Après le rachat traumatique du « Washington Post » l’été dernier par le milliardaire de la netéconomie, Jeff Bezos, la réflexion sur les chances de survie de la presse écrite fait rage aux Etats-Unis.
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Comment John R. MacArthur, directeur du « Harper’s », le plus ancien mensuel américain et l’un des plus prestigieux au monde, voit l'avenir de la presse? Extrait d'un plaidoyer très intéressant :
"Je me suis tout de suite méfié, à la fin des années 1990, en entendant internet être vanté comme l’avenir des médias écrits, en raison de la capacité de la Toile à enfreindre gravement le droit d’auteur. Mais ce qui me dérangeait le plus comme éditeur et écrivain était l’horrible transformation de l’écriture elle-même, le changement de la prose et de la poésie en quelque chose nommé « contenu ». Tout d’un coup, mes confrères et concurrents étaient en train de réduire de belles phrases et de bons articles au rang de vis et de boulons. Non seulement « contenu » est un mot vide et insultant, mais de plus la plupart des éditeurs se proposaient de le donner gratuitement afin d’obtenir plus de publicité."