« Le numérique dévore le monde », prévient, depuis quelques années, le gourou de la Silicon Valley, Marc Andreessen, et il est en train d’absorber le journalisme. Pour le meilleur ou pour le pire ?...
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LES POINTS PRINCIPAUX DE CET ARTICLE LONG ET RICHE
> Google passe à la vitesse supérieure. On s'achemine vers des algorithmes d’intelligence artificielle sur la base d’informations sémantiques issues des métadonnées, des cartographies, de la robotique, des technos de reconnaissance. Google est en train de passer à l’intelligence à la demande.
> Facebook est devenu pour de nombreux médias, en quelques mois, la principale source de leur audience en ligner Mais ces derniers ignorent tout du fonctionnement, des objectifs, des algorithmes, qui dissocient, fractionnent et réarrangent incessamment l’information. Aujourd’hui, 20% de l’humanité (1,3 milliard de personnes !) est sur Facebook.
> La plupart des contenus sont ignorés. Mais ce qui est retenu se propage très vite par ces réseaux sociaux et les mobiles.
> "En somme, résume Eric Scherer, chez Facebook, qui ne vous montre pas tout, vous n’entendrez pas beaucoup parler de certains de vos amis ; chez Google, vous ne verrez que ce que le moteur de recherche veut bien vous montrer ; et chez Twitter vous en verrez plus que ce que vous souhaitiez !"
> Plus de 50% du trafic du NYT vient des mobiles, via les réseaux sociaux le plus souvent (si bien que Facebook, LinkedIn, YouTube prennent de plus en plus la place du New York Times, de la BBC ou du Monde dans le débat d’idées de la Cité... comme diffuseur. > NDLR: Faut-il alors demander aux réseaux sociaux de reverser une partie de leurs bénéfices aux médias. Il y a des chances qu'ils finissent totalement dématérialisés > Mais alors quelle sera leur indépendance?)
> Au milieu de la surabondance d'info, une idée fait son chemin: « l’info finira bien par me trouver ». Et si l’info nous trouve, c’est grâce aux algorithmes des réseaux sociaux, capables aujourd’hui de prioriser, classer, associer, filtrer, masquer, notifier. Proclème, ces algorithmes ne sont pas transparents. Et chaque jour Facebook engloutit 500 fois plus de données que Wall Street.
> Quid de la sélection de l'info et de la liberté d'expression.
> Les applis de résumés algorithmiques (Yahoo, Circa, Flipboard) deviennent les nouvelles « homepage » de l’info.
> Avec la pub programmatique en temps réel, l’intelligence artificielle se met aussi au service des annonceurs et profite aux nouveaux distributeurs en ligne au détriment des médias traditionnels en faisant chuter les prix, privant le journalisme d’une partie de son oxygène.
> Les robots-journalistes, atouts ou inconvénients?
> Entre les éditeurs et les algorithmes, pourquoi ne pas essayer d'emprunter une voie hybride, tirant partie du meilleur des deux mondes, via le « push » personnalisé.
> NDLR : les curateurs ont de l'avenir.