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Joshua Benton, ex-journaliste et directeur du Nieman Lab à Harvard, analyse les méthodes des organes de presse face la crise. Un regard sans concession.
Via Grégory Leclerc
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Rescooped by Béatrice D. from Veille medias |
Scoop.it!
Via Grégory Leclerc
Béatrice D.'s insight:
Très longue interview d'une ancien journaliste d’investigation multiprimé, Joshua Benton, 38 ans,qui porte un regard souvent sévère, mais non dénué d’enthousiasme, sur l’avenir de la presse. Au passage, on apprend que le New York Times s’apprête à lancer une édition en portugais au Brésil, preuve que tout ne va pas si mal pour les journaux qui ont les moyens d'investir, un contenu de qualité, et/ou un lectorat global, comme le New Yorks Times donc, mais aussi des "marques" comme le Guardian, la BBC, Bloomberg ou le Wall Street Journal.
Attention, prenez une profonde inspiration avant de le lire. On ressort de cette interview légèrement démoralisé ....
"Les hedge funds qui étudient les journaux les appellent désormais des «actifs qui se déprécient». Ils génèrent toujours du profit, mais chaque année un peu moins, et cela quand même au prix de coupes budgétaires. Y aura-t-il encore des journaux dans dix ans? Je ne sais pas. Je pense qu’il y aura encore des entreprises de presse qui en auront conservé le nom, et qui auront peut-être une déclinaison papier, comme par exemple un magazine de fin de semaine de qualité, mais ils produiront l’essentiel, voire tout leur contenu pour le web. Qu’il y ait encore des quotidiens tels qu’on les connaît aujourd’hui, je ne pense pas."