Les médias face à leur destin

Extrait

"Au niveau social, le plan de départs volontaires visant à faire partir 600 équivalents temps plein sera lancé le mois prochain. Il permettra de ramener le nombre de salariés sous la barre des 10.000, à 9.700. Dans un contexte où les ressources financières du groupe sont sous pression (recettes publicitaires inférieures aux prévisions, subvention publique rabotée), France Télévisions devait couper dans ses effectifs, dont la charge financière (900 millions d'euros par an) représente un tiers de son budget."

Le Editors' Lab - Paris devait acueuillir les équipes suivantes: France 24, francetv info, France 3, L'Express, Le Monde, Le Parisien, Streetpress, et Radio France.

A part France TV, Le Parisien et L'Express, trop d'équipes manquaient à l'appel hier pour organiser les Hackdays dont le but était de développer des applications et outils journalistiques innovants. 

Avant même de grenouiller, les grenouilles françaises se croient elles aussi grosses que le boeuf?

Rémy Pflimlin a demandé «quelques spots entre 20 heures et 21 heures», afin de faire face aux difficultés de financement. Il y a déjà plusieurs semaines, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, avait expliqué ne pas être favorable au retour de la pub le soir. La proposition de Rémy Pflimlin, sur un laps de temps d'une heure, pourrait apparaître comme un compromis face à la baisse des recettes publicitaires dans un marché en crise.

Les producteurs, l'Elysée, le gouvernement, le Parlement, le CSA, les syndicats... Le mécontentement se fait général et, de plus en plus, il est ouvertement exprimé. Avec une question que ne personne ne pose mais qui est dans tous les esprits : Rémy Pflimlin réussira-t-il à aller jusqu'au bout de son mandat, en août 201, à la tête de France Télévisions.

Le numérique est dangereusement absent de notre culture générale, de la maternelle à l'ENA, consate Eric Scherer qui explique pourquoi France Télévisions s'engage dans un collectif créé pour promouvoir cette grande cause nationale.

France Télévisions va utiliser des drones, pour la première fois, à l’occasion du Tour de France cet été. Alors, droniste, un nouveau déboucher pour les journalistes? Raphaël Labbé, directeur de l’innovation du groupe Express Roularta, donne la définition de ce nouveau métier: «Un "droniste" (mélange de drone et de journaliste, ndlr) c’est 60 % drone, 30 % vidéo, 10 % journaliste».

Ah, 10%! Les dronistes auront droit à 10% des avantages de la carte de presse alors?!

A lire également cet article de L'Orient le jour:

http://www.lorientlejour.com/article/818265/le-drone-journalisme-fait-ses-debuts-dans-les-redactions-francaises.html

Et cet article paru dans Le Quotidien avec un point de vue intéressant de Eric Dupin, qui vient de lancer le site www.smartdrones.fr:

http://www.lequotidien.lu/index.php?news=45726

Quoi qu'il en soit, le buzz dans les médias montre que les drones interpellent.

Ripper, dans le jargon, cela veut dire subtiliser une vidéo produite par un autre pour l’intégrer dans son lecteur. Chaînes et sites d'info profitent d'une législation floue pour développer “l’encodage sauvage”.

“Leur logique n’est pas d’avoir l’info”, décrypte Célia Meriguet,

rédactrice en chef de France TV Info, “mais d’avoir la vidéo dans leur lecteur” pour y bénéficier de 100% des revenus provenant d’un pre-roll publicitaire.

Alice Antheaume décode ce qui se joue derrière les explications avancées.