Variétés entomologiques

Le papillon a été découvert en 1859 par le naturaliste britannique Alfred Russel Wallace, contemporain de Charles Darwin et théoricien de l'évolution des espèces comme lui.

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Un siècle et demi après, les entomologistes toulousains ont installé pour le surprendre un affût au sommet de l'arbre et ont pris des images inédites qui montrent le papillon arrivant «sur les fleurs avec la trompe dehors», explique Jean-Marc Sor. Ils ont photographié des mâles et leurs couleurs «flashy», dans les orange, bleus et verts mais aussi une femelle aux couleurs plus ternes, marron et beige.

Ces papillons ne vivent que 10 à 15 jours après avoir passé deux mois à l'état de larve et un mois à l'état de chrysalide.

L'association Pyrénées entomologie, qui a pour principale activité de réaliser des images de papillons du monde entier et a produit neuf sujets pour la télévision, espère désormais repartir sur Bacan pour tourner un film et recherche une boîte de production.

[Ornithoptera croesus, Lepidoptera, Papilionidae]

Le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Midi-Pyrénées a identifié et classé deux Zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique sur la commune de Gourdon. La première (200 ha environ) s'étend du Pech Peyrou au ...

Dans ces micro-milieux se développent bon nombre d'espèces sensibles et protégées remarquables.

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Pour la faune ont été recencés entre autres, le Pic Mar, le criquet des ajoncs, le papillon cuivré des marais, l'agrion de mercure ou autre écrevisse à pieds blancs.

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La vie sauvage gagne quelques acres de terrain, à Gembloux. Natagora veut gérer une nouvelle réserve, le long du RAVeL.

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« Le petit bout de bois appelé à devenir une réserve naturelle n’est autre que l’ancienne décharge de la sucrerie, analyse Olivier Guillitte, président de Natagora à Gembloux. Ce sol n’est pas propice aux potagers. Ou cela aurait nécessité des coûts exorbitants pour retirer les pierres, le béton et la chaux qui encombrent le terrain. »

Or, la présence de ces éléments apportés par l’homme a favorisé l’émergence d’un biotope particulier, où domine la silhouette caractéristique de vieux saules et peupliers.

À leur tour, ces arbres permettent l’accueil d’une faune spécifique : on y a observé une importante station d’escargots de bourgogne [...] quand le temps est humide.

La zone abrite aussi une station d’un grand papillon de nuit, le cossus cossus, appelé en langage populaire «gâte-bois». Certains le considèrent comme un ravageur du bois. Pas Olivier Guillitte, pour qui ce lépidoptère ne s’attaquerait qu’au bois malade ou mort. La chenille [...] se développe pendant cinq ans à l’intérieur de vieux saules ou peupliers avant de se transformer en papillon.

L’ancienne friche voit enfin prospérer le capricorne des saules. On en compterait seulement trente stations en Wallonie.