Près de 200 personnes sont, à ce jour, détenues en raison des opinions qu'elles ont exprimées sur l'Internet. Plusieurs d'entre-elles ont été identifiées grâce à des armes de surveillance numériques conçues, et vendues, par des marchands d'armes occidentaux.
A l’occasion de la Journée mondiale contre la cyber-censure, Reporters sans frontières publie un Rapport spécial sur la surveillance, disponible sur surveillance.rsf.org.
Il y dresse une liste de cinq Etats ennemis d'Internet (la Syrie, la Chine, l’Iran, le Bahreïn et le Vietnam), mais également de cinq entreprises (Gamma, Trovicor, Hacking Team, Amesys et Blue Coat), "mercenaires de l'ère digitale" dont les armes de surveillance numérique "ont été ou sont utilisées par les autorités de pays répressifs pour commettre des violations des droits de l’homme et de la liberté de l’information" quand bien mêmes ces entreprises soient allemande, britannique, française, italienne et américaine.