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Créer son potager au fil des saisons, c'est facile grâce à cette BD 100 % écolo ! Au rythme des saisons, on apprend ce qu'il faut semer et planter et quand, comment faire pousser des tomates et des pommes de terre, à quoi servent les fleurs et les abeilles, mais aussi le rôle du compost ou des orties, ou encore à construire soi-même un hôtel à insectes... De 8 à 12 ans
"... Sans oublier tout le volet communication et sensibilisation pour faire connaître aux habitants, aux particuliers, les enjeux autour de ces pollinisateurs sauvages. « L’idée, c’est qu’ils puissent aussi agir, concrètement, chez eux, en faveur de ces pollinisateurs. »" Un grand inventaire des pollinisateurs sauvages débute en Creuse et dans le Massif Central. Par Julie Ho Hoa, 04.04.2021 "Oubliez par exemple l’hôtel à insectes, très en vogue mais qui a des effets pervers. « Ces hôtels réunissent beaucoup de monde sur une petite surface donc cela génère de la concurrence, des tensions, des risques de prédation plus forts également puisqu’ils constituent un garde-manger pour les prédateurs ainsi que des risques de développement de maladies », prévient le CPIE. Réaliser des aménagements simples à l’échelle d’un jardin En revanche, de petits aménagements peuvent rendre un grand service aux pollinisateurs sauvages : « Une simple haie en bon état leur offre le gîte et le couvert, une mare avec de la végétation leur permet de faire le plein de sels minéraux, un bout de talus avec un peu de terre à nu va permettre la nidification des abeilles solitaires… »." (...) [Image] Photo Julie Ho Hoa, Agence GUERET
Il n’y a pas qu’en Australie ou en Californie que les effets dévastateurs du réchauffement climatique se font sentir. Les habitants des Deux-Sèvres ont apporté plus de 80 contributions sur la plateforme de L’Affaire du siècle. Sécheresse des cours d’eau, disparition d’insectes, morosité. Voici quelques-uns de leurs témoignages. Le Courrier de l'Ouest Propos recueillis par Camille RIVIECCIO. Publié le 18/01/2021 Sur les animaux Edwige, 51 ans, Thouars « Une cigale entendue pour la première fois par ici voici quelques années, puis deux, puis trois. Elles sont devenues courantes et sont maintenant installées. » Clément, 15 ans, Mauléon « Cette année je n’ai pas vu plus de 30 insectes dans mon jardin et dans les parcs, les hôtels à insectes sont vides. » Anita, 65 ans, Mougon « Lors de mes balades en campagne, c’est quasi le silence absolu, très peu de chants, très peu d’envols. Un crève-cœur. Ma petite fille, Charlie, ne connaîtra pas le même monde que moi… » Marie-Paule, 62 ans, Pompaire « Je ne vois plus d’hirondelles ni de grenouilles depuis 3 ans que les mares de mon secteur sont complètement asséchées en été. » Mickaël, 29 ans, Parthenay « Tous les ans avec l’arrivée du printemps, la flèche du clocher de l’église gothique à côté de chez moi devient le théâtre des acrobaties d’une colonie importante de martinets d’environ une centaine d’individus. Cette année ils ne sont pas revenus, conséquence du réchauffement climatique qui les pousse toujours plus vers le nord ? Effondrement des populations d’insectes dont ils se nourrissent ? » Edwige, 51 ans, Louzy « Plusieurs dizaines d’oisillons (hirondelles, moineaux…) trouvés morts sous les nids en 2019 sous l’effet de la chaleur, de vents violents et par manque de matériaux naturels pour leurs nids. » Valéry, 56 ans, Sainte-Radegonde « Les hivers sont plus doux. Conséquence, des insectes qui devraient disparaître l’hiver subsistent jusqu’au printemps suivant, et deviennent ainsi plus envahissants. Idem pour des mammifères qui devraient se reproduire moins vite qu’ils ne le font, comme les sangliers qui subissent moins la mortalité des jeunes l’hiver. »" [Image] Un agriculteur de Pompaire face à la sécheresse qui a détruit ses terres (photo d’illustration). | MATHIEU PAPION / CO
Les syrphes appartiennent à l’ordre des diptères, communément appelés mouches, et plus particulièrement à la famille des syrphidés. Cette famille comprend environ 500 espèces en France. Participant à la pollinisation des fleurs, certaines espèces au stade larvaire sont prédatrices de pucerons. (...) Jardiner autrement Le site de référence pour jardiner sans pesticide Accueil dans le jardin - Evitez d’utiliser tous traitements insecticides auxquels les syrphes sont très sensibles.
- Laissez se développer des plantes sauvages et semez-en éventuellement. Coquelicot, menthe, phacélie, achillée millefeuille, vipérines, pâquerette, etc. sont riches en nectar et en pollen et nourrissent les adultes. Cultivez des espèces variées de façon à étaler la période de floraison et ainsi offrir des ressources aux syrphes, du printemps (centaurée, pimprenelle, ombellifères, souci, véroniques, etc.), à l’automne (tournesol, asters, cosmos, lierre, etc.).
- Ne perturbez pas trop les bandes fleuries par des tontes.
- Conservez ou construisez des abris pour les syrphes : abris de jardin, murets, tas de feuilles, feuillages persistants, écorces fissurées, lierre, haies, fagots de tiges creuses, hôtels à insectes etc
[Image] a) Pupe de syrphe sous une feuille de rosier (Laure Derail). b) Larves de Syrphes : Syrphus sp. (Alton N. Sparks, Jr., University of Georgia, Bugwood.org.). c) Syrphus ribesii, le syrphe du groseillier (Gilles Carcassès). d) Episyrphus balteatus, le syrphe ceinturé, sur un hortensia (Gilles Carcassès).
L'hôtel à insectes du jardin est parfait pour les abeilles solitaires. Aujourd'hui, j'admire avec bonheur une osmie cornue à l'entrée d'un terrier. Mais le danger guette. Publié par Jean-Philippe Paul, 11.04.2017 - Mis à jour le 19 juillet 2017
Installé pour l’occasion, venez découvrir le jardin urbain avec un potager, un hôtel à insectes, une tour de fraisier... Et participez aux animations pour produire vous-même votre alimentation dans le respect de la biodiversité.
Un hôtel à insectes ? Quelle drôle d’idée… Pour quel type d’insectes ? Pourquoi leur faire un abri ? Avec quels matériaux ?
Le concept d’hôtel à insectes, apparu il y a une douzaine d’années en provenance d’Allemagne, a connu un grand succès dans notre pays. Aujourd’hui même les jardineries en proposent ! Cette populari...
"L'hôtel à insectes est un concept qui permet d'optimiser la présence, par la survie hivernale, des insectes qui sont souhaités dans des écosystèmes où la pollinisation et la biodiversité sont recherchées, exemple jardin potager, verger, construction haute qualité environnementale (HQE). L’été, il peut également servir de support de ponte à certaines espèces comme les abeilles maçonnes."
Par Claudine Sylvano. Sud Ouest. « [...] À cheval entre les deux départements, le rond-point et ses huit routes et chemins, est resté un lieu attractif, mais sans accueil. L'ONF a donc décidé de créer « un voyage pédagogique dans les étoiles ». À l'automne 2013 une mare naturelle a été créée à l'arrière de la maison des officiers, permettant de développer la biodiversité, refuge des espèces faunistiques et floristiques, laboratoire de plein air pour l'observation des enfants. »
« Sur 8 000 m², dans le temps, seront plantées des variétés de fruitiers anciens, deux parcelles le sont déjà, des cheminements permettent de découvrir l'ensemble des variétés et d'accéder à des tables et bancs pour accueillir le public. Sur cette surface, on trouvera aussi des prairies naturelles pour favoriser la pollinisation du verger, et sans doute un hôtel à insectes ! Le maintien du boisement forestier en régénération sera harmonisé à l'ensemble du site. »
Via Bourdoncle
Faire revenir la nature en milieu urbain : c’est le pari de Weleda, fabricant de produits pharmaceutiques et cosmétiques bio à Huningue. Une expérience menée avec ses salariés et des naturalistes. Un sentier botanique a été conçu avec l’aide de naturalistes de la Petite Camargue alsacienne et de l’Ariena (Association régionale pour l’initiation à l’environnement et à la nature en Alsace). Les salariés volontaires y ont contribué. « Il s’agit de montrer ce que chacun peut faire chez soi pour faire revenir la nature en ville », dit Gilles Lematte : pose de nichoirs et d’hôtels à insectes, maintien de haies et de bosquets sauvages, ensemencement de prairies fleuries, plantation d’arbres fruitiers à hautes tiges, construction plein sud d’un mur de pierres sèches pour les lézards… Ce sentier est jalonné de douze étapes et d’autant de panneaux explicatifs sur la faune et de la flore locales. Une plaquette recense quelque 150 espèces présentes sur le site : des renardeaux nés dans l’un des deux terriers creusés dans un trou d’excavation aux rouges-queues à front blanc attirés par de vieux cerisiers, en passant par la buse variable et le faucon crécerelle qui chassent au-dessus de la prairie, ou le pigeon ramier qui niche dans le bosquet laissé intact. Un sentier pédagogique, maillon de la trame verte et bleue, qui passe par le coin de compostage des déchets végétaux des récoltes et macérations, par le verger où tables et bancs invitent à la pause, au ressourcement dans les effluves des acacias en fleurs et des préparations biodynamiques. Avec en fond sonore les chants d’oiseaux et les bourdonnements des abeilles des ruches de Franck Leiby, apiculteur d’Uffheim : « Les abeilles se plaisent ici, une seule ruche sur douze est morte cet hiver. » Tout un symbole pour cette entreprise dont les matières premières dépendent des pollinisateurs, mais aussi pour toute la société : 71 % des plantes alimentaires de la planète sont pollinisées par les abeilles…
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... L’insectodrome présente des zones bordées de murets de pierre sèche ou de bois, plantées de fleurs et de plantes des garrigues choisies pour leur capacité à attirer des insectes, avec une exposition permanente de nichoirs (ou hôtel à insectes). Les insectes selon leur espèce vont investir soit des trous dans les murs ou les branches, soit des tubes de cannes de Provence (trouvées au bord du Gardon) placées dans les nichoirs ou s’enfouir dans le sable. Dimanche 22 mai 2016 - Sortie insectes - La Zébrine, patrimoine Arpaillargues-Aureilhac "Le site est beau et didactique. Les nichoirs, sortes de totems ou de cabanes, s’intègrent très bien à cet espace de garrigue, leur mission est de dynamiser le développement des insectes. Ils sont placés au milieu d’une diversité de plantes qui fournissent le nectar utile à leur croissance. Le Fenouil ou autres plantes légères comme la férule attirent le Machaon, superbe papillon porte-queue, le Panicaut (aux feuilles épineuses). Le Buplèvre, la Céphalaire, la Scabieuse, le Pissenlit, la Rue, la Sauge… en attirent d’autres. Du bois mort au niveau du sol sert d’abri et de nourriture aux larves du Rhinocéros (scarabée)." (...)
Chaque mois, « La Matinale » vous propose une série de gestes à adopter pour réduire votre impact sur la planète. Par Jean-Michel Normand Publié aujourd’hui à 00h12, mis à jour à 19h09 (abonnés)
Anthony Bazin a eu l'idée de végétaliser sa rue. Aujourd'hui, ils sont 17 voisins à se retrouver pour jardiner. Par Isabelle Morand, 06/09/2020) "... Après les plantations sont venus d’autres aménagements comme un grand hôtel à insectes construit avec des vieux volets, des planches oubliées, et le fleurissement de l'ancienne voie de chemin de fer transformée en voie verte. Chacun est venu avec ses matériaux de récup'. L’objectif d’Anthony et de ses voisins aujourd’hui : poursuivre les plantations à l’intérieur du quartier, et végétaliser d’autres rues alentours. Vous pouvez suivre Anthony Bazin sur sa page Facebook. L'occasion de découvrir son jardin de Bésignoles, une vraie pépite exotique en Ardèche.
Agnès Dominique, artisan du Moulin à Bois de Labège, a conçu dans le strict respect des normes en usage des nids en bois adapté à la plupart des volatiles de nos contrées. La gamme s'élargit régulièrement avec notamment des hôtels à insectes, abeilles, coccinelles, papillons. Ces équipements favorisent l'installation des espèces utiles à la bonne santé de la végétation. Ce type d'habitat écologique permettra aux jardins d'exprimer pleinement leur beauté florale en conjugaison avec une faune en adéquation avec son environnement. Agnès a donc décidé de compléter sa gamme de produits maison pour oiseaux et insectes (...)
"[...] Privilégiez des plantes mellifères (produisant du nectar pour les insectes et les oiseaux) et indigènes (qui poussent naturellement dans la région) [...] plus coloré ! Faites vivre vos espaces verts ! La biodiversité, ce sont aussi les oiseaux et les insectes : n’hésitez pas à installer des mangeoires, des nichoirs, des hôtels à insectes [...]"
L'objectif est d'abord, pour les jardiniers, de favoriser les espèces d'insectes auxiliaires, précieux alliés pour lutter contre les parasites des plantes. Ce n'est pas tout à fait de la lutte biologique intégrée, très utilisée en culture biologique et notamment dans le centre horticole de la ville, mais presque. Il ne s'agit pas d'introduire artificiellement des populations d'insectes bénéfiques, mais de les attirer et de les encourager à rester, afin qu'ils se nourrissent des espèces nuisibles, tout en assurant la pollinisation. Ils participent aussi à la fertilisation du sol. L'autre avantage est que cette méthode contribue à favoriser la biodiversité locale et à rétablir l'équilibre de la chaîne alimentaire.
Par Lorène Lavocat. Reporterre. « Ça y est ! J'ai compris ce qu'est la permaculture ! »
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« [...] Les buttes de terre noire débordent de verdure : une abeille n’y retrouverait pas ses petits, entre la consoude, les carottes, les laitues, et les pois-chiches. Un bazar végétal pourtant savamment organisé : les plantes amies se retrouvent côte à côte, celles qui ont besoin d’ombre se déploient à l’abri du feuillage... Plus loin, une petite mare bordée de fleurs et un hôtel à insectes invitent les alliés des jardins à s’installer ici. »
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Sans les pollinisateurs, les prédateurs et les recycleurs, le jardinier est condamné. Au potager, plusieurs insectes sont des auxiliaires vitaux.
[Image] « Christian Rougeron et les Jardiniers d’Auvergne exploitent un jardin expérimental à Ennezat. Le compost fourmille de vie (avec notamment de nombreux vers). Leur parcelle accueille également un hôtel à insectes. Un petit coin de paradis pour les coccinelles et autres auxiliaires. »
Par Fabrice Mina. La Montagne. « [...] Suite aux problèmes financiers rencontrés par les Jardiniers de France, une grande majorité de passionnés a décidé de poursuivre l'aventure sans l'appui du siège situé à Valenciennes. Ainsi est née l'association des Jardiniers des pays d'Auvergne, qui regroupe 25 clubs (essentiellement dans le Puy-de-Dôme) et 650 adhérents. »
Apis Bruoc Sella. « La mode est actuellement à la fabrication d'hôtels à insectes, gigantesques dispositifs à base de palettes ou de caisses de bois remplies de tout un tas de branches, tiges creuses, briques, etc. Si ces hôtels présentent un grand intérêt pédagogique (dans les écoles, par exemple), nous les déconseillons chez les particuliers, où des petits nichoirs devraient être préférés »
« En effet, les hôtels, comme leur nom l'indique, vont concentrer les abeilles au même endroit, les rendant finalement plus fragiles et plus exposées aux prédateurs (oiseaux insectivores qui y trouvent un véritable buffet à volonté !), insectes parasites des abeilles solitaires, comme les abeilles et guêpes dites coucous, ainsi que d'autres maladies potentielles. »
« Au jardin, on choisira donc d'installer plusieurs petits nichoirs différents, dans des endroits variés »
« Enfin, pour protéger les hôtels existants des oiseaux, on pourra toujours y installer par un fin treillis type "cage à poules", à environ 5 centimètres des nids. »
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