On les dit peu intéressés par l'actualité, méfiants à l'égard des médias traditionnels, scotchés à Facebook... Pas si simple. La...
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Le contexte en résumé
« Deux euros, c'est trop cher pour un lycéen. »
En 1973, 36 % des 15-24 ans lisaient un journal tous les jours ou presque. En 2008, ils n'étaient plus que 10 % selon l'enquête « Les pratiques culturelles des Français », du ministère de la Culture et de la Communication.
La télévision est encore regardée deux heures et quarante-deux minutes par jour par les 15-24 ans selon Médiamétrie. Pour ces «digital natives», rien ne vaut cependant Internet – un média proche, accessible, omniprésent. Toujours selon Médiamétrie, les jeunes vivent dans des foyers suréquipés en écrans (6,4 en moyenne – télés, ordinateurs, tablettes, smartphones...). Une large majorité d'entre eux suit l'actualité via son PC. Un tiers le fait sur son téléphone.
Facebook
Dans un contexte de méfiance quasi généralisée vis à vis des médias, l'atout de Facebook : la fonction de recommandation, qui remet un peu d'ordre dans un foisonnement numérique légèrement bordélique.
Point de vue intéressant de la sociologue Sylvie Octobre (auteure de Deux pouces et des neurones. Les cultures juvéniles de l'ère médiatique à l'ère numérique, édité par le ministère de la Culture et de la Communication, 2014): Les jeunes adultes délaissent les papiers «politique», «éco» et «société», pour se concentrer sur les rubriques «loisirs», «médias», «sport» et «consommation» > « Ils suivent assez peu les informations générales mais développent des compétences poussées dans des domaines de connaissance très spécialisés, qui constituent des îlots bien distincts les uns des autres », dit la sociologue.