Deux masters ouvriront en 2020, s’inspirant de l’ingéniosité du vivant avec l’intention de mieux le préserver en retour.
Par Soazig Le Nevé, 12.11.2019, mis à jour le 13.11.2019 (abonnés)
"Le bec du martin-pêcheur qui dessine la morphologie d’un train, la peau du requin imitée pour des maillots de bain, les ailes de la cigogne copiées par des avions, la peau abandonnée après la mue des cigales comme biomatériau régénérateur de tissus humains lésés : la nature est partout dans nos vies, et pas seulement comme décor.
Théorisé par la scientifique américaine Janine Benyus dans Biomimicry. Innovation Inspired By Nature (William Morrow, 1997, traduit en français en 2002, Editions Rue de l’échiquier), le biomimétisme consiste à s’inspirer de la nature pour développer des applications innovantes. Très en vogue dans les cénacles internationaux, il occupe des centaines de chercheurs et réinterroge les pratiques pédagogiques traditionnelles, largement monodisciplinaires dans l’enseignement supérieur français. En 2017, le Centre européen d’excellence en biomimétisme (Ceebios) recensait ainsi 175 équipes de recherche en France (contre 45 en 2012) mais… zéro formation diplômante."
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Crédit image : Anna Wanda Gogusey
"6 octobre : nouveau communiqué à suivre …."