Par Jean-Marc Huguenin. France 3 Languedoc-Roussillon.« [...] L'insecte de prédilection de Lucas est le phasme. Il en élève une quinzaine d'espèces, [...]. Des bêtes avec lesquelles Lucas a suscité l'intérêt du public, ce week-end, au salon de l'entomologie à Perpignan. [...] »
Par Dominique Delpiroux. LaDépêche.fr. « Philippe Annoyer est entomologiste au Muséum de Toulouse. Il organise régulièrement des expéditions en Centrafrique, où il a répertorié près de 500 espèces de papillons ! Dont le "Sangaris" - qui est aussi le nom de code de l’opération militaire française dans ce pays. »
« "Voilà le Cymothoe sangaris, de la famille des Nympalidae », annonce Philippe Annoyer. « Le premier, je l’ai attrapé en Centrafrique en 1986. Je trouve un peu curieux que l’armée française ait choisi ce nom pour son opération : ce papillon est rouge sang…" »
À la fois officier et entomologiste, le colonel Goureau, originaire de l’Avallonnais, faisait partie du cercle des hommes les plus savants de France au XVIII e siècle, alors que rien ne l’y prédestinait.
Le combat de l'agronome suisse Hans Rudolf Herren contre la pauvreté et la faim dans le monde est récompensé au niveau international. Le chercheur a reçu le Prix Nobel alternatif jeudi à Stockholm.
Le chercheur suisse en agronomie Hans Rudolf Herren a reçu jeudi le Prix Nobel alternatif pour son combat contre la pauvreté et la faim. Président de la Fondation Biovision, il est le premier Suisse à recevoir cette distinction décernée depuis 1980.
Déjà lauréat du Prix mondial de l'alimentation en 1995, le Valaisan a été couronné par le jury de la Fondation Right Livelihood Award pour "son expertise et son action pionnière en faveur d'une alimentation mondiale durable".
Nourrir 9 milliards de personnes
Hans Rudolf Herren, qui reçoit 70'000 francs, voit en cet honneur "une récompense décisive envers son projet, où 9 milliards de personnes mangent à leur faim".
"Pour y parvenir, on ne peut pas dépasser les limites de la planète. Cela n'est possible qu'en investissant dans les structures paysannes et les petites exploitations familiales avec des méthodes efficaces de culture écologique. Et en sortant du paradigme de l'agriculture industrielle, qui surexploite les ressources mondiales et détruit la biodiversité", a déclaré Hans Rudolf Herren.
Passionné d'insectes depuis son enfance, le vice-recteur de Agro Bio Tech-Gembloux, Eric Haubruge, présentera en bonne compagnie (Sang-Hoon Degeimbre; Hervé This; Génération W...) une Master Class intitulée « Le Cabinet des Curiosités ». Un nom évocateur pour une activité des plus transversales !
A l'occasion du centenaire de la mort du célèbre naturaliste Jean-Henri Fabre, en 2015, la députée (PS) de Vaucluse, Michèle Fournier-Amand a obtenu la publication d'un timbre commémoratif. Né en 1823 dans l’Aveyron, Jean-Henri FABRE est décédé à Sérignan-du-Comtat, dans le Vaucluse.
Instituteur à Carpentras (84) à 19 ans, homme de sciences, humaniste, naturaliste, entomologiste éminent, écrivain passionné par la nature et poète français, il fut lauréat de l'Académie française et Officier de la Légion d’honneur. Il peut être considéré comme l'un des précurseurs de l'éthologie, science du comportement animal, et de l'écophysiologie. Ses découvertes sont tenues en haute estime en Russie, aux États-Unis et surtout au Japon où Jean-Henri Fabre est considéré comme le modèle accompli de l'homme de sciences et de l'homme de lettres réunis et, à ce titre, est au programme des enseignements de l'école primaire.
Il est aussi mondialement connu pour ses "Souvenirs entomologiques" qui ont été traduits en quinze langues. Considéré comme « l’Homère des Insectes », Jean-Henri Fabre a collaboré avec Louis Pasteur à propos du vers à soie et a été célébré par le Président de la République, Raymond Poincaré. Son œuvre est colossale et, encore, particulièrement actuelle. [...]
L’entomologiste Bruno Quiviger vient de parcourir les massifs forestiers de Haute-Cornouaille, à la recherche du Calosome sycophante, insecte coléoptère rare. Cette espèce est considérée comme utile car elle est l’un des prédateurs de la chenille processionnaire, considérée aujourd’hui comme invasive, qui fait des dégâts dans les plantations de conifères et d’arbres fruitiers.
Invité(s) : François Moutou, vétérinaire, épidémiologiste et membre de la Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifère (SFEPM) Pierre Zagatti, entomologiste et spécialiste des espèces invasives à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Jean-Denis Vigne, Jean-Denis Vigne, archéozoologue et biologiste au Muséum National d'Histoire naturelle
Bernadette Cassel's insight:
Du Grain à moudre d'été (par Julie Gacon - Du lundi au vendredi de 18h15 à 19h)
« Lundi 17 Fabien Vierey, entomologue est venu nous consacrer tout un après-midi et nous parler des insectes. Nous avons gagné cette animation grâce au concours photos des drôles de petites bêtes, concours organisé par la maison de la nature de Vauréal.»
Noé Conservation recherche un(e) stagiaire "Entomologiste pour le développement d'un programme de sciences participatives" pour son programme "Eclairage durable".
Merci d'envoyer votre CV et lettre de motivation à l'adresse contact@noeconservation.org avant le 18 juin 2013 avec pour objet de mail "Stage enquête participative".
Bernadette Cassel's insight:
SUR ENTOMONEWS :
→ Développement d’un programme de sciences participatives : Insectes et ciel Etoilé http://sco.lt/4uuGrh
BEAUVOIR-SUR-NIORT Cours sur les insectes du jardin
Trois cours gratuits sur les insectes du jardin sont organisés par l'Université populaire sud Deux-Sèvres dans le cadre du programme « Mon village espace de biodiversité ».
Mardi 11 juin de 20 h 30 à 22 h, salle des fêtes de Beauvoir. Intervenante Isabelle Badenhausser (mène des recherches au CNRS ; s'intéresse aux relations écologiques entre les populations d'insectes et le paysage agricole).
Mardi 18 juin de 20 h 30 à 22 h, salle des fêtes de Beauvoir. Intervenant Vincent Albouy (passionné par les plantes du jardin et par les animaux qui y vivent).
Samedi 22 juin de 10 h à 12 h, chambre d'hôte la Guilloterie. Intervenant François Lasserre (entomologiste).
Théâtre Liberté. « D'après Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre »
« Il y a la terrible araignée, la lycose de Narbonne et la mante s'accouplant avec sept mâles différents, qui finiront, bien sûr, tous dévorés. Les amours sadomasochistes du Méloïde du frêne et l'avidité meurtrière du carabe. Mais il y a surtout le bousier, le scarabée sacré des Égyptiens qui, tel un Sisyphe à pinces, roule éternellement son rocher de bouse et recycle le déchet en or : de la nourriture pour ses larves... Avec Jean-Henri Fabre, on redevient écolier. Ce scientifique doté d'une âme de poète, nous guide dans un monde foisonnant et rocambolesque, insensé et monstrueux, dans une langue d'une richesse inouïe. Ses Souvenirs Entomologiques , admirés en leur temps par Bergson et Darwin, sont aujourd'hui best-seller au Japon et en Russie... Ce spectacle fétiche de Philippe Berling, créé en 1994 avec sa compagnie Théâtre Obligatoire et aussitôt plébiscité par le public, a été repris en tournée dans toute la France. L'acteur Jacques Mazeran y réalise une performance stupéfiante. »
Par Isabelle Lessard. Agricom. « Selon l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, les néonicotinoïdes seraient responsables des taux de mortalités anormalement élevés chez les abeilles depuis les deux dernières années. »
« Alors qu’il y a peu de temps, on les utilisait seulement sur les superficies infestées, les semences traitées aux nénicotinoïdes sont devenus chose commune au Canada. C’est ce qui expliquerait, selon l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, les taux de mortalités excessivement élevés chez les abeilles depuis les deux dernières années. Mais peut-on se passer de ces insecticides qui font le malheur des apiculteurs ? L’entomologiste Tracey Baute pense que oui, du moins, en partie. »
Par Marie Bourey. La Voix du Nord. « Certains se passionnent pour le sport, d’autres pour la musique ou la peinture. Patrice Jibon, lui, a préféré se consacrer aux insectes et plus particulièrement aux papillons. Cet entomologiste amateur consacre désormais de nombreuses heures à sa passion et possède une impressionnante collection. »
« [...] "J’ai commencé l’entomologie sur le tard, il y a treize ans. Avant cela, j’avais une société et je n’avais pas le temps de m’en occuper. [...]" »
« Et puis un jour, alors qu’il observait un papillon, Patrice rencontre un homme qui, sans le savoir, va changer le cours de son existence. "Tous les jours, je le voyais au même endroit au bois des Forts. Une fois, il m’a demandé de le rejoindre. Je lui ai raconté que j’aimerais m’occuper des papillons. Il m’a laissé parlé et m’a dit qu’il m’apprendrait. Je suis revenu le lendemain et ça a duré plus de six mois. Il m’a appris toutes les bases de l’entomologie. Et je ne connais que son prénom, Honoré." »
« Depuis, Patrice Jibon a fait des papillons son passe-temps quotidien. Cet amoureux de la nature ne revendique pas le titre de lépidoptériste (spécialiste dans l’étude des papillons), mais il possède l’éthique et la passion nécessaires. Au point de joindre l’utile à l’agréable. "J’étais artisan en rénovation de bâtiment et après mon dépôt de bilan, j’ai chassé les papillons à Dunkerque et puis j’ai postulé pour des emplois dans des régions où je savais que je pourrais attraper certaines espèces. Je travaillais et je chassais pendant mon temps libre." »
"Dans «The Acting Bug», à Vidy, on peut voir de vraies puces. Leur dresseur, Félix Fujikkkoon, raconte sa vie à leur hauteur"
Par Marie-Pierre Genecand, 13.12.2013
"Elles s’appellent Adam et Eva. Elles mesurent 2 à 3 mm, sont âgées de 7 semaines et sont originaires de Hérisson, un village français dans l’Allier, mais plus exactement, elles viennent de Grisouilloux, un chat qu’on appelle aussi Tripode, car il n’a que trois pattes. Elles peuvent sauter 200 à 300 fois leur taille, cinq fois par minutes. Et rien ne peut les écraser, ni les deux doigts d’une main, ni le pneu d’une voiture, car leur résistance est parmi la plus élevée du règne animal."
« Mélange de théâtre d’objets, de marionnettes, de projections et de véritables puces savantes, "The Acting Bug / Le virus de la scène" de Patrick Sims : un spectacle qui gratte là où ça démange. »
[...]
« Désormais installé à Hérisson au beau milieu de la France, il a, avec sa compagne Joséphine Biereye, plasticienne, fille d’une comédienne allemande du Footsbarn Theatre, fondé la compagnie Les Antliaclastes, qui crée cette année The Acting Bug, en français: le virus de la scène. »
[...]
« Le spectacle de Patrick Sims rappelle ce saisissant mélange de magie et de patience, celle qu’il faut pour réussir à harnacher d’un fil de cuivre passé entre la première et la seconde paire de pattes une bête à peine plus grande qu’un millimètre. Jouant de marionnettes de différentes tailles, The Acting Bug convoque toutes sortes de personnages, comme Shirley Temple, «parce qu’elle a eu très jeune «le virus de la scène»; et puis Antonin Artaud, auteur du Théâtre et la peste, couvert de puces mais, prisonnier de sa camisole de force, cruellement incapable de se gratter. Sous un masque magnifique, le spectacle raconte aussi Miriam Louisa Rothschild (1908-2005), brillante entomologiste britannique, autodidacte et excentrique bien sûr, collectionneuse de puces et première à étudier leur spectaculaire capacité à sauter. »
[...]
Bernadette Cassel's insight:
Suite de l'article "Les puces, de vraies bêtes de scène" :
Victimes de l’hygiénisme
Depuis une semaine, Adam et Eva font les belles de chapiteau à Vidy-Lausanne dans The Acting Bug/Le virus de la scène, spectacle d’inspiration foraine de l’Américain Patrick Sims où marionnettes, masques et vidéos rendent un hommage délirant au cirque de puces à l’ancienne. Dans cette déferlante d’artifices où apparaît notamment Antonin Artaud en fou harcelé par une nuée de sauteurs, Adam et Eva offrent la séquence vérité, l’effet de réel. Mais ne seraient que puces sur un chat sans Félix Fujikkkoon, dresseur-bienfaiteur qui les couve des yeux et dit d’entrée que ce n’est pas lui «qui dresse ses puces, mais ses puces qui le dressent»…
Ce constat, d’abord. Les cirques de (vraies) puces ont bel et bien existé. Que ceux qui, comme moi, pensaient que ce n’était que bluff d’un comédien habile à suggérer, revoient leurs classiques: dès Cléopâtre, dit-on, les puissants et les manants ont aimé voir à l’œuvre ces êtres minuscules, dotés d’une force insensée et capables de tirer des chars ou de croiser l’épée. Une vogue qui a connu son apogée entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe siècle, dans les théâtres forains. Aujourd’hui, à part quelques passionnés comme Félix, comédien qui tient ce savoir-faire de son grand-père, les cirques de puces se sont éteints.
La raison ? «La matière première, sourit le dresseur. Dès la vague hygiéniste de l’après-guerre, les puces ont été éradiquées et, avec elles, l’art de les dresser.» Lui-même rêve de trouver des puces humaines, qui sont plus pérennes – elles peuvent vivre jusqu’à 9 mois contre 2 à 3 mois pour les puces d’animaux – et plus résistantes au froid. Pour cela, il ira bientôt dans les pays du Maghreb et en Inde, «des régions où l’on respecte le vivant sous toutes ses formes». Tout de même, les puces peuvent transmettre la peste, non? «Oui, les puces des rats, mais la peste précède la puce. Et, mieux que ça, j’ai pu observer qu’à part celles du rat, les puces ne se fixent pas sur un animal malade. D’ailleurs, je ne bois pas, ni ne fume pas.»
BBC Programme written and presented by Bill Bailey following in the steps of Alfred Russel Wallace in Indonesia. Him of the Darwin Wallace Theory of Evolution.
L’Harmas, la terre en friche du naturaliste Jean-Henri Fabre est devenue une référence pour tous les entomologistes de la planète. Ce sanctuaire, situé à Sérignan du Comtat, passionne aussi les néophytes, les scolaires et les Japonais.
[...]
Bernadette Cassel's insight:
Harmas de Jean-Henri Fabre à Sérignan-du Comtat.
Ouverture de 10h à 12h30 et de 14h à 17h. Fermé mercredi toute la journée et samedi et dimanche matin (septembre et octobre).
Les Rendez-vous du Muséum sont l’occasion de découvrir des métiers insolites et souvent peu connus du grand public. Le dimanche 29 septembre, le métier d’entomologiste est à l’honneur.
Dans les années 1950-1960, l'entomologiste allemand Willi Hennig a bouleversé la classification du vivant en donnant des clés pour appliquer le programme énoncé par Darwin. Sa gloire reste cependant très confidentielle.
[Suite de cet article, de Guillaume Lecointre, en accès payant. Pour la Science N°431 - septembre 2013]
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« C'est en 1950 que Willi Hennig (1913-1976), alors enseignant-chercheur à l'Institut d'entomologie allemand, à Berlin, publia son ouvrage Grundzüge einer Theorie der phylogenetischen Systematik, qui révolutionna la systématique biologique, la discipline qui classe les organismes vivants. Mais ce n'est qu'en 1966, après la traduction en anglais de son livre, que les scientifiques comprirent l'importance de ses travaux. »
Armé de son filet, Jérôme Pagès gravit depuis deux décennies les sentiers montagneux du nord du Pakistan. La tête dans les nuages, ce Français à la silhouette fuselée n'y traque pas des islamistes radicaux mais de jolis papillons, à grand renfort de fruits fermentés... et de fromage Maroilles.
HABAY - Une découverte du microsmogs qui s’agite sous nos pieds, dans les herbes folles et les airs, c’est ce que propose le CRIE d’Anlier ce samedi 15 juin.
Cette sortie destinée à des naturalistes permettra d'observer, identifier et reconnaître les insectes grâce à des techniques d'observation et de recherche dans différents milieux.
Bernadette Cassel's insight:
→ Centre Régional d'Initiation à l'Environnement de la Forêt d'Anlier
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(Re)lire aussi :
Evelyn Cheesman, entomologiste de terrain / Lucy Evelyn Cheesman : the woman who walked - De www.nhm.ac.uk - 3 avril 2018, 20:13