Frédéric Lenoir s’envoie en lard | Variétés entomologiques | Scoop.it
Avis aux veaux vaches et hérissons.

 

par Emmanuèle Lavinas

publié le 30 juin 2017 à 17h36
 

"Posons comme préambule que nous aimons les animaux : nous sacrifiâmes 1400 euros et des vacances pour faire opérer les 80 centimètres de la ficelle du rôti avalés par le chat le plus con du monde, nous déterrâmes Johnny une nuit de pleine lune pour l'aller réenterrer dans la vraie maison familiale, nous déplorons les conditions lamentables d'abattage, l'élevage de masse et la maltraitance en général, évidemment. De là à ne pas pouvoir supporter le spectacle d'abeilles qui se noient dans une piscine, quand même ? Frédéric Lenoir, auteur d'une Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment) n'est pas à ça près. L'idée, en s'adressant aux bêtes directement, c'est de leur expliquer ce que nous, les humains, avons comme vision d'eux (de vous, donc, tu suis ou quoi ?) et de nous (les humains, on te dit) et comment on a tout inventé pour les bouffer, les dominer, les exploiter et les tuer. Philosophe, essayiste (beaucoup d'opi sur le bonheur, la joie, Bouddha, les moines et toutes ces choses) et donc ami des bêtes."

(...)

 

Les animaux ont-ils répondu à Frédéric Lenoir ?

"À notre connaissance pas encore, surtout les moustiques et les insectes qui ont dû être salement vexés qu’on s’en foute s’ils meurent, eux, sont moins malins qu’un cochon. Contents en revanche tous les autres d’apprendre que c’est normal qu’on les bouffe si on tient compte de leur sensibilité et leur intelligence et qu’on les tue sans les faire souffrir. Oui, donc ça valait un livre ?"

 

 

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