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Alors qu’ils dépendent de la publicité, les médias en ligne imaginent déjà de nouveaux outils d'analyse pour comprendre leur audience et ses habitudes de consommation. 
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Béatrice D.'s insight:
http://humeursnumeriques.wordpress.com s'épanche sur Mediapart. L'occasion d'un coup de gueule contre Melty.fr et ses multiples déclinaisons, Fashion, Style, Buzz, Food, etc... sites d'infos sur lesquels les rédacteurs pigistes sont payés au nombre de pages vues. Vive le retour du travail à la tâche!
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Béatrice D.'s insight:
Alors que la presse papier est en grande difficulté, c'est par le digital que de nouveaux acteurs émergent en France et tentent de trouver de nouveaux modèles de presse écrite. Ces entreprises se nomment pour les plus connues : Melty, MinuteBuzz et Mediapart. Leur modèle économique détaillé ici.
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Pour ses infos racoleuses, son fulgurant succès et son talent pour «faire le buzz» sur les réseaux sociaux, le site BuzzFeed, bientôt en français, suscite à la fois...
Béatrice D.'s insight:
Malgré ses infos jugées superficielles, les sites sérieux reconnaissent tous que BuzzFeed a créé un nouveau style de lecture idéal pour internet. Et en plus, il est rentable. Les réactions de Melty, Slate.fr et Rue 89.
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Les sujets insolites ont toujours beaucoup de succès sur la toile. Un tel engouement peut surprendre, mais ce genre d’information est valorisé sur Internet, car elle circule rapidement.
Béatrice D.'s insight:
Aux Etats-Unis, Buzzfeed bat des records d’audiences, en mélangeant informations people, insolites et d’actualité. Upworthy suit le même modèle, mais avec une variante, il publie des contenus trouvés sur Internet et non pas les siens propres. MinuteBuzz.com, et Melty occupent une place similaire en France. Et pour cause, L’insolite devient viral très vite.
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Alors que les sites du groupe Melty sont en plein développement, ce succès interroge sur le rapport entre les journalistes et leurs lecteurs.
Béatrice D.'s insight:
Melty produit énormément de contenus par rapport à des sites d'information qui disposent de plus de moyens. Et pour y parvenir, il s'est calé sur le modèle qui a fait le succès des premières fermes à contenus : des contributeurs nombreux et peu rémunérés. Résultat: Près de 14 millions de visiteurs uniques en avril 2013, et un chiffre d'affaires qui pourrait avoir atteint 3 millions d'euros en 2012, contre 1,1 million en 2011. Le risque: la qualité des informations traitées, vite, par des pigistes mal payés et des stagiaires en grand nombre.
Julien Francois's curator insight,
May 31, 2013 6:16 AM
Les fermes de contenus viennent bouleverser le paysage médiatique online. Non, en matière de journalisme et de création de contenus, productivité ne rime pas toujours avec qualité. |
Extraits
> Les médias peuvent payer pour avoir de l’audience en achetant des mots-clefs à Google pour faire remonter leurs articles dans le moteur de recherche.
> « Produire du contenu en fonction des mesures d'audience peut être intéressant », nuance Alice Antheaume.
> Le lectorat des sites du même style que Melty a un grand défaut : il picore des articles à droite à gauche, mais ne reste pas sur le site. Et c’est justement ce que les sites d’informations veulent éviter désormais.
> Du web du clic au web de l'attention.
> « Le temps passé sur les sites, l'engagement, l'audience, la fidélité à un site sont des indicateurs au moins aussi importants que les visiteurs uniques, si ce n'est plus », soutient Erwann Gaucher.
> « on pourra bientôt pister notre lecteur avec précision sur sa circulation sur le site», déclare Eric Mettout, de L’Express. Pour cela, les rédactions incitent déjà les lecteurs à s’inscrire, à s’identifier avec un compte Facebook ou Twitter, et misent de plus en plus sur les cookies [+]pour mieux comprendre leur consommation d’informations en ligne: « le but est de comprendre quel type de contenu le lecteur veut et surtout à quel moment il le veut. »
> Le Monde collecterait un nombre impressionnant de données, le tout sans en avertir ses utilisateurs.
Conclusion d'Alice Antheaume
À l’avenir prédit Alice Antheaume, « on pourra anticiper la temporalité de chaque personne dans sa vie quotidienne et donc à quel moment elle a besoin de quoi. Quelqu'un qui travaille de nuit n'a pas les mêmes horaires de consultation que les autres, ajoute-t-elle, il faudra lui fournir les informations qu’il veut à ce moment-là. » Réussir à fournir à son lecteur l’information dont il a besoin tout en s’adaptant à son rythme de vie, c’est tout l’enjeu auquel devront répondre les rédactions.