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Raymond Bonomo n’a pas le profil habituel du geek. Cela n’empêche pas ce retraité, bénévole à l’association Transparency France, d’actualiser chaque jour, depuis l’ordinateur de son domicile, l’unique base de données publiques des condamnations pour corruption et manquements à la probité en France.
Organisant un grand sommet anticorruption jeudi, Londres met – un peu – la pression sur ses propres paradis fiscaux. Pas assez, estiment les critiques.
L’ONG Transparency International a lancé en début de mois la première « carte de la corruption en France ». Cette carte interactive et participative a été créée à partir des articles de presse relatant les condamnations pour corruption. Plusieurs autres outils participatifs sont également mis à disposition des utilisateurs afin de faire pression sur les décideurs. A découvrir !
Il y a un an, la Grèce fut, une nouvelle fois, poussée sous les feux de l'information internationale. Le 11 juin 2013 le gouvernement grec, soudainement et par surprise, ferma l'ERT, l'office public de diffusion audiovisuelle du pays. Ce soir-là les fréquences utilisées par l'ERT devinrent muettes, mettant un terme à une institution qui existait sans interruption depuis 1938. Cette fermeture d'un média audiovisuel public, sans précédent, a suscité de nombreux gros titres à l'international, et durant plusieurs semaines de l'été 2013, de nombreux journalistes et correspondants de presse l'ont rapportée comme étant l'exemple le plus récent et le plus flagrant de la limitation de la liberté d'expression et de la liberté de la presse dans la Grèce en pleine crise.
C'est une affaire de corruption présumée qui implique une filiale de la banque centrale australienne et des chefs d'Etat et de gouvernement de plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, dont la Malaisie et le Vietnam. Les médias australiens ne peuvent pas en parler : la justice de leur pays le leur interdit. Si cette information voit finalement le jour, c'est grâce à la publication, mardi 29 juillet, par Wikileaks, de l'« ordonnance de suppression » qui a contraint les médias au silence. Cette dernière, rendue le 19 juin par la chambre criminelle de la cour suprême de l'Etat de Victoria, liste 17 personnalités, dont « les anciens et l'actuel premier ministre, vice-premier ministre et ministre des finances de Malaisie ».
La Turquie a ouvert un nouveau front contre Twitter en l'accusant d'évasion fiscale. Le premier ministre turc, très remonté contre certains réseaux sociaux
La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau, place Taksim à Istanbul, samedi, contre des manifestants qui protestent contre une nouvelle loi renforçant le contrôle d'Internet en Turquie.
Les Anonymous ont décidé de s’attaquer à la mafia italienne dans le but de dénoncer l’impuissance du gouvernement italien face au phénomène. Résultat, de multiples documents volés à des politiques italiens diffusés sur Internet. Les hacktivistes Anonymous ont diffusé près de 350 Mo de données dérobées à des politiques italiens afin d’apporter des preuves que rien n’est fait pour contrer la mafia. D’après ces derniers, les ordinateurs personnels d’élus régionaux de la Calabre, de Lombardie, de la Sicile, de Toscane, de Campanie et des Pouilles ont été compromis et vidés de leurs contenus. Bien entendu, comme à leur habitude, ceci n’est qu’un premier jet et ils ont déjà confirmé que d’autres actions vont suivre dans les prochains jours. Giuseppe Scopelliti, un homme politique italien, membre du parti de la liberté a aussi été victime des Anonymous. « Giuseppe n’a rien fait pour arrêter la mafia Calabraise, une mafia qui se répand comme la peste« , indique Anonymous. Les hacktivistes ont posté sur la toile un fichier de 349 Mo, diffusé sur le portail « Anonymous file upload« , contenant des centaines de documents (lettres, contrats, papiers d’identités, etc). « Ce n’est qu’un début. Le peuple Italien a le droit de savoir l’implication du gouvernement face à la mafia, surtout quand il s’agit de la corruption dans nos régions ».
A juste titre, le début d’application de la loi sur les oeuvres indisponibles suscite l’indignation de tous ceux qui défendent les droits des auteurs et, parmi eux, de ceux qui veulent réaffirmer leur synergie avec les droits du public. Cette indignation s’exprimer à travers des mots forts : vol, spoliation, dont l’usage est compréhensible, mais dont il n’est pas sûr qu’ils suffisent à décrire et à reprendre la main sur ce qui se passe réellement. Je voudrais montrer ici que la loi sur les œuvres indisponibles et son application ne sont que des facettes d’un système beaucoup plus général dans lequel l’Etat et plus généralement les institutions culturelles deviennent partie, organisateurs même, d’un système d’appropriation au service d’intérêts privés très éloignés des buts qui devraient être ceux des politiques culturelles. Chacune des étapes de ce processus peut paraître anodine ou plus criticable mais sans qu’il y aît forcément lieu de monter au plafond. Et pourtant leur effet cumulé est bel et bien de changer complètement le sens du cadre juridique et politique, dans le cas qui nous occupe d’un droit des auteurs et à un moindre degré du public vers un droits des éditeurs au détriment de l’immense majorité des auteurs et de la totalité du public. C’est la frustration générée par cette dérive, le sentiment que le système entier est devenu pervers qui explique la fureur des réactions. Celle-ci est à mon sens pleinement justifiée, mais ne sera efficace que si elle s’attaque au processus d’ensemble.
Au Cambodge, les cas de viols sont rarement évoqués, malgré le rapport de l'association pour les droits de l'Homme et le développement au Cambodge qui a recensé 467 viols en 2011 et 320 en 2012.
Les mouvements de colère et de protestations qui ont enflammé l'Inde suite au décès d'une jeune femme victime d'un viol en réunion [en français] contrastent fortement avec la situation au Cambodge, où les réactions d'indignation face au viol se font rares. Les cas de viols sont en effet très peu évoqués, malgré le rapport de l'association pour les droits de l'Homme et le développement au Cambodge (ADHOC) qui a recensé [en anglais] 467 viols en 2011 et 320 en 2012. Les plaintes pour viol étant peu nombreuses, ces chiffres sont certainement en dessous de la vérité. Selon l'association, les viols sont rarement jugés, puisque l'auteur du crime est souvent en mesure d'offrir une compensation financière à la victime. Le Centre cambodgien pour les droits de l'homme (CCDH) donne [en anglais] une autre explication à cette situation: dans 53 des 250 cas de viols répertoriés entre mai 2010 et mai 2011, c'est un membre de la famille qui en est [en anglais] l'auteur.
Le secret des sources des journalistes suscite une jurisprudence toujours plus abondante, dès lors que les médias n'hésitent jamais à saisir le juge lorsqu'ils s'estiment victimes de sa violation.
Conflit de normes La Cour européenne, dans l'arrêt Telegraaf Media Nederland Landelijke Media B.V. et autres c. Pays- Bas rendu le 22 novembre 2012, se trouve précisément confrontée à un conflit de normes dans ce domaine.
D'un côté, le journal néerlandais à grand tirage De Telegraaf et deux de ses journalistes détiennent des documents confidentiels provenant d'une enquête des services de renseignement néerlandais. Ils affirment que ces pièces ont été communiquées aux milieux criminels d'Amsterdam, révélant ainsi des actes de corruption. Ils refusent de remettre les documents aux services néerlandais, en faisant valoir que l'éventuelle présence d'empreintes digitales pourrait permettre d'identifier leurs sources...
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Les procureurs brésiliens chargés de l’enquête sur le scandale Petrobras ont été couronnés du Prix anticorruption 2016 décerné par l’ONG Transparency International. Le dossier a été baptisé « Lava Jato » (lavage express) car il est parti de la découverte d’un système de blanchiment d’argent dans une banale station-service, système qui s’est révélé être la pointe de l’iceberg d’un gigantesque réseau conduisant au groupe pétrolier public Petrobras, avec l’implication notamment du géant du BTP Odebrecht et de nombreux représentants du paysage politique brésilien, tous partis confondus.
« Si nous n’avions pas travaillé main dans la main, jamais nous ne serions arrivés aussi loin », a témoigné Deltan Dallagnol, coordinateur des procureurs chargés de l’enquête, en recevant son prix, samedi 3 décembre, au Panama, dans le cadre de la 17e Conférence anticorruption organisée par Transparency International. Le magistrat a dédié ce prix à « tous les Brésiliens qui se sentent impuissants face à la corruption ».
Aors que l’ancien auditeur du cabinet PricewaterhouseCoopers, Antoine Deltour, vient de comparaître au Luxembourg pour avoir fait fuiter les documents fiscaux à l’origine du scandale LuxLeaks, les défenseurs des lanceurs d’alerte affichent leurs angoisses. Dans une tribune, à lire ci-dessous, le magistrat Eric Alt et l’avocat William Bourdon réclament au gouvernement de véritables dispositions de protection, et non de simples déclarations de bonnes intentions.
Le ministre de la Communication, Hamid Grine, est accusé d’orchestrer des “sales tentatives de bâillonner la presse libre en Algérie”, accuse ouvertement le quotidien arabophone El-Khabar qui a titré lundi matin à sa Une : “Le ministre de la communication veut assassiner El Khabar”.
D’année en année la montée en puissance de l’Ombudsman se constate, ses actions acquièrent une visibilité de plus en plus grande : dernière action en date : la protection des lanceurs d’alerte. Emily O’Reilly, le médiateur européen, a lancé une enquête sur neuf institutions européennes pour voir si elles ont mis en place des règles visant à protéger les fonctionnaires qui dénoncent des activités présumées illégales. Elle n’est pas la seule institution à se préoccuper de la protection des lanceurs d’alerte dont la notoriété a grandit avec l’affaire Snowden. Outre le Conseil de l’Europe, le Parlement européen à l’occasion de ses travaux de sa commission d’enquête sur l’espionnage américain a marqué fortement sa préoccupation pour que soit protégé le lanceur d’alerte (cf. article de Nea Say et le rapport de Claude Moraes). Un rapport resté jusqu’à aujourd’hui sans suite que le nouveau Parlement serait bien avisé de placer en haut de ses priorités.
Greenhouse permet de visualiser le financement de certains élus américains d'un simple clic.
Il y a bien longtemps que les questions relatives au droit d’auteur ne peuvent plus être abordées en France avec la sérénité nécessaire à un vrai débat démocratique. Les remous provoqués par la consultation lancée par la Commission européenne à propos de la réforme du droit d’auteur constituent une nouvelle illustration de la dégradation de la situation. A cette occasion, l’attitude des représentants des titulaires de droits se révèle particulièrement critiquable, mais instructive sur leur conception de la démocratie et la morgue avec laquelle ils considèrent les citoyens…
Après la publication par plusieurs médias internationaux de révélations sur l’argent caché dans des paradis fiscaux des élites chinoises, les sites web du Monde, du Guardian, du Global Mail, d’El Pais et du Süddeutsche Zeitung ont été bloqués en Chine. Internet a été coupé pendant plusieurs heures peu après la publication de ces révélations. “La réaction du gouvernement chinois à la publication de ces révélations sur la corruption en Chine témoigne de l’embarras face à une information d’intérêt public. Nous ferons tout pour rendre cette information accessible aux citoyens chinois” a déclaré Reporters sans frontières.
Un collectif de journalistes d’investigation, l’International Consortium of Investigative Journalists, a recueilli pendant des mois des renseignements détaillés sur la façon dont des membres de l’élite du pouvoir chinois ont utilisé les paradis fiscaux pour dissimuler leur enrichissement personnel et parfois celui de leur proches.
Créer un état civil numérique et biométrique en Inde tout en luttant contre la pauvreté: tel est le défi relevé par le millionnaire Nandan Nilekani. Brune Poirson et Nicolas Miailhe racontent ce bouleversement dans un pays politiquement corrompu.
Difficile de ne pas associer les systèmes de surveillance, omniprésents dans notre société, à cet œil qui voit tout, « Big Brother », au service des gouvernements, pour traquer nos moindres faits et gestes. En Chine, d’honnêtes citoyens se servent de ce même système contre les membres du gouvernement.
Il y a quelques jours, Yan Linkun, un membre du gouvernement, et sa famille ratent le deuxième vol de leur journée. Le personnel de l’aéroport leur refusant l’accès à l’avion, l’homme est alors entré dans une colère noire, détruisant le matériel, tentant même de briser une vitre, sous les yeux médusés des équipes de sécurité. L’histoire aurait pu passer inaperçu sans l’intervention de citoyens chinois qui ont divulgué ladite vidéo. L’homme a été démis de ses fonctions. Et il ne s’agit pas là d’un cas isolé. Un maire a vu son histoire avec ses 47 maîtresses dévoilée au grand jour, une sextape d’un membre du gouvernement s’est retrouvée sur Internet… Et les exemples ne manquent pas !
Process of law failed on so many accounts in the trial against the two operators of The Pirate Bay, its media spokesperson, and a fourth unrelated person that it’s hard to get a bird’s-eye view. This trial was characterized by first deciding that the operations were criminal, then finding somebody to punish, and finally trying to determine a criminal act they could be held accountable to. In any civilized country where process of law works, the exact reverse order is followed.
La Russie est un des pays les plus corrompus au monde, selon l'index de Transparency International, qui la place au 39ème rang sur 182. Une pratique qui empoisonne le quotidien de la population, jusqu'ici impuissante face aux exigences de pots de vin de l'administration, de la police ou encore des médecins. Les autorités, elles, font la sourde oreille - quand elles ne participent pas activement à ce système. C'est de ce constat qu'est né il y a quelques jours le site Bribr. Son objectif : rassembler sur une carte interactive des témoignages anonymes sur la corruption, afin d'établir un état des lieux du phénomène, et d'appuyer les arguments des militants anti-corruption.
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