Dans un avis consultatif remis cette semaine, le contrôleur européen de la protection des données prend fermement position en faveur du chiffrement de bout en bout et s'oppose clairement aux portes dérobées (backdoors).
Le chiffrement de bout en bout doit être favorisé au niveau européen et de nouvelles règles communautaires doivent être édictées pour interdire sans ambages toutes les opérations de surveillance ou de déchiffrement des communications. Telles sont les recommandations émises lundi par Giovanni Buttarelli, le contrôleur européen de la protection des données (CEPD).
L’avis consultatif rendu en début de semaine s’inscrit dans le cadre de la révision de la directive 2002/58/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 juillet 2002 concernant le traitement des données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques (directive vie privée et communications électroniques).