Les médias face à leur destin

C’est le propre journal du dessinateur, La Voie de l’Oranie, qui a porté plainte en octobre contre son employé…

> 1- Mobilisation générale pour aider le caricaturiste à gagner son procès (verdict le 4 mars).

> 2 - L'aider à trouver un autre journal.

Depuis la fin du mois de juillet, les professionnels des médias algériens peuvent laisser leur avis sur le site du Ministère de la Communication concernant le projet du texte réglementaire élaboré par la Commission consultative autonome qui fixe « les modalités de délivrance de la carte nationale de journaliste professionnel » et « énonce les critères nécessaires à l'exercice du métier de journaliste professionnel ».

Qui sont ces sources anonymes qui alimentent en rumeurs certains médias algériens de la presse écrite et des sites électroniques sur le retour «imminent» du président Bouteflika en Algérie qui s’est à chaque fois révélé un flop ? Omar Berbiche s'interroge sur ce plan média qui vise à gagner du temps. Mais pour qui?

Pour Aïcha Barkaoui, chercheure, professeure à la faculté de lettres de Aïn Chok (Casablanca), «les femmes se heurtent à des possibilités d’avancement plus limitées. Les femmes ne peuvent pas monter dans la hiérarchie professionnelle, car dès qu’elles sont recrutées, on les dirige vers des emplois sans avenir».

Ce n'est pas très différent dans les médias français... malheureusement pour femmes, de quel côté de la Méditerranée que l'on se place. 

Portrait de Nabila Ramdani, qui a réussi en tant que journaliste à Londres, où on lui a donné sa chance, à l’inverse de la France. Elle intervient dans  The Guardian, The Observer, The Independent, London Evening Standard, ou encore la chaîne de télévision BBC. 

Une bonne leçon pour la France où l'on ne sait pas toujours repérer les jeunes talents, qui plus est lorsqu'ils ont des origines étrangères.

"Le pouvoir veut imposer le silence" sur la santé du chef de l'Etat, titre le quotidien francophone El Watan pour expliquer l'interdiction de parution dimanche de Mon Journal et de son pendant arabophone, Djaridati.

El-Watan a vu sa diffusion chuter de 18,59% en 2012 pour l’édition quotidienne et de 16,30% pour l’édition du week-end. La diffusion d’El Khabar a chuté de 6,66% en 2012. Celle de l’autre quotidien arabophone, Echorouk, a de son côté vu sa diffusion baisser de 5,51%. Dans ce contexte morose, Ennahar El Djadid tirerait presque les marrons du feu avec une baisse de la diffusion limitée à 2,78% en 2012.