Brésil, Turquie, Ukraine, Ferguson… ces trois terrains d'émeutes au cours des derniers mois sont cités comme des exemples de mobilisations amplifiées par les réseaux sociaux. Joshua Tucker, professeur de science politique à l’Université de New York décrypte le phénomène dans le Washington Post.
Pour Joshua Tucker, les réseaux sociaux facilitent les mobilisations de plusieurs façons. Les individus peuvent y obtenir des d’informations objectives, tels que le lieu et l’heure d’une manifestation, le nombre de participants et son déroulement. Au-delà, les nouveaux médias peuvent influencer la motivation des individus à participer, en suscitant des sentiments de colère, d’injustice, et d’appartenance à un groupe.