PARIS (Reuters) - Deux journalistes ukrainiens ont été enlevés par des hommes en uniforme non identifiés, annonce lundi Reporters sans frontières (RSF). Olena ...
Béatrice D.'s insight:
"La Crimée est en train de devenir une zone de non-droit aux mains de bandes armées dont l'anonymat renforce l'impunité. La fréquence des attaques délibérées contre les journalistes et l’ampleur de la censure semblent traduire une volonté délibérée de transformer la région en un trou noir de l’information", a indiqué Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF, qui a demandé la libération immédiate des journalistes enlevées.
L'organisme Reporters sans frontières (RSF) propose que les attaques contre les journalistes soient considérées comme des crimes de guerre par la Cour pénale...
Béatrice D.'s insight:
Jusqu'à maintenant, plus de 50 journalistes ont perdu la vie en 2013. Environ 90% de ces assassinats demeurent impunis.
Mais les choses bougent: Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu des discussions informelles, vendredi, à propos de la protection des travailleurs de l'information.La proposition de RSF sera-t-elle entendue?
"Est-ce que les journalistes doivent simplement travailler dans les zones (...) où tout le monde va bien ?", demande samedi Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, sur le plateau de LCI.
Béatrice D.'s insight:
Après l'assassinat de deux journalistes au Mali comme après l'enlèvement de quatre journalistes en Syrie, le secrétaire général de RSF avaient observé des commentaires délirants sur internet à propos de la pseudo quête de gloire insensée des journalistes dans des zones à risques. Sur le plateau de LCI, il remet les choses à leur place.
Selon le bilan annuel publié par Reporters sans frontières, la victime type est un homme issu de la presse écrite, basé au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord.
Béatrice D.'s insight:
"En 2013, 71 journalistes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, un chiffre moins élevé qu'en 2012, mais qui s'accompagne d'une augmentation "importante" des enlèvements (87), selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) publié mercredi 18 décembre dans son bilan annuel des violations de la liberté de l'information."
A chaque fois qu'un journaliste est visé, c'est la liberté de la presse et les fondements de la démocratie qui sont attaqués.
Le journalisme est 'menacé de mort' dans les zones contrôlées par la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), active dans l'Est de la République démocratique du Congo, a estimé vendredi Reporters sans frontières (RSF).
Béatrice D.'s insight:
"Le paysage médiatique dans les territoires sous contrôle du M23 est marqué par les menaces, la censure, le contrôle des lignes éditoriales, la prise en otages de médias et parfois les enlèvements de journalistes", écrit dans un rapport RSF, qui a déjà interpellé la rébellion sur des accusations similaires dans le passé. "Notre mouvement est dirigé par un ancien journaliste, porte-parole et attaché de presse (Bertrand Bisimwa). Je peux vous garantir que nous voulons des médias libres, nous voulons que ceux qui nous critiquent puissent s'exprimer", rétorque René Abandi, chargé des relations extérieures du M23, qui a démenti les accusations de RSF .
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Eh bien, c'est pas glorieux!