Par Aurélie Sobocinski (CNRS). Reporterre. « Le boom de l'agriculture urbaine »
« Toits cultivés, jardins partagés, friches exploitées… Une déferlante verte aux formats nouveaux gagne aujourd’hui le cœur des villes de l’Hexagone et d’Europe, après avoir déjà conquis l’Amérique du Nord. En Île-de-France, de premiers recensements font ainsi apparaître que la surface totale des jardins associatifs pourrait atteindre celle de la surface de maraîchage professionnel ! Et à Marseille, on compte un millier de petites parcelles où sont cultivés des légumes potagers sur une trentaine d’hectares. Loin des canons agricoles classiques, lové dans les plus petits interstices de parfois quelques mètres carrés, le phénomène intrigue les scientifiques. Que cache cette multiplication d’expérimentations entre béton et bitume ? Effet de mode ou mouvement durable ? »
« Pour essayer de mieux saisir le phénomène, le programme Jassur (Jardins associatifs urbains et villes durables), financé par l’Agence nationale de la recherche, a été lancé en janvier 2013. Car l’agriculture urbaine, dont la définition même varie selon les continents, est un sujet plus complexe qu’il n’y paraît : [...] »
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Source : CNRS
[Image] Les jardins ouvriers et familiaux du Castellas, dans le XVe arrondissement de Marseille, comptent 243 potagers avec leur cabane à outils.
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« Le programme Jassur est porté par un consortium de douze partenaires de la recherche et du monde associatif dans sept agglomérations françaises (Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris et Toulouse). »
« L’un des principaux objectifs du programme Jassur consiste aujourd’hui à quantifier précisément la valeur productive de ces jardins urbains. »