La carte de l’Arcep, l’organisme de régulation des télécoms, sur l’accès au très haut débit en France est éloquente à ce sujet : on voit très clairement se dessiner la « diagonale du vide » bien connue des géographes.

Deux technologies possibles :

Pour remédier à cette « fracture numérique », les opérateurs télécom développent la 4G. Il s’agit d’un standard, qui, au même titre que la 2G et la 3G, permet d’avoir Internet via des terminaux mobiles, comme un téléphone (ou un ordinateur, via un récepteur adéquat). Le débit théorique minimum serait supérieur à 100 mb/s.


Fibre optique

En face de la 4G, nous avons la fibre optique, qui consiste (je cite l’Arcep) en « un fil de verre ou de plastique, plus fin qu’un cheveu, qui conduit la lumière ». Et comme vous savez que la lumière va très vite, hé bien la fibre optique peut transporter beaucoup de données très vite (à raison de 25 Mb/s en moyenne, chez les principaux opérateurs, en sachant que la vitesse maximum observée est de « 10,2 Tb/s soit 10 200 Gb/s sur une distance limitée de 100 km, mais sur une distance plus élevée, 7 300 km, la vitesse atteinte est de l’ordre de 3 Tb/s, soit 3 000 Gb/s » (source) !).