Havas Media concernant les rapports qu’entretiennent les Français avec leurs données personnelles. Si de manière assez attendue, 84% se déclarent inquiets des usages qui peuvent être faits de leurs données, l’enquête révèle aussi des tendances beaucoup plus opportunistes. 45% des Français seraient prêt à laisser les entreprises réutiliser leurs données, à condition de toucher une contrepartie financière et pour 500 euros, 30% d’entre eux se disent même disposés à leur ouvrir un large accès…
Une étude d'Havas Media montre que même si les Français sont méfiants vis-à-vis des données privées, ils seraient prêts à les vendre.
Comme tout technophile averti, l’internaute français est conscient de la problématique des données privées sur le web. D’autant plus depuis les récents scandales liés à la protection des données sur les web en marge de l’affaire Snowden. Mais bien que les Français soient assez méfiants quant à l’utilisation de leurs données personnelles, ces derniers ne seraient pas contre leurs utilisations en l’échange d’une contrepartie financière.
Une étude d’Havas Média réalisée du 5 au 20 août dernier auprès d’un panel de 1000 internautes âgés de 16 à 64 vient confirmer cette tendance.
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L’encyclopédie Wikipédia a vu le jour en 2001. La Wikipédia francophone a, elle, été fondée le 23 mars 2001. Forte d’une communauté française très active mais aussi suisse, belge, canadienne ou africaine, Wikipedia.fr compte près de 10 000 nouveaux articles par mois. Le million d’articles en français a été atteint le 23 septembre 2010. En juin 2017, l’édition française compte au total 1,8 million d’articles. C’est la 6ème plus importante édition linguistique en termes de nombre d’articles.
L’édition française enregistre 700 millions de vues par mois, soit 23,3 millions par jour, dont 16 millions à partir de la France (68,5 %).
Trois jours après les révélations sur les transactions financières opaques vers le Panama, Bercy cherche encore officiellement à récupérer les fichiers transmis à quelque 109 médias dans le monde.
Avec la déclaration de l'État d'urgence, la France souhaite déroger à certains des droits garantis par la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) et par le droit de l'ONU. Juridiquement, de telles dérogations sont possibles. Mais pas sans conditions ni limites.
La France est le quatrième pays au monde qui demande le plus d'informations sur les utilisateurs à Facebook, et le troisième à demander le plus de suppressions de contenus. Mais sa curiosité reste stable sur le dernier semestre.
Facebook a publié mercredi son nouveau rapport des demandes gouvernementales, qui divulgue pays par pays le nombre de demandes officielles d’informations concernant des utilisateurs du réseau social, et le nombre de contenus que les États ont demandé à faire bloquer. Le nouveau rapport couvre le premier semestre 2015.
La France, par l’entremise de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), n’a rien à envier aux Etats-Unis lorsqu’il s’agit d’espionner la planète. Selon L’Obs, qui cite « des témoignages anonymes de plusieurs responsables actuels et passés », les deux derniers présidents de la République ont donné leur accord à de vastes opérations de surveillance d’Internet menées par la DGSE. L’hebdomadaire corrobore ainsi dans son enquête de nombreux éléments rapportés depuis 2013 par Le Monde.
Considérant la cyberdéfense comme une priorité, l'armée française organise des simulations pour tester ses défenses. Après un premier exercice l'an dernier, un nouvel entraînement se déroule jusqu'au 27 mars.
Cette semaine a été définitivement adoptée une loi « modifiant la propriété littéraire et artistique » qui contient notamment des dispositions importantes à propos des oeuvres orphelines introduites dans le droit français pour transposer une directive européenne de 2012. Même si de sérieuses restrictions ont été fixées par le texte, les bibliothèques, musées et archives en France vont se voir ouvrir de nouvelles possibilités – attendues depuis longtemps – de numériser et mettre en ligne des œuvres orphelines. L’adoption de cette loi constitue un jalon important et il est intéressant à ce stade d’essayer de dresser un parallèle entre deux pays comme la France et les États-Unis pour évaluer les marges de manœuvre laissées aux bibliothèques afin de numériser les segments de leurs collections couverts par le droit d’auteur.
L’ONG Transparency International a lancé en début de mois la première « carte de la corruption en France ». Cette carte interactive et participative a été créée à partir des articles de presse relatant les condamnations pour corruption. Plusieurs autres outils participatifs sont également mis à disposition des utilisateurs afin de faire pression sur les décideurs. A découvrir !
L'armée française organise du 30 septembre au 3 octobre un exercice visant à tester sa réaction face à des cyberattaques. Plusieurs scénarios de cyberdéfense sont mis en œuvre, afin de vérifier le niveau de préparation des forces armées.
Pari réussi pour la plate-forme ouverte de données publiques Data.gouv.fr. Symbole de l’ouverture numérique française elle se place à la dixième position au classement de l'Open Government Partnership, un partenariat lancé en 2011 et qui regroupe 65 pays autour de l’ouverture des données publiques, comme le révèle Acteurs Publics.
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