Un mois après l'instauration de l'état d'urgence, des députés de tous bords politiques s'interrogent à voix haute sur l'efficacité, la proportionnalité et les abus manifestes consécutifs à la mise en place de ce régime d'exception.
Réunis ce mercredi 16 décembre au sein de la Commission des Lois, chargée de surveiller l'usage qui est fait par les autorités de leurs pouvoirs discrétionnaires, plusieurs parlementaires ont réclamé une plus grande transparence de la part du gouvernement sur les motifs des milliers de perquisitions et des centaines d'assignations à résidence ordonnées ces dernières semaines.