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L'hôtel est un modèle du genre qui a été copié grâce à Internet. « C'est un lieu où les insectes peuvent s'abriter et se reproduire. Cet hôtel favorise l'installation des insectes utiles au jardinier comme les pollinisateurs ; les prédateurs de pucerons, de limaces... C'est aussi un moyen pour favoriser la biodiversité », explique Xavier Dussart, 38 ans, responsable de l'équipe d'animations à la direction de l'environnement de la Ville. Cette biodiversité n'est pas avare d'exemples qui trouvent volontiers une place dans cet hôtel particulier.
Xavier, l'animateur, cite d'office les abeilles solitaires comme les osmies, les mégachiles, les... « L'hôtel est installé dans des conditions optimales pour l'ensoleillement et le vent. Les insectes le trouvent facilement d'autant qu'on sème à proximité un mélange fleuri. »
L'hôtel est aussi un repère pour les coléoptères, les coccinelles qui viennent séjourner l'hiver, les scarabés dorés, amateurs de limaces : « Lui, il creuse le bois pour y pondre ses oeufs. » Dans cette grande famille reconstituée, on trouve également des bourdons « dont certains choisissent la brique remplie de terre et de paille pour se reproduire ». Le perce-oreille y trouve également refuge. Lui mange les pucerons et les cochenilles et ne dédaigne pas les fruits... C'est aussi cela la biodiversité !
Comme dans certains hôtels, il y a aussi les profiteurs comme l'ichneumon, une sorte d'abeille, qui pond ses oeufs dans le corps de larves. Les prédateurs, type frelon, ne sont pas identifiés. Il y a aussi les indésirables de cette pension privée : « En fait, tous les insectes sociaux qui vivent en colonie. Ils n'ont pas assez d'espace. Pour les libellules, ça manque de plan d'eau dans les environs. Il y a par contre quelques araignées mais pas de mouche ni de moustique. »
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