D’année en année la montée en puissance de l’Ombudsman se constate, ses actions acquièrent une visibilité de plus en plus grande : dernière action en date : la protection des lanceurs d’alerte. Emily O’Reilly, le médiateur européen, a lancé une enquête sur neuf institutions européennes pour voir si elles ont mis en place des règles visant à protéger les fonctionnaires qui dénoncent des activités présumées illégales. Elle n’est pas la seule institution à se préoccuper de la protection des lanceurs d’alerte dont la notoriété a grandit avec l’affaire Snowden. Outre le Conseil de l’Europe, le Parlement européen à l’occasion de ses travaux de sa commission d’enquête sur l’espionnage américain a marqué fortement sa préoccupation pour que soit protégé le lanceur d’alerte (cf. article de Nea Say et le rapport de Claude Moraes). Un rapport resté jusqu’à aujourd’hui sans suite que le nouveau Parlement serait bien avisé de placer en haut de ses priorités.