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La présence massive des représentants de l’industrie des combustibles fossiles dans les négociations internationales sur le climat inquiète les ONG environnementales, qui demandent des règles plus strictes. par Margaux Lacroux publié le 8 novembre 2021 à 16h01 (abonnés) "« Si l’industrie des combustibles fossiles était un pays, elle aurait de loin le plus grand nombre de délégués à la COP26 ». C’est ce qu’affirme ce lundi l’ONG Global Witness, qui a parcouru la liste des participants au grand raout sur le climat de l’ONU en Ecosse. Résultat : 503 lobbyistes du charbon, du pétrole et du gaz ont été accrédités. Un nombre plus élevé que la délégation du Brésil, dont la liste est pourtant la plus fournie avec 479 personnes. Un nombre plus élevé, aussi, que la somme des délégations du Porto Rico, Birmanie, Haïti, Philippines, Mozambique, Bahamas, Bangladesh, Pakistan. Ces huit pays ont été les plus touchés par le changement climatique au cours des deux dernières décennies. Contrairement aux pays pauvres, l’industrie des combustibles ne semble donc pas avoir eu de mal à envoyer des représentants de sa cause à la COP26. Les lobbyistes recensés sont répartis dans 27 délégations officielles de pays, dont le Canada, la Russie et le Brésil." (...) [Image] Des participants à la COP26 à Glasgow, le 3 novembre. (Alberto Pezzali/AP)
Manipulation de la science, fichage, « astroturfing »… « Les Jours » désherbent le lobbying de la firme. Publié le 17.05.2019 (abonnés) _________________________________________________________________ Lire aussi : "Monsanto a procédé au « fichage » de journalistes, d’experts et de militants associatifs en 2016, alors que la France et l’Europe débattaient de la réautorisation du glyphosate. Des documents révélés par Le Monde et « L’oeil du 20 heures » de France 2 mettent une nouvelle fois en lumière les stratégies d’influence douteuses du géant américain de l’agrochimie, racheté depuis par Bayer, ainsi que le rôle trouble de son cabinet de lobbying attitré, Fleishman-Hillard, et de Publicis."
Une plainte contre X a été déposée, le 26 avril, auprès du parquet de Paris, après la découverte de documents consignant des données de personnalités et leur opinion sur le glyphosate.
Via Hubert MESSMER
Lire notre note de positionnement dans son intégralité ici Pollinis, 19.12.2018 [Image] Résumé : Les insectes disparaissent en Europe à un rythme alarmant. L'une des principales causes de ce déclin est l’utilisation intensive de pesticides toxiques dont l’impact réel sur les pollinisateurs a été – et demeure – mal évalué scientifiquement. Au niveau européen, les procédures d'évaluation sont non seulement obsolètes, mais aussi non-conformes aux règlements en vigueur. De nouvelles lignes directrices, établies par l’autorité sanitaire européenne (EFSA), sont bloquées depuis 2013 par le SCoPAFF, le comité représentant les ministères de l'agriculture des différents États membres européens. Mais la France, comme l'a fait la Belgique, peut et doit se doter d'un véritable système d’évaluation en adoptant immédiatement ces lignes directrices et en prenant en compte les données scientifiques les plus récentes.
Le 27 avril, les Etats membres de l’Union européenne devront se prononcer sur l’interdiction d’usage en champ de 3 néonicotinoïdes. Quatre associations de défense de l’environnement tirent la sonnette d’alarme : encouragée par le puissant lobby de la betterave, la Belgique s’apprête à voter contre l’interdiction de cet insecticide.
Agenda des solutions, trophée des solutions, galerie des solutions, temps des solutions… Il sera beaucoup question de « solutions » au début du mois de décembre, lorsque Paris accueillera la 21e Conférence sur le climat organisée dans le cadre des Nations unies, la COP21. « Venez vivre l’expérience climat », et entrez dans le monde de l’optimisme préformaté, où chaque entreprise vient vendre ses solutions pour le climat, à grand renfort de publicité et de greenwashing. Et avec la bénédiction de l’État français, promoteur de cette vaste foire.
Par Oliveir Petitjean. Bastamag, 02.10.2015
Via Catherine Dauriac
Par Mathieu.a. Les Ruchers de l'An 01. « On entend beaucoup d’informations contradictoires dans la guerre entre les apiculteurs et les marchands de pesticides… L’argumentaire de ces derniers est toujours le même, répété à l’envie par les vendeurs d’agrochimie, la FNSEA, et parfois quelques journalistes dans des articles orientés. Malheureusement pour eux, la science qu’ils bénissent en cœur d’avoir inventé les pesticides a également étudié leur impact sur l’environnement et les abeilles. Voici 10 arguments de l’agrochimie démontés par des sources scientifiques ou tout simplement le bon sens, qui vous permettrons sans doute d’y voir un peu plus clair ! »
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Via xtramiel
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Le sort des abeilles se joue en partie au sein d’un obscur comité européen qui sert les intérêts de l’industrie agrochimique. Il faut sauver le soldat Maya - Épisode n° 4, 15.05.2019 (abonnés) "À défaut d’être un mouchard, on aimerait bien, parfois, être une abeille. Ainsi, un de ces jours printaniers, on pourrait errer l’air de rien dans les couloirs de la Commission européenne à Bruxelles. Les gentils technocrates qui sont tous pour la protection de la biodiversité trouveraient notre présence émouvante. Et puis, à force de butiner de plantes fleuries de bureau en jardinières de vestibule, on arriverait à se glisser par l’entrebâillement d’une porte dans une salle de réunion. Bien joué Maya ! C’est celle où se retrouve plusieurs fois par mois le ScoPAFF, un acronyme qui sent bon le nom d’un club de foot de campagne mais qui désigne en fait le Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et de l’alimentation animale (soit, en VO, le « Standing committee in plants, animals, food and feed »). Et là donc, Maya découvrirait enfin qui veut vraiment sa peau. Ce mystérieux comité, le ScoPAFF, s’apprête à détruire ce qui aurait pu constituer une avancée dans la protection des abeilles au niveau européen Car oui, c’est au sein de cet obscur comité technique, connu de personne sauf des professionnels des arcanes européennes, que se joue en partie le sort des ouvrières. Ce mystérieux ScoPAFF décide des pesticides qu’elles vont, ou non, se prendre dans les antennes à leur passage de fleur en fleur dans les décennies à venir. Ce comité, composé des représentants des États-membres de l’Union et de la Commission, est en effet chargé de valider la refonte des procédures d’évaluation des risques des pesticides pour les pollinisateurs. Or, il se trouve qu’il ne valide rien du tout depuis bientôt six ans." (...) ___________________________________________________________________ Lire aussi : Abeilles : l'UE est dans l'impasse pour durcir les tests d'homologation des pesticides, 15.05.2019 https://www.actu-environnement.com/ae/news/Abeilles-UE-impasse-durcir-tests-homologation-pesticides-33439.php4
Un comité technique doit statuer sur de nouvelles règles d’autorisation des pesticides qui bloqueraient la plupart des molécules. Par Stéphane Foucart, 19.12.2018 (abonnés) "Entre les abeilles et les insectes pollinisateurs d’une part, et l’industrie agrochimique de l’autre, il faut choisir. C’est en substance le choix cornélien – et très politique – auquel est confronté un comité technique bruxellois inconnu du public et ignoré des médias, dénommé Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et de l’alimentation animale, ou Scopaff (pour Standing Committee on Plants, Animals, Food and Feed). Celui-ci est chargé de décider d’une mesure-clé pour l’avenir du secteur apicole européen, de la biodiversité, mais aussi pour l’industrie agrochimique : la refonte des protocoles d’évaluation des risques des pesticides sur les abeilles et les pollinisateurs. Une refonte redoutée par les fabricants de pesticides. De fait, plus pointus que ceux aujourd’hui en vigueur, les nouveaux tests pourraient entraver la réautorisation de la plupart des molécules en circulation, selon des données industrielles. Et pourraient aussi barrer la route à la plupart des nouvelles. Mais, depuis plus de cinq ans, les discussions entre les Etats membres et la Commission piétinent derrière les portes closes du comité d’experts. L’association de défense de la biodiversité Pollinis a donc saisi le médiateur européen, pour connaître les raisons d’un tel retard. Les services du médiateur ont estimé, mardi 18 décembre, la plainte de l’ONG recevable. L’association française conteste le refus de la Commission européenne de lui fournir une série de documents détaillant les débats entre Etats membres autour de l’adoption de ces nouveaux tests réglementaires. « Les décisions qui sont prises lors de ces comités techniques ne sont pas motivées et les positions de chaque Etat lors des discussions ne sont même pas rendues publiques, explique Nicolas Laarman, délégué général de Pollinis. L’opacité d’un tel système est simplement antidémocratique. C’est un rêve de lobbyiste. »" (...)
Lien vers la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=Vec_Pgt_86E Roundup - Dr Moore "Vous pouvez tous boire un grand verre... mais pas moi !" par Jack Sparrow le 27 mars 2015 Docteur Patrick Albert Moore Spécialiste environnemental et ancien dirigeant de Greenpeace Le Docteur Moore, pro-lobbyiste chez Monsanto avalise le Round'up comme inoffensif pour la santé mais refuse catégoriquement d'en ingérer lui-même ! "Le Glyphosate, c'est sans danger pour vous mais pas pour moi..." "Je suis pas stupide, je suis pas un idiot !" ------- NDÉ Pour en savoir plus → Patrick Moore (consultant) — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Moore_(consultant)
A l'occasion d'un nouveau vote sur la suspension pendant deux ans de l'utilisation de trois pesticides néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiametoxam) les représentants des Etats membres n'ont pas réussi à dégager une majorité qualifiée en faveur de la suspension. Quinze pays se sont prononcés pour, dont Allemagne qui s'était abstenue lors du premier vote, huit pays contre et quatre se sont abstenus. A défaut de majorité qualifiée, ce sera donc à la Commission européenne ne se prononcer. La suspension de ces trois pesticides n'est donc plus qu'une question de temps. Elle pourrait entrer en vigueur le 1er décembre prochain. Cette décision a provoqué de nombreuses réactions du côté des politiques comme des ONG : le ministre de l'Agriculture français Stéphane Le Foll s'est "réjouis de ce moratoire" à l'instar de Jean-Luc Bennahmias, député européen, vice-président du Mouvement Démocrate et de Sandrine Bélier, députée européenne des Verts/ALE et membre de la commission environnement. Cette dernière déclare toutefois regretter "que les gouvernements britanniques, hongrois et italiens aient cédé au lobbying trompeur de l'industrie agro-chimique".
Un lobbying mis en lumière début avril par l'association Greenpeace et l'ONG bruxelloise Corporate Europe. "Syngenta et Bayer sont dans le déni des preuves scientifiques, estime Anaïs Fourest, chargée de campagne agriculture durable à Greenpeace. Ils occultent totalement le rôle que jouent leurs produits dans le déclin des abeilles et pèsent de tout leur poids pour empêcher leur interdiction. Ce comportement irresponsable met en péril l'un des meilleurs alliés naturels des agriculteurs."
Via Bee Api?
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