Cyrille Frank livre une analyse de fond dans Mediaculture sur la question des manipulations et de la désinformation dans les médias. Il s'appuie pour cela sur Julien Lecomte (auteur de Médias : influence, pouvoir et fiabilité, édité en octobre 2012, chez l'Harmattan) invoquant entre autre les erreurs liées aussi au manque de temps laissé à la vérification, par souci d’économie (exemple à Boston). Mais il évoque aussi le story-telling qui doit aboutir au grand exutoire défoulatoire, l'information positive, ou encore la déformation par la dramatisation que dénonce Patrick Champagne dans “la vision médiatique “, cette propension des médias à construire une représentation particulièrement noire des cités et de ses habitants. Image qui devient auto-réalisatrice par effet de mimétisme.
Julien Lecomte résume bien la problématique en disant que “l’influence des médias ne correspond pas tant à des tentatives conscientes de manipulations, qu’à la perpétuation de valeurs et d’idées reçues“.
En ce sens, le public est aussi effectivement responsable, en tant que co-producteur du sens et des idéologies elles-mêmes.
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.
Cyrille Frank livre une analyse de fond dans Mediaculture sur la question des manipulations et de la désinformation dans les médias. Il s'appuie pour cela sur Julien Lecomte (auteur de Médias : influence, pouvoir et fiabilité, édité en octobre 2012, chez l'Harmattan) invoquant entre autre les erreurs liées aussi au manque de temps laissé à la vérification, par souci d’économie (exemple à Boston). Mais il évoque aussi le story-telling qui doit aboutir au grand exutoire défoulatoire, l'information positive, ou encore la déformation par la dramatisation que dénonce Patrick Champagne dans “la vision médiatique “, cette propension des médias à construire une représentation particulièrement noire des cités et de ses habitants. Image qui devient auto-réalisatrice par effet de mimétisme.
Julien Lecomte résume bien la problématique en disant que “l’influence des médias ne correspond pas tant à des tentatives conscientes de manipulations, qu’à la perpétuation de valeurs et d’idées reçues“.
En ce sens, le public est aussi effectivement responsable, en tant que co-producteur du sens et des idéologies elles-mêmes.