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Plus de trois ans ont passé depuis qu’Edward Snowden, sous-traitant de l’agence nationale de sécurité américaine (NSA) et ancien agent de la CIA, a quitté les Etats-Unis pour Hongkong. C’est là qu’il a rencontré plusieurs journalistes à qui il a confié un énorme stock de documents appartenant à la NSA, l’agence américaine chargée de l’espionnage électronique. Il voulait dénoncer ce qu’il estimait être des pratiques illégales et choquantes en matière de surveillance des communications. Depuis cette date, et même si le rythme a ralenti après les premiers mois, les révélations de différents médias ayant eu accès à ces documents n’ont pas cessé. Voici les principaux enseignements tirés de cette fuite sans précédent.
Le Parlement européen a voté un amendement en faveur d'Edward Snowden. Les députés appellent les États membres de l'Union à protéger le lanceur d'alerte américain.
En 2013, le lanceur d'alerte avait révélé le système de surveillance de masse des américains et de leurs alliés, entraînant un scandale mondial et de timides réformes aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
Le secret avait été bien gardé. Edward Snowden, le désormais très médiatique lanceur d’alerte de la NSA américaine, a participé à une discussion à huis clos – gardée secrète jusqu’au bout – avec quelques chefs d’entreprises triés sur le volet, lors du festival South by Southwest à Austin, au Texas.
Des lignes de code similaires entre le spyware Regin et le keylogger QWERTY utilisé par les services de renseignement anglo-saxons laissent entrevoir la main de la NSA derrière cet outil.
Edward Snowden participera le 10 décembre à une conférence en France organisée par Amnesty International sur le thème de "la surveillance des données et le respect de la vie privée".
Edward Snowden a reçu le Prix Right Livelihood, considéré comme le "off" des Prix Nobel en Suède. Une récompense qui semble embarrasser le gouvernement suédois.
Dans un entretien accordé au Guardian, l'ex-sous-traitant pour le compte de la NSA aborde la question de la compatibilité entre technologie et vie privée.
Via Jean-Pierre Blanger
Après la décision de deux parlementaires de distinguer Edward Snowden comme citoyen d'honneur français, tout en lui accordant le droit d'asile sur le territoire, un autre élu de la République a à son tour interpellé l'exécutif pour qu'il agisse en faveur du lanceur d'alerte.
Edward Snowden a obtenu des autorités russes, le 1er août 2013, un asile temporaire d'un an. La question de son renouvellement va bientôt être posée, et un mouvement se développe, visant à lui permettre de s'installer dans notre pays. La France n'est-elle pas "le pays des droits de l'homme" ? Derrière le cas Snowden, il s'agit aussi de mettre en lumière la nécessité d'assurer la protection juridique des lanceurs d'alerte ("Whistleblowers").
La vague de mobilisation en faveur d’Edward Snowden s’est poursuivie en France jusqu’au Sénat. Deux élues centristes viennent en effet de déposer une proposition de résolution afin que le lanceur d’alerte soit symboliquement proclamé « Citoyen d'honneur de la République française », et que la Haute assemblée appuie une éventuelle demande d’asile politique de la part de l’Américain, dont le visa russe expirera le mois prochain.
Edward Snowden a justifié vendredi son intervention lors de l'émission annuelle de questions-réponses du président russe Vladimir Poutine par la volonté d'obtenir une réponse officielle sur les systèmes de surveillance en Russie.
Pour protéger son anonymat en ligne, rien de tel qu’un système approuvé par un lanceur d’alerte comme Edward Snowden ! En l’occurrence le système d’exploitation Tails.
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Edward Snowden compare la collecte des données de connexion à l'activité de détectives privés qui vous suivent toute la journée pour noter vos moindres faits et gestes, et qui n'ont pas besoin de savoir ce que vous dites pour comprendre ce que vous faites avec qui.
De nouvelles révélations publiées par Edward Snowden font état d’un piratage des antivirus les plus populaires par la NSA, dans le but de pouvoir infiltrer les ordinateurs.
Deux ans après ses révélations sur l’ampleur des programmes de surveillance des Etats-Unis, Edward Snowden salue la prise de conscience de l’opinion publique mondiale quant aux dangers de la surveillance de masse ainsi que les progrès réalisés en faveur du droit à la vie privée, dans une tribune publiée vendredi 5 juin par plusieurs journaux.
« Les rapports de force commencent à changer », assure Edward Snowden, dans cette tribune publiée par les quotidiens français Libération, américain The New York Times, allemand Der Spiegel et espagnol El País. « En privé, il y a eu des moments où j’ai craint (…) que le public réagirait avec indifférence ou ferait preuve de cynisme face aux révélations. Je n’ai jamais été aussi heureux d’avoir eu tort », écrit-il.
Sur le site Reddit sont régulièrement organisées des opérations « Demandez-moi tout » (ask me anything), où des célébrités sont invitées à sélectionner des questions d'internautes et y répondre. Depuis hier, c'est Edward Snowden, ex-analyste de la NSA et future star du film Citizen Four tout juste récompensé par l'Oscar du meilleur documentaire, qui répond aux messages anonymes des internautes. Il y est rejoint par Glenn Greenwald, journaliste et avocat mais aussi premier contact de Snowden avant ses révélations sur la NSA, et Laura Poitras, réalisatrice de Citizen Four, qui répondent aussi aux questions. Morceaux choisis.
« ... pour son courage et sa capacité à révéler l'étendue sans précédent de la surveillance étatique, qui viole les processus fondamentaux des démocraties et les droits constitutionnels. » C'est par ces mots que Jakob Von Uexküll, le créateur des Right Livelihood Award (un « prix Nobel alternatif » qui existe depuis 1980 et qui n'est pas lié à la fondation Nobel), a annoncé, lundi 1er décembre à Stockholm, la récompense attribuée à Edward Snowden – parmi les autres lauréats annoncés en septembre.
Le journaliste d'investigation Glenn Greenwald, qui a relayé nombre de révélations apportées par Edward Snowden, a confirmé à sa première source qu'il avait désormais un nouvel informateur auprès des services de renseignement.
Dans un long et superbe article de Wired consacré à Edward Snowden, le lanceur d’alerte livre quelques nouvelles révélations tellement confondantes et stupéfiantes que la difficulté est bien d’adapter son point de vue moral personnel face à ses révélations. Le gros morceau est sans doute la description d’un système de surveillance beaucoup plus sophistiqué encore que ce que Snowden avait laissé entrevoir dans la masse de documents fournis aux rédactions du monde entier. La NSA aurait en effet mis en place un outil de surveillance globale appelé MonsterMind, capable selon Snowden de répliquer automatiquement à une attaque de type DDos, ou à une tentative de Hack à distance des serveurs d’une grande entreprise (américaine forcément).
Suite à l'enquête portant sur le réseau Tor et la manière dont la NSA le surveille, un faisceau d'indices laisse à penser qu'il y aurait un autre Edward Snowden, qui agirait dans l'ombre.
Edward Snowden, l'homme qui a révélé en 2013 les programmes de surveillance de masse de la NSA (National Security Agency), est actuellement réfugié en Russie pour échapper à la justice des Etats-Unis. Il bénéficie du soutien juridique et matériel de plusieurs organisations américaines, dont l'ACLU (American Civil Liberties Union), le CCR (Center for Constitutional Rights), le cabinet d’avocats Trout-Cacheris, et surtout le GAP (Government Accountability Project).Association indépendante installée à Washington, le GAP a pour unique mission de défendre et d'aider les « lanceurs d'alerte » – des employés qui ont dénoncé des actes illégaux commis par leurs patrons ou leurs supérieurs, et qui subissent ensuite des représailles de toutes sortes. Le GAP possède une expérience particulière, car il compte parmi ses clients et ses protégés sept anciens membres d'agences de renseignement américaines devenus lanceurs d’alerte, puis accusés d’espionnage par leur gouvernement.
Faire le point sur un an de révélations que nous devons à Snowden permet de comprendre comment nous sommes passés peut-être définitivement dans l’ère de la défiance. Quand la machine ubiquiste de surveillance de masse nous considère tous comme des suspects potentiels, nous ne pouvons faire autrement que de soupçonner à priori le plus vertueux des opérateurs téléphoniques ou des fournisseurs d’accès à l’internet d’être bon gré mal gré un complice de la NSA et de lui remettre les clés de nos vies privées, de nos engagements politiques etc. sans même parler de l’espionnage des grands de ce monde . Cette liste tire sa force accusatrice de sa sècheresse factuelle. Chaque élément y est toutefois documenté par un lien (en anglais en général) vers un article de presse en ligne.
Dans une interview exclusive accordée à NBC, chaîne de télévision américaine, Edward Snowden revient sur son parcours au sein de la NSA et fait voler en éclat l’idée qu’on s’en faisait. Il n’était sans doute pas le maillon insignifiant qu’il a voulu présenté au monde. Il n’avait jamais parlé de ses années passées dans l’Agence de Sécurité Nationale. C’est précisément pour apporter sa vérité et réfuter celle propagée par le gouvernement US, faisant de lui un simple « analyste de base », que le jeune whistleblower s’est livré à NBC News. Celui-ci explique qu’il a reçu une véritable « formation d’espion » et a été envoyé à l’étranger sous une fausse identité mais avec un vrai-faux emploi dans le domaine des communications afin d’exercer sa mission dans les meilleures conditions.
Le président russe, Vladimir Poutine, participe chaque année à une émission TV durant laquelle il répond aux questions des Russes. Parmi ses interlocuteurs, Edward Snowden, ancien consultant de la NSA. Il a interpellé le président sur le niveau de surveillance des communications en Russie. Sans surprise, Vladimir Poutine a assuré que la Russie ne permettait pas de surveillance massive. On peut se demander pourquoi Edward Snowden a posé cette question.
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