Par C. Galbrun. Réussir Vigne. « Dix associations* dont la Confédération paysanne, la FNAB, Nature et Progrès ou encore Demeter lancent une motion de soutien en faveur des vignerons qui refusent le traitement insecticide systématique contre la cicadelle de la flavescence dorée. »
« Emmanuel Giboulot, viticulteur en Côte d’Or, est convoqué au tribunal le 24 décembre prochain pour refus de traitement obligatoire dans ses vignes contre la cicadelle de la flavescence dorée. En réaction à cette convocation, dix associations apportent leur soutien à tous les viticulteurs qui refusent cette obligation qui leur est faite par arrêté préfectoral. Elles demandent l’arrêt des poursuites judiciaires envers ces viticulteurs dés lors qu’ils s’engagent dans une procédure alternative. »
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[Image] « Le traitement systèmatique contre la cicadelle de la flavescence dorée visant à l'éradication de l'insecte ne serait pas efficace, estiment les association signataires de la motion de soutien aux viticulteurs refusant cette obligation »
* Confédération paysanne, Fnab, Agir pour l’environnement, Amis de la terre, L’appel de la jeunesse, ASPRO-PNPP, Demeter, Générations futures, Mouvement de l’agriculture biodynamique, Nature et Progrès
La filière castanéicole se mobilise pour lutter contre le cynips, un insecte qui ruine les cultures sur 200 des 293 communes exploitantes dans l'île.
Originaire de Chine, le cynips est apparu en Corse en 2010.
Une souscription est en cours, elle a permis de procéder à l'acquisition de 300 torymus, un insecte prédateur du cynips, qui seront lâchés au printemps prochain.
« Insectes ravageurs des graines de légumineuses. Biologie des Bruchinae et lutte raisonnée en Afrique » (1), un ouvrage scientifique qui présente une compilation de réflexions qui intéressent le monde agricole du continent.
Neuf chapitres qui méritent d’être expliqués aux agriculteurs africains pour la bonne prise en main de leurs activités.
« La protection des cultures en Afrique » (p. 13-16), une contribution du docteur Nazaire Nkouka (2), premier chapitre de l’ouvrage, est le sujet de notre première analyse.
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(1) « Insectes ravageurs des graines de légumineuses » sous la direction du Pr. J. Huignard, éditions Quae, Versailles, 2011, 145 p. 30 euros.
(2) Le docteur Nazaire Nkouka est chercheur associé au Cirad et consultant international de la FAO. Ancien secrétaire scientifique du Conseil Phytosanitaire Interafricain, il est actuellement conseiller au Ministère du Développement industriel et de la Promotion du Secteur privé du Congo-Brazzaville.
Sur le site de Douville, des rendez-vous à ne pas manquer : Conférences, visite des parcelles expérimentales fraises et châtaigniers et une exposition permanente de plus de 50 exposants de services et fournitures spécialisées...
Regarder chez son voisin si l’herbe y est plus verte est parfois une bonne idée. Nos cousins du Québec à Montréal ont construit la première serre commerciale sur un toit au monde.
Mohamed Hage veut montrer qu’il est possible de pratiquer une agriculture plus responsable : faible consommation énergétique, produits biologiques, circuit court. Pour un investissement de 2 millions de dollars, Mohamed Hage et Kurt D. Lynn montent ce projet avec l’aide d’une équipe de scientifiques de l’université McGill à Montréal.
25 espèces de légumes et 40 variété au total poussent sur le toit de la ferme Lufa, dans une serre de 31 000 pieds carrés (env. 2 800 m carrés je crois..) érigée sur le toit d’un immeuble de bureaux, pour nourrir 2000 personnes.
L’idée est poussée et tous les détails ont été soignés, récupération de l’eau de pluie, élevage d’insectes "utiles" (coccinelles) pour lutter contre les insectes "nuisibles" (pucerons) et éviter l’emploi de pesticides, culture hydroponique dont les circuits de recirculation redistribuent l’eau d’irrigation. Pas d’emballage superflu, ou de coût de transports lourds en émission de CO2 puisque la ferme Lufa fonctionne en circuit court.
« La fertilisation de ces serres hydroponiques est possible grâce à des faux bourdons qui y volent librement; des coccinelles contrôlent par ailleurs les insectes nuisibles qui pourraient s’y introduire. L’eau d’arrosage est récupérée et réutilisée. Le fait qu’elles soient installées sur un toit réduit beaucoup les coûts de chauffage des serres en hiver, car le toit n’est pas gelé et les chauffe, d’autant plus que le soleil y plombe sans entraves. Les légumes et autres verdures cultivés sont cueillis le matin, selon les commandes reçues, à la tomate cerise près.»
Ce n'est pas une révolution, mais une évolution qui va dans le bon sens. Utiliser moins de produits phyto-sanitaires au profit du bio contrôle : c'est actuellement autour de cette action salutaire que les établissements Ladevèze de Gondrin travaillent auprès de plusieurs viticulteurs environnants.
Lutter contre de nombreux insectes ravageurs qui occasionnent la pourriture du raisin et le développement de champignons tel le botrytis s'opère principalement par l'usage classique de traitement par insecticides.
Cependant, il s'avère que même le chimique ne donne pas toujours d'excellents résultats. C'est ce qu'ont pu constater Régine et Thierry Bernardo, exploitants viticoles à Mouchan.
Imiter la nature réside dans la solution : en effet, dans les vignes, les papillons femelles émettent un mélange phéromonal qui favorise l'accouplement. La société allemande BASF a su reproduire à l'identique cette substance, qui, émise au travers des diffuseurs suspendus à intervalles réguliers dans un îlot de vignes (minimum 7-8 hectares), va perturber, par confusions sexuelles, les papillons mâles, les empêchant de fait de s'accoupler aux femelles.
Pour lutter contre les pucerons, la Ville de Caen distribue gratuitement, au jardin des Plantes, du 19 avril au 19 juillet, des pontes de chrysopes et de coccinelles (à deux points) de la région.
Une larve de chrysope peut se nourrir de pucerons mais aussi d’araignées rouges, tandis que la coccinelle peut manger de 50 à 80 pucerons par jour.
Bernadette Cassel's insight:
SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES :
→ Caen distribue des coccinelles pour lutter contre les pucerons ! http://sco.lt/8UpaBF
Pour lutter contre les pucerons, la ville de Caen distribuera gratuitement du 19 avril au 19 juillet 2013, des pontes de chrysopes et de coccinelles (à 2 points) de la région. Une larve de chrysope peut se nourrir de pucerons mais aussi d’araignées rouges, tandis que la coccinelle peut manger de 50 à 80 pucerons par jour.
Cette méthode alternative, destinée à remplacer les produits chimiques, connaît un vif succès auprès des jardiniers amateurs caennais : en 2012, 4077 boites contenant ces œufs d’insectes ont été offertes par les jardiniers municipaux, accompagnées de conseils et diagnostiques avisés.
Le jardin des Plantes de Caen est précurseur en matière de distribution de coccinelles en Europe.
Saveol, coopérative de maraîchers de la région brestoise a lancé son premier élevage d’insectes en 1983. « Nous étions précurseurs à l’époque », se souvient Philippe Léon, président de Saveol Nature, qui gère cet élevage.
La protection intégrée permet de développer les plants. C’est le rôle des bourdons pollinisateurs.
Mais l’utilisation d’insectes, auxiliaires des cultures, permet aussi de les protéger, sans faire appel aux pesticides, grâce à des prédateurs naturels de l’aleurode (mouche blanche), le principal ennemi des plants de tomates.
La Société Bio-Bee Biological Systems du Kibbutz Sde Eliyahu élève des insectes et des acariens prédateurs à des fins de protection agricole contre d'autres insectes nuisibles.
Le Kibbutz Sde Eliyahu situé dans la vallée de Beit Shean à proximité du lac de Tibériade, a été dans les années 70 précurseur dans le domaine de l'agriculture bio, une approche qui interdit l'utilisation de produits chimiques comme les engrais ou les pesticides.
Les chercheurs de Bio-Bee Biological sont très attentifs dans leur production à ne pas provoquer de déséquilibre d'espèces. Il s'agit juste d'amplifier le phénomène de lutte naturelle.
La Presse.ca. « Le géant américain de l'agrochimie Monsanto veut proposer aux agriculteurs des solutions à base de micro-organismes et il s'allie pour cela au Danois Novozymes, numéro un mondial des enzymes alimentaires et industrielles. »
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« Pour réduire l'utilisation de produits chimiques, les agriculteurs utilisent de plus en plus des méthodes dites de biocontrôle, c'est-à-dire le recours à des insectes pour dévorer d'autres ravageurs ou des micro-organismes capables de protéger les cultures ou même améliorer leur productivité et leur fertilité. »
« Ce marché est en pleine expansion, rappellent Monsanto et Novozymes, «avec des taux de croissance à deux chiffres au cours des dernières années». L'industrie des produits biologiques agricoles représente aujourd'hui environ 2,3 milliards de dollars US. »
"Groupement Régional des Producteurs et Transformateurs de Châtaignes et Marrons de Corse (GRPTCMC)"
La lutte biologique
C'est à ce jour le seul moyen de lutte dont nous disposons pour lutter contre le cynips du châtaignier.
Elle consite à lâcher dans les zones infestées un micro-hyménoptère parasite du cynips : le Torymus sinensis.
Le Torymus sinsensis passe l'hiver au stade larvaire dans les galles sèches de cynips qui sont restées accrochées aux arbres.
Au printemps, lorsque les galles de cynips se forment, les adultes de Torymus sinensis émergent, s'accouplent et les femelles pondent dans les galles de cynips.
Une femelle de Torymus pond de 70 à 80 oeufs !
Il n'y a qu'une génération de Torymus sinensis par an.
Pour nous aider à élargir cette lutte à l'ensemble du territoire castanéicole corse impacté par le cynis, nous avons besoin de vos dons.
Les souscriptions serviront à financer l'achat de Torymus sinensis pour les lâchers 2014.
[Dryocosmus kuriphilus (Le cynips du châtaignier), Hymenoptera, Cynipidae]
Une journée spéciale mettra en lumière la filière qui représente 12 % de l’économie agricole locale, au pôle de recherches,. Ami-chemin entre Bergerac et Périgueux, le hameau de...
Les fruits et légumes pèsent 91 millions
À mi-chemin entre Bergerac et Périgueux, le hameau de Maison-Jeannette, à Douville, abrite un lieu essentiel pour les fruits et légumes. Cette antenne de la Chambre d’agriculture rassemble une vingtaine d’ingénieurs et techniciens spécialisés, issus de la Chambre d’agriculture, du Ciref (créations variétales de fraises et fruits rouges) et d’Invenio, le pôle de recherche. Il accueillera demain les premières rencontres « fruits et légumes » en Périgord (1).
Cette rencontre a surtout pour but de mettre en valeur cette filière, qui dégage un chiffre d’affaires de 91 millions d’euros par an, soit 12 % du poids de l’agriculture dans le département. Dans ce pôle d’intelligence verte, unique en Aquitaine, tout au long de l’année, techniciens et producteurs élaborent de nouvelles variétés, testent des protocoles de lutte contre les « ravageurs » et mettent au point de « bonnes pratiques d’utilisation » des produits phytosanitaires. « Le principe est la gestion raisonnée. Nous élevons des insectes qui tuent les parasites », résume Pierre Gaillard, directeur d’Invenio et du Ciref.
Les recherches actuelles se concentrent sur le cynips, un parasite redoutable qui arrive du sud vers les châtaigneraies de la Dordogne.
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[Dryocosmus kuriphilus (Le cynips du châtaignier), Hymenoptera, Cynipidae]
Bernadette Cassel's insight:
SUR ENTOMONEWS :
→ Lutte contre le Cynips : proposer des variétés résistantes http://sco.lt/7zxUvZ
La Ville doit effectuer, à 15 h 30, boulevard du 14-Juillet, un lâcher d'insectes. Des coccinelles et deux types de toutes petites guêpes, inoffensives pour l'homme, devront ainsi venir à bout des cochenilles
Leader mondial de la lutte biologique, Koppert utilise des animaux et des microorganismes pour traiter les cultures.
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Aujourd'hui, la filiale basée à Cavaillon, emploie 15 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 8,3 millions d'euros, qui s'accroît chaque année de 10 %, et ce, depuis 20 ans. Koppert serait même aujourd'hui le plus gros producteur d'animaux au monde. Au fil des ans, le catalogue s'est enrichi de nouveau prédateurs, dont des champignons et des bactéries, vendus sous forme de sachets ou de liquides à répandre "comme un produit phytosanitaire classique ; d'ailleurs, ils font l'objet des mêmes certifications et sont parfois même répandus en même temps", souligne Cyrille Verdun, chef produit "micro-organismes".
Bourdons sur catalogue
Mais étonnamment, c'est dans l'agriculture conventionnelle que l'entreprise puise l'essentiel de sa clientèle. "80 % des producteurs de tomates français utilisent des auxiliaires", poursuit le responsable, devant une palette de cartons étonnamment bruyants. Ils contiennent en fait une ruche... de bourdons. "Un bourdon pollinise deux mille fleurs par jour. Avant, il fallait "vibrer" les plants à la main", explique Michel Allene. Cependant, il n'élève ni mouches ni bourdons, à Cavaillon.
Les insectes arrivent par transporteur, en provenance de Hollande, où ils sont produits dans le plus grand secret - "Moi-même, je n'ai jamais visité certains sites", glisse le directeur.
Stockés dans des frigos, les auxiliaires à six pattes, bien vivants, sont aussitôt réexpédiés chez les clients de Koppert, la vie d'insecte était particulièrement courte. "C'est avant tout une question de logistique, car on ne peut pas avoir de stock", poursuit Michel Allene, qui emploie une vingtaine de technico-commerciaux, souvent spécialistes des insectes, pour conseiller les agriculteurs et même les collectivités locales, séduites par la méthode pour l'entretien des espaces verts.
Ça consiste en quoi ? À disséminer à travers les vignes des phéromones de papillons femelles afin que le mâle, désorienté, ne sache plus où donner des ailes. Confus par tant de bonnes odeurs, il loupe les femelles qui auraient bien voulu s’accoupler. Il ne trempe pas son biscuit, il n’aura pas de descendance (la question de la PMA ou de la GPA n’est pas envisageable dans ce cas).
Quel est le but ? Un papillon c’est mignon ? Oui, mais à l’état de larve, le vers de la grappe est une plaie. Dès la 1ère ou 2e génération, selon les espèces, les chenilles font des dégâts : d’abord elles mangent les bouton floraux, réduisant ainsi la récolte à venir, mais ensuite elles pénètrent dans les grains de raisin, accentuant la perte et favorisant la pourriture des grappes.
L’usine à insectes de Saint-Louis s’agrandit. La construction de l’extension permettra d’élargir le panel des « auxiliaires », ces insectes qui aident à lutter biologiquement contre d’autres insectes, ravageurs de cultures. Une alternative aux produits phytosanitaires.
Bernadette Cassel's insight:
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« Une extension de la biofabrique est en cours de construction pour permettre d’accroître l’armée d’insectes auxiliaires. Elle sera livrée d’ici la fin octobre.»
Le Parc naturel régional du Morvan organise des stages d'initiation et de perfectionnement à l'entretien des vergers du Morvan. Organisés en partenariat avec l'Association des Croqueurs de Pommes section Auxois-Morvan, et la Société d'histoire naturelle d'Autun pour le stage du 1er juin, ces stages permettent aux amateurs de mieux connaître les gestes indispensables à apporter aux arbres, pour leur assurer un bon état de santé et une bonne production de fruits chaque année.
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Les samedis 2 mars, 23 mars et 1er juin à Saulieu : un stage de greffe, un stage de taille et un stage sur les insectes et les maladies.
Samedi 1er juin : Apprendre à contrôler les insectes ravageurs et les parasites, de façon naturelle, avec l'aide des insectes auxiliaires.
La gestion des ravageurs peut être envisagée soit en les introduisant dans le milieu (lutte biologique par lâchers), soit en favorisant leur implantation (lutte biologique par conservation en agissant sur l’agro-écosystème).
Bernadette Cassel's insight:
Journée technique dédiée à la gestion des ravageurs des cultures par les auxiliaires le 18 février à Dardilly (Rhône)
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