Pourquoi un jardin taillé au millimètre près, de la pelouse aux haies, serait-il synonyme de réussite ? Plusieurs voix prônent un changement de paradigme dans la façon de jardiner, en laissant davantage de liberté à la nature. La biodiversité vous le rendra, assurent-elles
"Laissez pousser l’herbe, bordel… La recommandation devrait faire plaisir à plus d’un ado à qui incombe bien souvent la corvée de tondre la pelouse dans le jardin. C’est celle que répète en tout cas, depuis plusieurs années maintenant, Eric Lenoir, auteur du Petit traité du jardin punk [ed. Terre vivante], qu’il met en pratique au Flerial, son jardin expérimental de 14.000 m² dans l’Yonne.
Il n’est pas le seul à demander à y aller mollo sur la tondeuse. Le réalisateur de documentaire animalier Sylvain Lefebvre ou Jean-Louis Hemptinne, professeur d’écologie à l’Université de Toulouse et directeur de recherche CNRS du laboratoire « Evolution et diversité biologique », font le même conseil.
« Moins souvent ou plus du tout sur une partie du jardin »
L’idée n’est pas tant de ne plus jamais tondre, mais de le faire moins souvent, voire jamais sur une partie de son jardin, tempèrent-ils. « Il y a un compromis à trouver dans l’aménagement, appelle Jean-Louis Hemptinne. Entre une partie régulièrement tondue pour que les enfants puissent y jouer, et une autre où l’on laisse l’herbe pousser ou que l’on coupe seulement deux fois dans l’année. »"
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À (re)lire :
→ Jardin Punk Challenge - On lance une rébellion cet été ! - De mumons.be - 10 juillet, 23:50
→ Collection Champs d'action : Comment répondre à la crise écologique en mode positif ? Petit Traité du jardin punk - De www.terrevivante.org - 23 octobre 2018, 11:45