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Symposium International Du Cercle De Philosophie De La Nature
Via dm
"Une édition où conversent les écrivains avec d'autres penseurs et praticiens : philosophes, biologistes, historiens, psychothérapeutes…" Les Champs Libres > À consulter en ligne > Jardins d'hiver "Pour visionner les rencontres filmées, écouter les podcasts et réagir en ligne, rendez-vous dès le 6 février ici même sur cette page et sur les réseaux sociaux des Champs Libres avec le hashtag #JDH21." - Le 6/2 à 17h45, participez à la rencontre entre Pierre Ducrozet et Olivier Remaud
[via] Actes Sud sur Twitter, 31.01.2021 https://twitter.com/ActesSud/status/1355908701647904768
La police et la gendarmerie pourront ficher les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé au nom de la sûreté de l’État, a confirmé lundi 4 janvier le Conseil d’État, rejetant les requêtes de syndicats qui dénonçaient la “dangerosité” de ces fichiers. AFP, 04.01.2021 Les personnes morales et associations également visées Les décrets, publiés le 4 décembre après un avis favorable du Conseil d’État, autorisent policiers et gendarmes à faire mention des “opinions politiques”, des “convictions philosophiques et religieuses”, et de “l’appartenance syndicale” de leurs cibles, alors que les précédents textes se limitaient à recenser des “activités”. Identifiants, photos et commentaires postés sur les réseaux sociaux y seront aussi listés, tout comme les troubles psychologiques et psychiatriques “révélant une dangerosité particulière”. Outre les personnes physiques, les “personnes morales”, telles que les associations, sont également visées. Dans le détail, les décrets portent sur trois fichiers: le Pasp (prévention des atteintes à la sécurité publique) de la police; le Gipasp (gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) des gendarmes et l’EASP (enquêtes administratives liées à la sécurité publique) utilisé avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles.
Parmi les images les plus marquantes de la période du confinement, il y a celles des animaux sauvages investissant librement les villes désertées par les humains. Mais si le phénomène s’est alors amplifié, il n’est pas vraiment nouveau. Le Journal des idées par Jacques Munier Le 04/09/2020 "C’est ce que souligne Joëlle Zask dans un livre qui vient de paraître sous le titre Zoocities – Des animaux sauvages dans la ville (Premier Parallèle). D’après elle, ils seraient de plus en nombreux à s’introduire dans le milieu urbain en quête d’un nouvel habitat alors que le leur se dégrade à grande vitesse et que les villes, quant à elles, reverdissent. « Des renards dans les jardins de Londres, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York » : « il suffit qu’un canard se dandine sur un passage clouté pour que nos représentations les plus ancrées soient remises en question » – relève la philosophe. Qui postule « une ville multispéciste qui ne serait plus pensée contre eux, ni d’ailleurs pour eux, mais avec eux ». Car il y a belle lurette que nous coexistons en milieu urbain sans le savoir. À Paris plus de mille cinq cents espèces ont été recensées, dont des mammifères, des reptiles, des amphibiens, des crustacés et même des méduses dans la Seine. Certaines espèces ont d’ailleurs déjà plié bagage, comme les grillons du métro, arrivés il y a une centaine d’années à bord de cageots de légumes, et qui ont trouvé là un écosystème idéal, à température constante. Mais le remplacement du ballast, qui conservait la chaleur, par du béton froid et surtout l’interdiction de fumer qui les priva de leur nourriture principale – le mégot – mit fin à cette cohabitation qui pouvait à l’occasion enchanter le parcours des passagers en évoquant un coin de campagne ensoleillé entre deux stations." (...) ___________________________________________ via Munier Jacques sur Twitter, 04.09.2020 : "Des animaux dans la ville : @JoelleZask plaide pour « une ville multispéciste qui ne serait plus pensée contre eux, ni d’ailleurs pour eux, mais avec eux »... Avec la revue @SalamandreNET et les moineaux de Paris, pierrots solaires" https://twitter.com/jacques_munier/status/1301766991829753858
Portrait de Michel Serres, ayant trouvé sa voie de philosophe après le choc d'Hiroshima et toujours animé du besoin de « passer partout », trouvant alors là le contemporain... Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth, 05.07.2019 - Réécoute : Le contrat naturel à partir de 42:00
Si la disparition de la nature en ville est récente, les tentatives de réintroduction sont loin d’être toutes concluantes. Publié le 24.01.2018 extrait de l’ouvrage collectif « La ville rêvée des philosophes », qui vient de paraître aux éditions Philosophie magazine. Les propos de cet entretien entre Catherine Larrère et Philippe Madec ont été recueillis par Michel Eltchaninoff.
Cette journée est organisée dans le cadre du séminaire Philosophie & Biologie de l'université de Bordeaux et de l'axe transversal Biodiversité et société de l'Unité mixte de recherche Biogeco (Inra - université de Bordeaux). Université de Bordeaux, le 13 déc 2016 Au programme - Les plantes sont-elles malades ?, Marie-Laure Loustau, UMR Biogeco, Inra, Université de Bordeaux
- Les différents types de modèles savants de la maladie des plantes à l'époque moderne, Gilles Denis, UMR Savoirs Textes Langage, CNRS, Universités Lille 1 et Lille 3
- Les plantes cultivées cachent-elles la forêt ? Un coup d'œil génétique, Sophie Gerber, UMR Biogeco, Inra, Université de Bordeaux
- La plante, un holobionte ? Une approche critique, Marc-André Selosse, Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, Universités de Gdansk (Pologne) & Viçosa (Brésil)
- Les semences entre critique et expérience, Élise Demeulenaere, Muséum national d’Histoire naturelle, Paris
- Quels sont les enjeux d'une réflexion philosophique sur le végétal ?, Quentin Hiernaux, FNRS, Université Libre de Bruxelles
Les Éditions de Minuit. « Revue Critique » Critique n° 803 : Vivants minuscules 2014 96 p. 11,50 € ISBN : 9782707323736
Sommaire
Présentation
Thierry HOQUET : Le philosophe à Lilliput Jean-Marc Drouin, Philosophie de l’insecte
Olivier SUREL : Jakob von Uexküll. Une ontologie des milieux Jakob von Uexküll, Milieu animal et milieu humain
Karine PRÉVOT : Symbioses microbiennes, ou comment des êtres minuscules font l’individu
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entretien
Horacio CASSINELLI : « Je considère le Louvre comme un vaste insectarium » Entretien réalisé par Thierry HOQUET
Horacio CASSINELLI, « Mariposas », découpages, 2010. « Scaravinci », acrylique sur scarabées, 2012. Goliathus Scallasonassis, acrylique sur scarabées, 2010. Psycholeoptère Leigholiathus, acrylique sur scarabées, 2010. Mermécolion, stylo à bille, 2012.
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Annamaria CONTINI : Les chemins du politique dans la morale de Guyau Jean-Marie Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction
Andrei MINZETANU : Traces scolaires Catherine Robson, Heart Beats. Everyday Life and the Memorized Poem
Jean-Philippe ANTOINE : Un Moderne médiéval ? Alexander Nagel, Medieval Modern. Art out of Time
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L’Écologie profonde est une philosophie trop souvent attaquée par la droite qui la nomme « deep ecology » sans la connaître ! Comme le précise Roland de MILLER, la notion d’écologie profonde a été forgée en 1973 par le norvégien Arne Naess. Sa pierre angulaire est la valeur intrinsèque à donner à toute forme de vie, ce qui s’oppose à une vision utilitariste du monde par les humains. C’est une expression conçue pour critiquer l’écologie superficielle du type écoblanchiment et autres greenwashing mis en place par les entreprises et les politiciens. Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie (JNE) Publié le 23 février 2021
Avec une périodicité de dix-sept ans, les cigales qui s’apprêtent à s’éveiller cette année ont la durée de vie larvaire la plus longue de toute l’espèce ! C’est donc un petit événement, qui n’aurait sans doute pas laissé indifférent… Platon. Dans le Phèdre, Socrate raconte en effet un mythe à leur sujet : ces insectes seraient la réincarnation de pré-humains morts d’avoir trop chanté. Philosophie Magazine - Monde animal - Le réveil des cigales Ariane Nicolas publié le 29 janvier 2021 (...) Zombies platoniciens ? "Ces cigales s’exhumant brusquement seraient-elles… des zombies ? Dans un mythe rapporté par Socrate dans le Phèdre, Platon raconte que les cigales sont des réincarnations d’humains primitifs qui auraient vécu dans des temps immémoriaux et se seraient laissé mourir sans s’en rendre compte, à force de chanter. Voici son récit : « Jadis, les cigales étaient des hommes, ceux qui existèrent avant que ne naissent les Muses. Puis, quand les Muses furent nées et que leur chant eu commencé, de se faire entendre, certains des hommes de ce temps-là furent, raconte-t-on, à ce point mis par le plaisir hors d’eux-mêmes que de chanter leur fit négliger de manger et boire, si bien qu’ils moururent sans s’en apercevoir. C’est de ces hommes que, par la suite, a surgi la race des cigales. »" (...)
... À la fois esthétique, éthique, économique, politique et ontologique, nourri d'art, d'entomologie, de culture populaire et des derniers développements de la pensée contemporaine, le Livre des larves est une traversée fascinante de l'espace paradoxal où naissent et croissent les larves, et où s'effondrent les évidences les mieux partagées à propos de ce que nous croyons être. Car nous ne sommes rien d'autre, en réalité, qu'une larve qui a réussi. Les Livres de Philosophie, 27.09.2020
Catherine Larrère est philosophe, et Raphaël Larrère agronome et sociologue. Tous deux spécialistes des questions d'environnement et d'éthique, ils viennent de publier Le Pire n'est pas certain, essai sur l'aveuglement catastrophiste (édition Premier Parallèle, Paris 2020, 18€). Publié le 14.09.2020 Pourquoi lire ce livre ? - d'abord, parce qu'en effet, "le pire n'est pas certain", comme on le comprend mieux en lisant : les auteurs, connus pour leur engagement dans la réflexion et les actions environnementales depuis des décennies, ne sont pas du genre à cacher les problèmes ou à tomber dans l'optimisme béat. Mais ils expliquent, en se fondant sur une lecture écologique et une réflexion rigoureuse sur notre histoire récente, que les conséquences en effet redoutables du changement climatique, de l'érosion de la biodiversité, des pollutions diverses, ne prennent pas la forme d'une apocalypse à date programmable (2030, pour certains...) : elles correspondent à des situations, des histoires, des visions prospectives très variables et différentes, qu'il faut regarder avec lucidité pour y faire face ;
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ensuite, parce qu'on sort de cette lecture en se disant que le pire, comme le meilleur, dépend de l'action politique de l'humanité, au sens le plus noble du mot politique : la manière de se préoccuper de la vie de la société. Les auteurs reprochent avec vigueur à certains "collapsologues" leur regard dénué de toute réflexion collective sur ce qu'il faudrait faire, ou ce qu'on pourrait faire, pour éviter les catastrophes prévisibles : le meilleur moyen de rendre le pire certain est de ne rien faire pour l'empêcher, et de se contenter de préparer la niche individuelle assurant sa propre survie dans le monde d'après, comme dans un mauvais film de science fiction. C'est donc un appel à l'action que nous lancent Catherine Larrère et Raphaël Larrère, habitués à nous éclairer et à stimuler nos réflexions. Ajoutons que cet ouvrage, petit par le volume mais pas par les sujets abordés, est très facile à lire : pas de jargon philosophique ou sociologique qui le réserverait à des intellectuels de salon. Si vous voulez mieux comprendre notre monde, et ce qu'on peut ou doit faire pour le rendre meilleur, lisez ce livre... L’écologie ne doit pas se laisser absorber dans un courant qui, finalement, dessert ses objectifs. Le Pire n'est pas certain Essai sur l'aveuglement catastrophiste 208 pages Publié le 10 septembre 2020
Le 21 mars dernier, Éric Fottorino lançait avec François Vey et l’équipe du 1, le trimestriel, Zadig. L'idée était de « rendre lisible un pays devenu illisible, la France, et réconcilier les Français avec elle, en l’explorant sous tous ses aspects ». Un pari réussi et qui se poursuit avec la sortie demain du deuxième numéro (19 euros, codification : 02547). unionpresse.fr, 12.06.2019 "Une parution très riche une nouvelle fois, qui s'ouvre sur un grand entretien avec le philosophe Michel Serres, décédé il a quelques semaines. Le mook a voulu mettre la nature au centre de ce deuxième numéro. Et notamment le rapport des Français à la nature. « Nous en parlons beaucoup, mais n’en prenons guère soin, oubliant qu’elle nous fait vivre » analyse par exemple la rédaction. Un voyage de la Lozère à Tahiti, des Cévennes à L’Île-d’Yeu, en passant par l’Aveyron ou la Provence, à travers des reportages, des entretiens et des contributions des meilleurs spécialistes." (...)
Comment l'homme s'est mué en Homo Destructor de façon aussi dramatique et irrémédiable ? Quelles solutions et quel ultime sursaut devons-nous engager ? De cause à effets, le magazine de l'environnement par Aurélie Luneau, 09.09.2018 "À l'occasion du festival international du photo-journalisme "Visa pour l'image" qui a lieu jusqu’au 16 septembre à Perpignan, et en partenariat avec le journal Le Monde, retour sur l'enquête "Contaminations" proposée par le photographe Samuel Bollendorff et qui s’est concrétisée par un travail mené sur une année avec les journalistes des pages Planète-Sciences du Monde. Une enquête qui a marqué l'actualité de la semaine ; un tour du monde des zones rendues inhabitables par l'homme et ses industries, chimiques, minières ou encore nucléaires ; des lieux de mort, et non plus de vie, où une surmortalité effrayante sévit, faisant des victimes de plus en plus jeunes. De Anniston aux Etats-Unis à Naples en Italie, de Djerzinsk en Russie à Regencia au Brésil, en passant par Fukushima au Japon, par l'Alberta au Canada ou encore le 7ème continent au coeur du Pacifique... Regards croisés, avec Sophie Landrin et Stéphane Foucart du Monde, et le philosophe Michel Serres, professeur à Stanford University, membre de l'Académie française, dont le livre "Le Contrat naturel" paraît en version actualisée aux éditions du Pommier." (...)
Le mot biodiversité est de plus en plus présent dans notre vocabulaire. Mais bien souvent, nous ne savons pas nous même à quoi elle correspond. Pour la définir, il est nécessaire de savoir comment nous plaçons-nous par rapport à la nature.
Avec Virginie Maris, chargée de recherche au CNRS, philosophe de l’environnement basée au Centre d’Écologie Fonctionnelle Evolutive (le CEFE) à Montpellier ; et François Sarrazin, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, il mène des recherches au Centre d’Écologie et de Sciences de Conservation (CESCO) au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris.
Par Juliette Cerf - Telerama n° 3342. « Philosophie de l'insecte et Essais sur l'apparition, 2 - Jean-Marc Drouin Phalènes et Georges Didi-Huberman »
« Jean-Marc Drouin [...] historien et philosophe des sciences [...] publie aujourd'hui une trépidante Philosophie de l'insecte, qui éclaire la place que ces drôles de petites bêtes tiennent dans la nature et l'imaginaire collectif. Entre tendresse et répulsion : « Abeilles butineuses à l'avenir menacé. Sauterelles à l'appétit dévastateur. Papillons aux ailes diaprées. Moustiques vecteurs de maladies. Fourmis industrieuses et économes. Guêpes ennemies des déjeuners sur l'herbe. Coccinelles à la rondeur enfantine. » Les insectes sont partout et leur petitesse nous fascine [...] »
« [...] Parallèlement à sa lecture des textes naturalistes et entomologiques consacrés à ces mini-animaux rois du mimétisme et du camouflage, Jean-Marc Drouin se passionne pour les différentes visions politiques qu'ils ont inspirées : abeilles monarchistes et fourmis républicaines ; insectes communistes ou anarchistes ! [...] »
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