LE SCAN - Invitée à une conférence du Front national, une journaliste n'a pas pu y accéder suite à des «consignes de la direction», lui a-t-on signifié.
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Pour Marine Turchi, spécialiste de l'extrême droite à Mediapart, la raison invoquée était: «ce ne sont pas des journalistes, ce sont des flics. On ne convoque pas la police à nos conférences de presse».
David Rachline, un journaliste de L'Express qui avait rappelé dans ses articles des moments jugés gênants sur le passé du candidat victorieux Fréjus avait lui aussi était évincé d'une conférence de presse au soir du 2e tour des municipales. Le frontiste avait alors justifié cela par un «mouvement d'humeur». Même cause, même conséquence pour Le Petit journal de Yann Barthès accusé de mener "un combat politique" contre le FN, ou contre un photographe de l'AFP accusé d'avoir diffusé des photos de Marine Le Pen que cette dernière trouvait «laides» et «aberrantes».
Contrôler totalement la presse, comment ça s'appelle déjà? Une dictature? Ah, c'est ça! Beau programme!