La fonction journalistique ne disparaît pas, elle se morcelle. Espérons pour le meilleur Cela n’était pas plus concevable que d’assister
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“La recherche continue du meilleur référencement sur Google, qui amène à employer certains mots-clés, change tous les commandements du journaliste et la conception même de l’analyse journalistique qui va avoir tendance à se conformer à ce qu’attend l’algorithme”, note Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde, aujourd’hui chez Slate.fr, également présent au débat . “C’est pour cela que Lemonde.fr marche mieux que Liberation.fr” affirme un observateur qui garde comme exemple en tête le jour du décès de Georges Simenon : “Le Monde avait titré “Simenon est mort”, Libération “Maigret a cassé sa pipe”, et bien sûr c’est le premier qui a explosé les scores de référencement, malgré la beauté du titre de son concurrent.”
Résultat, une répartition des tâches qui évolue, des "esclaves" précaires à l'élite du journalisme en passant par les datajournalistes très prisés et les journalistes qui se retrouveront à la frontière du journalisme et de la communication.