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Le numéro 208 d'Insectes est arrivé ! Publié le : 28/03/2023 15:03:11 L’Abeille cotonnière Anthidium manicatum par Sarah Bostoën et Tarek Bayan Connue pour le comportement territorial spectaculaire du mâle, l’Abeille cotonnière est une belle espèce facile à observer au jardin. Il suffit pour cela de lui fournir de quoi garnir son nid duveteux et de quoi nourrir sa progéniture. Espèce polylectique, elle est peu difficile à contenter, ce qui lui a permis d’étendre rapidement son aire de répartition mondiale. Jusqu’à devenir envahissante dans certaines régions d’Amérique du Nord notamment, où elle concurrence les abeilles locales. . Mythes, contes et légendes. Guêpes piqueuses et abeilles à miel : des représentations anciennes et bien ancrées textes adaptés et commentés par Nicolas Césard et Claire Villemant Les guêpes à miel sacrées du Mexique par Claire Villemant et Nicolas Césard
Dans les montagnes du Michoacán central, au Mexique, les guêpes à miel appelées autrefois uauapu par les amérindiens de la communauté Purhépecha font encore aujourd’hui l’objet d’une grande manifestation rituelle et festive consacrant la nature et ses ressources. . Un insecte à la page. Aclees taiwanensis nous fera-t-il la figue ? par Bruno Didier . Un petit cerveau qui fonctionne comme un grand par Michel Renou La question de l’intelligence des insectes a souvent été réglée avant même d’être examinée, car on la mesurait à l’aune de nos propres capacités, surtout à celle de la taille de notre cerveau. Leurs compétences en matière d’orientation, de sensibilité, de motricité ou d’interaction avec l’environnement sont pourtant parfois bien supérieures aux nôtres. On sait aussi qu’ils peuvent apprendre et se souvenir. Cet article montre comment le cerveau des insectes, malgré sa taille, est un ensemble très organisé et très connecté qui permet des réponses adaptées, coordonnées et quasi . La galle spiralée du peuplier par Bruno Didier . Les mouches des cornes, véritable nuisance pour le bétail par Gérard Duvallet Des nuées de mouches accablant des bovins : une vision ordinaire pourtant loin d’être anodine. Parmi ces insectes, les mouches des cornes notamment sont particulièrement agressives et prolifiques. Leurs piqûres incessantes – elles se nourrissent de sang – perturbent l’alimentation des animaux et affectent la productivité. Elles peuvent également transmettre des organismes pathogènes. Leur contrôle est donc un enjeu économique majeur mais toujours difficile à mettre en place hors insecticides. . Processionnaires : le vrai du faux par Alexis Borges Pour répondre à la nouvelle législation les autorités locales ont désormais obligation d’intervenir pour éviter les proliférations de chenilles processionnaires. Notre spécialiste rappelle ici les principaux faits concernant ces insectes et met en garde contre l’utilisation systématique de solutions qui pourraient s’avérer plus préjudiciables que bénéfiques. . L’Éphéméride des insectes par Bruno Didier . Papillons : un indicateur pour les surveiller tous par Alexia Monsavoir, Gaëlle Sobczyk-Moran et Xavier Houard En juillet dernier, l’Opie a publié son premier indicateur national réalisé dans la continuité des objectifs du Plan national d’actions en faveur des papillons de jour. Au-delà du décompte lui-même, qui confirmait un tragique recul de ces insectes emblématiques, l’outil mis en place est appelé à jouer un rôle de sensibilisation et de suivi destiné à soutenir les efforts entrepris pour endiguer la dégradation de nos écosystèmes. . Le portfolio d’insectes Sur fleurs bleues... . Si vous souhaitez vous abonner, c'est ici.
Deuxième numéro, très utile, sur les insectes des maisons que l'on croise souvent sans connaître leur nom.
Et aussi : un Colias apatride, Des chauves-souris contre la Pyrale du buis, Dialogu...
"Pour le prochain numéro de la revue #Insectes, nous faisons appel à vos talents de #photographe amateur Envoyez-nous vos plus beaux clichés sur le thème de l'émergence et si vous êtes sélectionné, nous vous enverrons un exemplaire" Photo : OlivierScher via Opie insectes sur Twitter, 23.07.2021
https://twitter.com/Opie_insectes/status/1418533948276330510
"Le prochain Insectes n° 200 - 1er tr. 2021" Au sommaire : - Les abeilles de l’abbaye royale de La Réau (par Vincent Albouy, Jean-Claude Poupart et Émilie Lepeytre)
La vénérable abbaye poitevine de La Réau est nichée dans la haute vallée du Clain, aux confins de la Basse Marche. Si les amateurs d’architecture religieuse sont gâtés lors de sa visite, les naturalistes peuvent y observer une remarquable agrégation de colonies d’abeilles mellifères à l’état sauvage. - Art et insectes - Pascal Goet, (propos recueillis par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard)
Depuis une dizaine d'années, Pascal Goet magnifie le peuple des insectes au travers de photographies mettant en exergue leur beauté fascinante grâce à une approche originale par sa technique et profondément sensible par son propos. Ses séries Masks ou Pareidolia stimulent l'imaginaire et jouent sur le décalage d'échelle pour inviter le spectateur à découvrir cet univers minuscule sous un jour insoupçonné. Mêlant science et esthétisme, ses oeuvres constituent de véritables poèmes visuels: son art témoigne d'un profond respect pour la nature et contribue à faire mieux connaître et respecter le monde des « petits ». - Le Phylloxéra, architecte d’une profession (par Valentin Brochet)
Responsable de la plus grande crise viticole mondiale, survenue à la fin du XIXe siècle, le Phylloxéra est un insecte qui aura marqué l’histoire au fer rouge. Entraînant l’arrachage de la moitié du vignoble français, il aura également conduit à la création des AOC, à une révolution agronomique, et surtout à une remise en question profonde des moyens de lutte contre les ravageurs. - Des galéruques dans la ville : chronique d’une pullulation (par Guillaume Lemoine)
De temps en temps, des pullulations de galéruques (Col. Chrysomélidés) éclatent ailleurs que dans les champs, notamment en zones urbaine ou péri-urbaine, ce qui peut indisposer la population. Ce fut le cas au printemps 2020 dans la ville d’Anzin (Nord), sur un espace herbacé en attente de réaménagement, à la faveur d’un ensemencement réalisé par le propriétaire du site. Lequel a été sommé d’intervenir par des riverains agacés. - Banc d’essai : jeux d’insectes - Mariposas, un road trip aérien (par Sébastien Legrand et Amélie Rusu—Stiévenard)
Après le gros succès de Wingspan, son précédent jeu consacré aux oiseaux, l’Américaine Elizabeth Hargrave récidive avec Mariposas, dans lequel les papillons Monarques et leurs migrations sont mis à l’honneur. - Les Pantophthalmidés, mouches géantes d’Amérique du Sud (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard)
Avec leurs dimensions hors norme et leur allure de gros taons, les Pantophthalmidés ou « mouches des troncs » comptent parmi les plus gros Diptères connus1. Impressionnants, ils ne présentent cependant aucun danger pour l’homme : les adultes ne se nourrissent pas. Les larves saproxyliques, peuvent, en forte concentration, accélérer la mort de l’arbre dépérissant dont elles se nourrissent. - Le lerp, manne de psylles (par Alain Fraval)
Lerp est un mot du vocabulaire des Aborigènes d'Australie qui désigne des sécrétions sucrées en forme de pustules apparaissant sur les feuilles des eucalyptus, pouvant former des encroûtements épais, et consommées comme nourriture. C'est une sorte de manne. - Le statut des insectes dans le Bassin méditerranéen : le rôle de l’IUCN-MED (par Jean-Pierre Lumaret, Catherine Numa, José R. Verdú et Jorge M. Lobo)
La prise en compte des insectes dans les évaluations. Le statut des Coléoptères coprophages méditerranéens (Scarabéinés, Aphodiinés et Géotrupidés) - Entomotourisme - La Cité des Insectes (par Alice Giraudon)
En Haute-Vienne, non loin du lac de Vassivière, art et entomologie sont réunis pour un mariage en pleine nature. - Et ces 3 Épingles : Ça fait mal au cœur ; Looping automatique et Ç'a été coton, mais on a réussi,
Envoyez vos photos avant le 30 avril ! Thème : « Fourmis en compagnie d’autres espèces »
Insectes, la revue de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) présente, en portfolio, une sélection des meilleures photos qui sont parvenues à la rédaction. Un nouveau thème est proposé chaque trimestre. La rubrique est ouverte à tous. Thème du mois de juin : « Fourmis en compagnie d’autres espèces » (date limite d’envoi 30 avril 2020) N’envoyez que deux clichés au maximum par photographe et par thème. Informations essentielles à joindre à vos clichés : le nom du taxon s’il est connu, la date de la prise de vue, la commune (département), le nom du photographe. Les clichés, uniquement numériques, doivent être au format jpeg, de qualité 300 dpi au minimum ; ils doivent être le moins possible retouchés. Les clichés retenus pour publication respecteront le thème imposé et seront jugés sur leur qualité technique et esthétique ainsi que sur leur originalité... dans la limite de la place disponible. Les auteurs dont les photos auront été retenues recevront un exemplaire de la revue. Comme pour toutes les contributions, l’envoi des clichés vaut acceptation que l'Opie les publie tels quels sur Internet ou sur tout média existant ou à inventer.
Le Sphinx tête de mort (par André Lequet)
Il fut un temps où la seule évocation de ce papillon, appelé Phalène à tête de mort, alors commun, faisait frémir dans les chaumières. En cause, sur le thorax d’Acherontia atropos (Lép. Sphingidé), le dessin approximatif d’une tête de mort. Il vole du miel dans les ruches et sa chenille dévore les feuilles de la pomme de terre. Elle ne se voit plus guère, victime sans doute des pesticides et de la mécanisation des cultures.
Leurs faits et méfaits (par Alain Fraval)
Vigilance ! (par Alain Fraval)
Il est des insectes, vivant aux dépens des végétaux, que l’on n’aime pas du tout. Certes ils participent à l’économie générale de la nature, certains sont jolis, tous sont intéressants. Mais ils affectent de grands secteurs de l’économie – agriculture, horticulture, sylviculture – et des pans entiers de paysage. L’Europe vient de désigner les pires des envahisseurs, tout juste arrivés ou à surveiller.
Orchidées : un cauchemar de pollinisateurs (par Koïchi Beltrando et Lucas Vandenabeele)
Depuis les premières études publiées par Darwin au XIXe siècle, de nombreux travaux ont permis de mieux comprendre la reproduction des orchidées. La pollinisation par les insectes, en particulier, a été largement décrite au sein de ce groupe. Ce rapport généralement décrit comme donnant-donnant et où chacun est censé trouver son compte, est en réalité régi par la loi de l’épargne et de l’économie. Et dans ce qui tourne parfois au marché de dupe, la fleur d’orchidée a, au fil de l’évolution, acquis un certain savoir-faire dans l’art de la tromperie.
Le coup de bourdon du nécrophore (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard)
Le Nécrophore tomenteux (Col. Silphidé) en vol se déguise en bourdon.
Les insectes ingénieurs. 5. Odeurs et biomimétisme (par Michel Renou)
Les insectes évoluent dans un paysage d’odeurs dont nous n’avons qu’une idée très partielle. Ils utilisent leurs capacités olfactives très développées pour l’interpréter et ainsi s’alimenter, communiquer entre eux et s’accoupler. Leurs neurones olfactifs détectent et analysent des quantités très faibles de ces sémiochimiques qui leur sont indispensables. Leurs performances dans ce domaine en ont fait un modèle incontournable en olfaction. Si on peine à les imiter, on s’en sert en biocontrôle des insectes ravageurs.
La boîte à insectes
Mystérieux Trictenotomidés (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard)
Minuscule et énigmatique famille de Coléoptères eurasiatiques, les Trictenotomidés ne comptent que 2 genres et 13 espèces. Si les adultes sont bien connus, leurs cycle de vie, morphologie larvaire et position taxonomique ont longtemps posé question. Jusqu’à présent, seul l’entomologiste irlandais Charles-Joseph Gahan avait publié en 1908 une description de la larve et supposé qu’elle se développe dans le bois dégradé. Si les questions de la morphologie larvaire et du mode de vie de ces insectes importent tant pour les chercheurs, c’est parce qu’elles pourraient permettre de statuer sur la position phylogénique du groupe, encore trouble à l’heure actuelle.
Les insectes et la mort (par Alain Fraval)
Les insectes provoquent la mort, mangent les morts, annoncent la mort, sont ou véhiculent l’âme des morts, quatre thèmes diversement inspirants où ils ont une présence iconographique notable.
Les insectes de la Belle Époque - Les chasseurs d'araignées (par A. L. Clément)
Pepsis ornata (Hym. Pompilidé) approvisionne son nid de Eurypelma heulgii (Aran. Théraphosidé), et autres....
Le portfolio d’Insectes - Chenilles à leur table
10 photos lauréates.
Thème du mois de mars (date limite d’envoi le 31 janvier 2020) :
« Agrégations, foules, multitudes d'insectes... »
Thème du mois de juin (date limite d’envoi le 30 avril 2020) :
« Fourmis en compagnie d'autres espèces »
Et 4 Épingles : « À l’écoute depuis toujours », « Elle court si vite qu’elle semble voler », « Potion amère et bosse des maths »,« Les écailles sucrées des écailles ».
Envoyez vos photos pour le prochain portfolio de la revue Insectes ! Le thème : « Antennes »
Insectes, la revue de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), présente une sélection des meilleures photos qui sont parvenues à la rédaction. Un nouveau thème est proposé chaque trimestre. La rubrique est ouverte à tous. Thème du mois de septembre : « Antennes »
(date limite d’envoi : 31 juillet 2019) Adressez dès à présent vos clichés à la rédaction : portfolio@insectes.org N’envoyez que deux clichés au maximum par photographe et par thème. Informations essentielles à joindre à vos clichés : le nom du taxon s’il est connu, la date de la prise de vue, la commune (département), le nom du photographe. Les clichés, uniquement numériques, doivent être au format jpeg, de qualité 300 dpi au minimum ; ils doivent être le moins possible retouchés. Les clichés retenus pour publication respecteront le thème imposé et seront jugés sur leur qualité technique et esthétique ainsi que sur leur originalité... dans la limite de la place disponible. Les auteurs dont les photos auront été retenues recevront un exemplaire de la revue.
Les meilleurs vœux de l’équipe d’Insectes pour cette nouvelle année 2019
Par Alain Fraval [via] Revue Insectes OPIE sur Twitter, 07.01.2019 : "Les meilleurs vœux de l’équipe d’Insectes pour cette nouvelle année 2019 à ses lecteurs sur papier et sur écran, aux destinataires de l’alerte, aux twittos, aux contributeurs, à ses collègues et collaborateurs, ainsi qu’à l’entomosphère tout entière." https://twitter.com/af_insectes/status/1082208130543640577
Un beau livre illustré pour les fêtes, 88 pages au format de votre écran, en pdf "Comment en finir avec les insectes"
Le numéro 188 de la revue Insectes est sous presse, les abonnés ne vont pas tarder à le recevoir...
Au sommaire : - Où sont passés tous les insectes ? (par François Letourneux)
- Le Grand Mars changeant (par André Lequet)
Apatura iris (Rhopalocère Nymphalidé)
- Rituels de cour... Chez les perce-oreilles (par Alain Fraval)
Chez le Perce-oreilles des sables, Labiduria riparia (Derm. Labiduridé)
- Zoom sur : le lierre grimpant (par Mathieu de Flores et Grégoire Loïs)
- Art et insectes - Des insectes cousus main (par Alain Fraval)
- Des Coléoptères dans la ville : un inventaire strasbourgeois (2) par Henry Callot)
- Callipogon relictus, étonnante relicte de l’Extrême-Orient (par Pierre-Olivier Maquart, Denis Richard et Anton Olegovich Kozlov)
- Les insectes de la Belle-Époque - Le Pélopée tourneur : mœurs et expériences (par Henri Coupin)
Sceliphron spirifex, Hym. Sphécidé.
- La fumeuse histoire de la vrillette de Ramsès II (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard)
- Observations sur le comportement de Mantes religieuses dans les Deux-Sèvres (par Norbert Thibaudeau)
Mantis religiosa (Mant. Mantidé)
- Pour en finir avec les insectes (par Alain Fraval)
Les martyriser (les fourmis).
Avec 4 Épingles : Envol furtif, Affaires sales, Douces tueuses et Réparer les réseaux sociaux.
Au sommaire : - Les scolytes xylébores, jardiniers consanguins (par Christophe Bouget)
Les scolytes (Col. Curculionidés) de la tribu des Xyleborini, cultivateurs de champignons dans le bois depuis 30 millions d’années, figurent parmi les plus anciens agriculteurs sur Terre. Avec 1 200 espèces réparties en 30 genres, dont celui des Xyleborus riche de 500 espèces, c’est aujourd’hui le groupe d’insectes jardiniers le plus diversifié. Plusieurs espèces sont en nette expansion géographique, certaines sont même invasives. Leur mode de vie est extraordinaire à de nombreux égards. Dans leurs galeries, ils entretiennent des jardins de champignons, dans le cadre d’une symbiose obligatoire aux 2 partenaires. Les femelles y dominent outrageusement, les frères s’y reproduisent incestueusement avec leurs soeurs, tandis que mère et filles coopèrent à la gestion du jardin, en signe d’une eusocialité émergente.
- Disparus - Le Xercès bleu, écrasé par la ville (par Bruno Didier)
Glaucopsyche xerces (Lép. Lycaenidé) volait autrefois à San Francisco (États-Unis).
- Le bleu, couleur fatale pour les stomoxes (par Gérard Duvallet)
Les stomoxes (genre Stomoxys) sont des Diptères piqueurs qui appartiennent à la famille des Muscidés. Ils ressemblent grossièrement à la Mouche domestique, mais possèdent un proboscis (pièces buccales allongées) caractéristique, pointé vers l’avant. En France, et dans les régions tempérées, on les rencontre essentiellement autour des fermes ou des pâturages, notamment les fermes de production laitière, occasionnant des préjudices parfois importants. Les méthodes de lutte classiques s’avérant peu efficaces, les recherches se portent sur le piégeage, en jouant de l’attractivité que possèdent certaines teintes de bleu sur ces Diptères.
- Ferda la fourmi et les univers entomologiques d’Ondřej Sekora (par Bruno Didier)
Créé en 1933 par le journaliste et illustrateur Ondřej Sekora, Ferda (Ferdinand) la fourmi est aujourd’hui encore un des personnages les plus populaires de la culture tchèque. Il est apparu dans les colonnes de Lidové noviny, le plus prestigieux journal de l’entre-deux guerres, sous forme de bande dessinée pour enfants. À partir de 1936, face à la popularité acquise par ses personnages, Sekora adapte et développe leurs aventures en prose, sous forme d’albums illustrés qui connaissent à leur tour le succès. De nos jours, ceux-ci sont encore et très régulièrement réédités et ils ont été traduits dans de nombreuses langues, y compris en japonais et en chinois. Les jeunes Français vont enfin pouvoir le découvrir avec la sortie en salle et en DVD d’un film d’animation et, en librairie, de la traduction des premiers volumes de ses aventures.
- Premiers stades de développement d’un nid de Frelon asiatique (par Claire Villemant et Quentin Rome)
Depuis que l’invasion de Vespa velutina, le Frelon asiatique à pattes jaunes, a débuté en France il y a plus de 10 ans, tout le monde a pu voir des images de son nid, grosse boule de papier mâché que l’on découvre souvent à la chute des feuilles à plus de 10 m de haut dans un arbre. Beaucoup de gens ignorent par contre qu’un premier nid (nid embryon) est construit par une reine au printemps dans un abri à quelques mètres du sol. Sa taille augmentant avec le temps, la colonie doit généralement déménager en été pour gagner un nid secondaire construit en hauteur par les ouvrières.
- Insectes des genévriers : Lépidoptères, Coléoptères et Hyménoptères (par Bruno Didier)
Suite et fin de l’article du numéro précédent.
- Le Nécrophore germanique : croque-mort très menacé (par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart)
Parmi les grands Coléoptères nécrophages, le Nécrophore germanique Nicrophorus germanicus (Col. Silphidé), souffre particulièrement de la raréfaction de leurs ressources nutritives mais aussi de la profonde modification des paysages agricoles. Comme eux, il offre un exemple intéressant de comportement subsocial et de soins parentaux.
- Rituels de cour... Chez le « Criquet mormon » (par Alain Fraval)
Le don nuptial du spermatopylax par Anabrus simplex (Orth. Tettigoniidé).
- Les insectes de la Belle-Époque - Coup d’œil sur la faune de la Nouvelle-Guinée : les insectes (par Jules Künckel d’Herculais)
Le Phyllophora armata, Les Eurycanthes, Les Cyphocranes et Kéraocranes.
- Pour en finir avec les insectes - Les asphyxier (par Alain Fraval)
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Voici ce que vous pouvez lire dans ce nouveau numéro : Le Papillon d’Homère, un étendard jamaïcain par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart C’est dans le berceau du reggae qu’il faut se rendre pour espérer croiser le géant des papillons diurnes des Amériques. Papilio homerus est l’un des Lépidoptères les plus menacés du fait de la destruction de son habitat, de l’appauvrissement du brassage génétique entre les populations subsistantes et du bouleversement climatique mondial. La boîte à insectes Barbara Mai, Spipollienne très participative ! propos recueillis par Mathieu de Flores Barbara Mai vit en Ille-et-Vilaine depuis la fin des années 90, « attirée par la Côte d’Émeraude, ses falaises, ses rochers, la mer… ». Spipollienne de la première heure, elle a à son actif plus de 6 600 collectionsde photos. En passant de fleur en fleur, aidée par la communauté du Spipoll, engagée aussi dans des actions de vulgarisation, elle a acquis une véritable expertise qui lui a valu de devenir correspondante auprès du Muséum national d’Histoire naturelle. Entretien. Les insectes de la Belle-Époque un faux serpent ailé L’Œstre du nez du renne ou pourquoi Rodolphe a le nez rouge par Bruno Didier Cephenemyia trompe(Dip. Œstridé, aussi appelé Œstre du caribou) est une mouche qui ressemble à un bourdon, à la fois par la couleur et par la taille. On la trouve dans toute la zone arctique et subarctique (Amérique du Nord, Europe et Asie) là où vit son hôte obligatoire, le renne – ou caribou au Canada. Très perturbante pour le ruminant, elle peut avoir un impact économique non négligeable dans les régions où le renne est élevé pour sa viande. La Rhysse persuasive par André Lequet Cette année, un tas de grumes de sapin blanc providentiellement abandonnées en forêt a fait le bonheur des Rhysses et par conséquent le mien, en me permettant de compléter des observations précédentes effectuées en élevage, et notamment de filmer plusieurs impressionnantes mêlées copulatoires ! La galle pointue du hêtre par Bruno Didier Mythes, contes et légendes Kumo no ito (le fil d’araignée) d’apres Ryūnosuke Akutagawa, adapté par Sonoko Devianne et commenté par Claire Villemant La chenille du Gazé par Lisa Henry Avec ses ailes blanches nervurées de noir, le Gazé (Aporia crataegi) figure parmi les plus grandes et les plus élégantes piérides de nos contrées. Autrefois très commun en France, il a été un temps considéré comme nuisible, ses chenilles pouvant faire des dégâts dans les vergers. Il a depuis connu un net déclin dans certaines localités, au point de s’être raréfié ou d’avoir disparu dans plusieurs départements. À l’instar de la majorité des chenilles poilues, celles du Gazé ne sont pas urticantes et ne doivent inspirer aucune crainte. Leurs faits et méfaits par Bruno Didier Le Collète des bruyères par Tarek Bayan, Serge Gadoum et Sarah Bostoën Les landes à bruyères constituent un habitat privilégié pour quelques espèces pollinisatrices, en particulier le bien nommé Collète des bruyères, qui y trouve à la fois le gîte et le couvert. Cependant ces espaces autrefois liés à certaines formes d’exploitation agricole sont aujourd’hui en fort recul, et le Collète avec. Les insectes de la Belle-Époque Les saisons : l’hiver Le portfolio d’insectes Chenilles à piques, cornes ou poils ------- NDÉ Pour s'abonner
Insectes est la revue tout public de l’Opie, trimestrielle, 40 pages en couleurs, servie sur abonnement. Office pour les insectes et leur environnement Insectes n°204 – mars 2022
Par Bruno DIDIER, le 25.03.2022 L’analyse de l’ADN environnemental (ADNe) peut permettre de pallier certaines lacunes d’expertise taxonomique. Si elle permet aussi de gagner un temps précieux lors des inventaires tout en se dispensant de captures destructrices, cette approche novatrice nécessite un travail extrêmement soigneux et les méthodes de prélèvement doivent être mises à l’épreuve. C’est ce que nous avons pu faire pour les Coléoptères coprophages, groupe d’importance écologique majeure encore trop mal connu des acteurs de la conservation. Deux familles tropicales de Dermaptères – donc apparentées aux perce-oreilles de nos jardins – les Hémiméridés d’Afrique et les Arixenidés d’Asie, se distinguent assez nettement de leurs cousins par leur morphologie singulière, leur reproduction vivipare et leur mode de vie épizoïque. Une des abeilles sauvages les plus précoces sous nos climats, le Collète lapin, émerge parfois dès le mois de février. Alors que l’hiver n’est pas encore terminé, elle peut compter sur la floraison précoce des saules, sa principale plante ressource, pour son alimentation et sa reproduction. Des ateliers et un concours ont été proposés à des élèves guyanais afin de leur faire découvrir le dessin scientifique, avec pour thème les fourmis. Menée jusque dans des villages amérindiens des confins de la forêt amazonienne, l’expérience avait également pour but de collecter de précieuses informations, entre ethnologie et entomologie. Dans la fable, la fourmi se montre peu prêteuse : sait-on qu’elle est aussi une grande gaspilleuse ? Car chez certaines espèces, toutes ces graines dont on les voit s’alourdir, finiront… au rebut. Cette belle énergie n’est cependant pas perdue pour tout le monde car de futures plantes auront peut-être une meilleure chance de se développer. Ce récit inaugure une série d’histoires, de légendes et de mythes, de France et d’ailleurs, avec et autour des insectes. En Île-de-France et dans plusieurs régions fortement urbanisées, le Grand Capricorne est au cœur d’un double enjeu : en fragilisant certains grands arbres situés en ville ou en périphérie, cette espèce protégée au niveau national peut voir son habitat menacé... par la mise en sûreté des usagers. Dès lors, comment concilier sécurité et mesures conservatoires ? Les recommandations de l’Opie viennent d’être transmises aux services du Préfet d’Île-de-France (DRIEAT) et mises en ligne sur notre site. Un séminaire du groupe de travail Opie-benthos a été organisé les 18 et 19 février 2022 à la Bergerie nationale de Rambouillet (Yvelines). Deux jours durant, les 17 spécialistes présents ont pu partager leurs découvertes, leurs difficultés ou leurs projets autour de la connaissance des insectes aquatiques. Des échanges cruciaux à l’heure où le constat est unanime : les habitats aquatiques et leurs espèces associées – qui représentent 10 % de notre faune métropolitaine – sont en pleine régression. À travers une convention avec l’Office Français de la Biodiversité, l’Opie est missionné depuis 2021 pour apporter son savoir-faire et son expérience afin de concerter, animer et redynamiser le Suivi temporel des Rhopalocères de France (Sterf) ainsi que le Suivi temporel des libellules (Steli). _______________________________ S'abonner à la revue pour l'année 2022
Méloé, Gauromydas, Mygale à chaussette, ScaraB’Obs, Espèces qui ressuscitent…, Jeu : Papillon, enquête Lucane, Portfolio : Coccinelles, Insectes dits de mer. - Le Méloé printanier (par Bruno Didier)
Ne vous fiez pas à son air pataud : le Méloé printanier, c’est l’Obélix des insectes. Par la taille, et rempli de potion magique. Enfin… plutôt toxique ! Comme il n’a pas d’ailes, il a confié à ses larves le soin de se faire transporter par des abeilles sauvages dont elles pilleront les nids avant de devenir adultes, non sans passer par une succession de métamorphoses étonnantes. - La ponte du Méloé violacé (par Catherine Baral)
En fin d’après-midi la femelle Méloé, prête à pondre, parcourt le sol à la recherche du lieu où creuser son nid […]. Photos. - Gauromydas heros, un géant des forêts amazoniennes (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard)
C'est l’une des plus grandes mouches du monde. Sa larve cohabite dans leurs nids avec des fourmis coupeuses de feuilles tandis que l’adulte arbore la même livrée que les guêpes pompiles pour tromper les prédateurs. Très rare, cette énorme mouche encore mal connue hante les forêts brésiliennes. - La Mygale à chaussette (par André Lequet)
Araignée, Atypus affinis, Attipidé. - ScaraB’Obs : observer, étudier et préserver les bousiers en France (par Camila Leandro, Pierre Jey-Robert, Juliette Fabre, Olivier Lobry et Cyril Bernard)
ScaraB’Obs est un observatoire dédié aux Coléoptères coprophages. Présenté lors du 1er colloque sur « Les Invertébrés dans la gestion et la conservation des espaces naturels » (Toulouse, mai 2015), il est désormais entré dans sa phase concrète. - Ces espèces qui ressuscitent... (par Bruno Didier)
Si la disparition des mammouths ou celle des dodos laissent peu de place au doute en raison de la taille de ces animaux, il n’en est pas de même pour d’autres espèces plus modestes qui, pendant quelques années ou quelques décennies, peuvent avoir échappé aux investigations au point d’être à tort déclarées éteintes. - Leurs faits et méfaits (par Alain Fraval)
- Le Damier du frêne, espèce rare, dans le Loiret (par Alexandre Pédeau, Mathieu Willmes et Francis Olivereau)
Euphydryas maturna (Lép. Nymphalidé) est une espèce parmi les plus rares et les plus menacées de France, figurant dans le Plan National d’Actions des papillons de jour. L’étude lancée par la DREAL Centre-Val de Loire en 2020 a permis de confirmer l’existence d’une population viable dans le Loiret. Ces résultats contribueront à l’étude et à la préservation de l’espèce sur le long terme. - Banc d’essai : jeux d’insectes Papillon (par Sébastien Legrand et Amélie Rusu-Stiévenard)
- Lucane : bientôt 10 ans d’enquête (par Émeline Klimczak et Bruno Mériguet)
Avec désormais plus de 25 000 données d’observation, les bilans de participation et les résultats de l’enquête se trouvent renforcés. En tenant compte de la densité des observateurs, la cartographie de l’espèce au niveau national est également plus objective. De nouvelles applications peuvent être envisagées, et la migration de l’enquête - toujours encadrée par l’OPIE - vers la plateforme INPN espèces du Muséum facilite les transmission via une application mobile ou le site Determin’Obs. - Le portfolio d’insectes Coccinelles : originalité et diversité
- « Insectes » dits de mer (par Bruno Didier)
Entomologistes, ne fuyez plus la mer. L’été qui s’annonce et les longues heures de baignade déconfinée ne doivent pas vous faire abandonner l’idée de belles rencontres entomologiques. Car la mer sera pleine de surprises pour vous : en voici la preuve sous forme d’un utile petit lexique (non exhaustif) d’insectologie marine. - Les insectes de la Belle Époque : Chasse électrique des insectes (par Flamel)
- Activités de l’OPIE, etc.
- Avec 2 Épingles : Guette-au-trou et Vol d'antidote.
Les agriles, des joyaux tueurs d’arbres – première partie (par Christophe Bouget et Aurélien Sallé)
Insectes chatoyants, les agriles présentent une exceptionnelle diversité taxinomique malgré un aspect relativement uniforme et des cycles biologiques peu diversifiés. C’est leur penchant immodéré pour les arbres affaiblis, mais vivants, qui les rend redoutables, d’autant plus que les changements climatiques et la mondialisation leur permettent d’élargir leur spectre d’hôtes et d’en croquer bien au-delà de leurs aires d’origine respectives, avec de graves conséquences écologiques et économiques
Leurs faits et méfaits (par Alain Fraval)
Le Brun du pélargonium (par André Lequet)
Originaire d’Afrique du Sud, ce petit papillon est arrivé en France via l’Espagne en 1997 et y a été découvert dans les Pyrénées-Orientales. Cacyreus marshalli, alias le Brun du pélargonium, relève des Lycénidés, famille de petits papillons diurnes (bleus, cuivrés, bruns, selon l’espèce ou le sexe) représentée en France par plus d’une centaine d’espèces. Il est tristement réputé pour les dégâts qu’il occasionne à ses plantes hôtes dans nos balconnières et autres parterres fleuris.
Les insectes de la Belle Époque : Vers le mariage
L'entomologie à l'appui de conseils aux jeunes filles.
Les insectes ingénieurs VI : Les armes chimiques (2) (par Alain Fraval)
Flèches, seringues, dents et aiguilles à venin, flèches et piques empoisonnées... les insectes mettent en œuvre des dispositifs aussi petits qu’efficaces pour que le produit de leur créativité d’ingénieurs chimistes, les allomones de défense, atteignent, paralysent ou dissuadent leurs ennemis. Certains vont même jusqu’à se bourrer de poison, en avertissant toutefois leurs prédateurs.
Un insecte à la page : Maindronia, Zygentome du désert sec sec sec (par Alain Fraval)
Il semble se nourrir de l'air du temps et la répartition des espèces le long de la côte pacifique éclaire l'histoire géologique de la côte pacifique de l'Amérique du Sud.
La boîte à insectes
Le Thaïs d’Honnorat, mythe du pays dignois (par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart)
Papillon mythique de notre faune, le Thaïs d’Honnorat a mis en émoi des générations de collectionneurs du XIXe siècle au début du XXe et contribué à la popularisation de la station thermale de Digne parmi les lépidoptéristes. La génétique a depuis lors expliqué l’origine de cette forme singulière qui, pour rarissime qu’elle soit désormais, n’en existe pas moins encore de nos jours.
La pollution lumineuse et les insectes (par Alexis Borges et Bruno Didier)
Perte d’habitat, pollution chimique, espèces envahissantes et changements climatiques sont sans doute les principales causes du déclin des insectes, mais l’éclairage artificiel nocturne y contribue. Les résultats scientifiques s’accumulent1, qui montrent l’effet nocif de cette pollution sur les individus d’espèces variées.
La bourdonne bernée par la barlie (par Bruno Didier, clichés Pierre Falatico)
Les reines de Bourdon terrestre en ressortent à jeun et surchargées de pollinies.
Banc d’essai : jeux d’insectes : En voyage… (par Sébastien Legrand)
Hive et Minuscule, la course
Rêves d’insectes (C-F) par Alain Fraval
Le portfolio d’insectes : Fourmis en compagnie d’autres insectes
Création du groupe Opie-odonates (par Samuel Jolivet, Philippe Lambret et Cédric Vanappelghem)
Un nouveau groupe de travail de l’Opie est né en 2019 à la suite d’échanges entre le conseil d’administration de l’Opie et celui de la Société française d’Odonatologie (SfO), partenaire de longue date de notre association. Après presque 30 années d’actions exemplaires en faveur de l’odonatologie, la SfO ne trouvait plus les ressources nécessaires pour gérer son fonctionnement et poursuivre ses missions dans de bonnes conditions ; elle a donc prononcé sa dissolution en mars 2019 en s’assurant auprès de l’Opie de la pérennité de ses principales actions.
Et 4 Épingles :
Un virus calorifère, Les spores, pour un meilleur développement, La synthèse du ciron, Virage sur l'aile.
L'équipe d'Insectes vous souhaite une excellente année 2020
Envoyez vos photos avant le 31 janvier ! Thème : « Agrégations, foules, multitudes d’insectes… »
Thème du mois de mars : « Agrégations, foules, multitudes d’insectes… »
(date limite d’envoi : 31 janvier 2020)
Thème du mois de juin : « Fourmis en compagnie d’autres espèces » (date limite d’envoi 30 avril 2020) : Insectes, la revue de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) présente, en portfolio, une sélection des meilleures photos qui sont parvenues à la rédaction. Un nouveau thème est proposé chaque trimestre. La rubrique est ouverte à tous. N’envoyez que deux clichés au maximum par photographe et par thème. Informations essentielles à joindre à vos clichés : le nom du taxon s’il est connu, la date de la prise de vue, la commune (département), le nom du photographe. Les clichés, uniquement numériques, doivent être au format jpeg, de qualité 300 dpi au minimum ; ils doivent être le moins possible retouchés. Les clichés retenus pour publication respecteront le thème imposé et seront jugés sur leur qualité technique et esthétique ainsi que sur leur originalité... dans la limite de la place disponible. Les auteurs dont les photos auront été retenues recevront un exemplaire de la revue. Comme pour toutes les contributions, l’envoi des clichés vaut acceptation que l'Opie les publie tels quels sur Internet ou sur tout média existant ou à inventer.
Les bourdons et leur élevage (par Jean Habay et Jean-Luc Renneson)
Les bourdons sont des Hyménoptères sociaux au même titre que l’Abeille mellifère (Apis mellifera), les guêpes (sociales), les frelons ou les fourmis. Comme les abeilles, ils appartiennent à la grande famille des Apidés. Ils sont caractérisés par un aspect trapu et une forte pilosité. Cette fourrure épaisse leur a permis de s'établir dans des régions froides (en montagne notamment) alors qu'ils sont pratiquement absents des régions tropicales. Les espèces et périodes mentionnées dans cet article se rapportent surtout à la région du Luxembourg belge et du Luxembourg luxembourgeois dont les auteurs sont originaires.
Nom d’un chien ! (par Alain Fraval)
« Eh oui, pourquoi ne pas appeler son chien d’un nom d’insecte ? Un ami des insectes ne saurait faire un autre choix. […] »
Insectes de la Belle Époque - Moeurs des Coléoptères coprophage de la Plata (par L. Laloy)
In : La Nature, n°1510, 1902
Quelques mouches familières (par Bruno Didier)
Les Mouches domestique, à merde, à damier, d’automne, des greniers, charbonneuse, bleue, la Lucilie soyeuse et la Petite Mouche domestique.
Les punaises boiteuses (par Claude Galand)
Ou bancales, penchées…
La Chrysope verte (par André Lequet)
La Chrysope verte Chrysoperla carnea, alias Demoiselle aux yeux d’or, est certes une belle et frêle bestiole. Mais les apparences sont un brin trompeuses quand on découvre sa progéniture … tout un programme que je vous invite à découvrir !
Le H-Trap, un piège pour les taons (par Gérard Duvallet)
Diptères de la famille des Tabanidés, les taons comprennent près de 4 500 espèces dans le Monde, et 84 espèces étaient identifiées en France en 1972. Si les mâles sont simplement floricoles, les femelles sont floricoles pour l’énergie et hématophages pour la reproduction. Avec les stomoxes (Dipt., Muscidés), les taons sont parmi les ectoparasites les plus nuisibles au bétail. Leurs piqûres douloureuses entraînent un stress important chez les animaux et, parfois, les humains. Ils peuvent aussi devenir vecteurs de pathogènes ; c’est le cas en particulier pour le protozoaire Besnoitia besnoiti qui entraîne depuis quelques années des pathologies graves du bétail en France.
Art et insectes - Mues : les murmures de l’infime
David Balade illustre le conte japonais La Princesse qui aimait les insectes.
Les insectes ingénieurs. 3. (par Alain Fraval)
La perception des forces physiques issues de leur environnement et de leur propre corps est indispensable à la réalisation de toutes les tâches qu’ils accomplissent. Elle pose cependant un problème particulier aux insectes. En effet ceux-ci sont enfermés dans leur cuticule, une disposition qu’ils partagent avec tous les arthropodes et qui a de nombreux avantages par ailleurs. Ils ont développé des mécanorécepteurs, organes qui leur procurent un retour sur leur environnement spatial et sur les forces en jeu. Ces mécanorécepteurs sont des extensions de la cuticule de forme, de résistance, d’élasticité, de solidité et de résonance diverses.
Activités de l’OPIE : Explorateurs du minuscule (par Sébastien Legrand et Alice Giraudon)
Avec l’arrivée de l’OPIE à la Maison des insectes de Carrières-sous-Poissy en septembre 2017, un club nature ciblant les jeunes locaux de 8 à 12 ans a été mis en place. Le but était d’implanter l’association sur son nouveau territoire et dans ses nouveaux locaux, tout en ancrant la découverte des insectes et la compréhension des enjeux écologiques dans une démarche participative. Après deux ans d’existence, nous avons rencontré plusieurs membres du club des « Explorateurs du minuscule ».
Le portfolio d’Insectes
Accouplements
Avec 3 Épingles : Pas de dérapage, Guillotine collective et Punaise, c’est vieux !
Au sommaire du n°191 – 4e trimestre 2018 : Les îles Éparses et leurs Cratopus (par Alain Duhamel)
Les îles Éparses constituent un « non-ensemble » insulaire disparate réparti autour de Madagascar. Isolées géographiquement, ces îles sont de véritables sanctuaires écologiques disposant d’un patrimoine biologique terrestre et marin remarquable. Entre les premières récoltes effectuées par Renaud Paulian au siècle dernier et les observations de cette dernière décennie, trois espèces de charançons du genre Cratopus y ont été identifiées. L’auteur nous les présente ici à l’occasion d’une exploration de ces îles et de leurs habitants, un voyage insolite, là où (presque) personne ne va.
Nemesia caementaria : une petite mygale bien de chez nous (par William Perrin)
En matière d’Arthropodes, nos régions tempérées ne sont pas exemptes d’un certain nombre d’espèces qu’on imagine plus volontiers hanter les forêts tropicales ou les déserts. Ainsi, tout comme il y a des Membracides parmi nos insectes métropolitains, il y a bien des Mygales parmi nos araignées communes. La petite Mygale maçonne, au nom scientifique évocateur de caementaria, ne dépasse guère le pourtour méditerranéen où elle excelle à confectionner de discrets terriers. Elle n’en sort guère que pour satisfaire à sa reproduction !
Disparus - Urania sloanus, migrant affamé (par Bruno Didier)
Lép. Unraniidé, endémique de la Jamaïque, observé jusqu’en 1890.
Un couple d'Heliocopris revenu d'entre les morts (par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart)
Les Égyptiens de l’Antiquité avaient une grande pratique de l’embaumement des animaux qui accompagnaient dans leur tombe dignitaires politiques ou religieux. C’est ainsi que des animaux de compagnie, des animaux sacrifiés ou surtout des animaux tenus pour sacrés rejoignirent outre-tombe le Panthéon des divinités égyptiennes. Citons parmi d’autres : chats, ibis, mangoustes, perches du Nil, gazelles, singes ou même crocodiles... Plus rarement des insectes.
Rituels de cour - Les Asilides : jeux de tarses, jeux de pattes (par Alain Fraval)
Des mâles démonstratifs le plus souvent frustrés.
Le Ver-lion et son piège (par André Lequet)
Le Ver-lion ou Vermileo (Vermileo vermileo = V. degueeri) est un Diptère appartenant à la très petite famille des Vermiléonidés, qui n’excède pas la quarantaine d’espèces au niveau mondial, et dont il est le seul représentant en France. On le trouve le plus souvent par places, nettement plus fréquemment dans le Sud. À l’instar de celle du Fourmilion, sa larve vorace se distingue par les pièges mortels qu’elle creuse, mais avec une technique bien à elle.
Les insectes de la Belle Époque - La Scolopendre géante (par Henri Gadeau de Kerville)
Les insectes ingénieurs. I (par Alain Fraval)
Tout au long de leur évolution et de la diversification de leurs habitats et modes de vie, sont apparues chez les insectes des adaptations, qui se sont perfectionnées et spécialisées. Ainsi les uns ou les autres possèdent-ils des structures, des systèmes et des fonctions que les ingénieurs leur envient et tentent – ou tenteront – de copier. Il existe déjà des revêtements antireflets, des systèmes optiques et des algorithmes « entomo-inspirés », sans parler des papier et carton modernes. Les insectes sont capables de prouesses notamment en optique et en armes chimiques que l’on est loin d’égaler.
Ailes ; Organes natatoires ; Structures en rapport avec l’eau et les poussières ; Récupértion de l’eau ; Respiration aquatique.
Alphonse Labitte : poète, journaliste, enlumineur et entomologiste (par Roger Puff)
Avant que n'éclate la Guerre de 1914-1918, le vœu le plus cher d’Alphonse Labitte était la création d’une ménagerie d’insectes, un insectarium, à Paris. Londres avait eu le sien dès 1881 et Amsterdam n’avait eu qu’à attendre 1898.
Hommages
Germaine Ricou ; Jacques d’Aguilar.
Avec 4 Épingles :
« Un parfum qui rapproche », « Le soleil dans l’œil », « La vue c’est la vie » et « Pour filer le train aux Belles Dames ».
Insectes : le portfolio - Une rubrique ouverte à tous !
Insectes, la revue de l’Office pour les insectes et leur
environnement (Opie), présente, chaque trimestre, une
sélection des meilleures photos qui seront parvenues à la
rédaction. Un nouveau thème sera proposé chaque trimestre.
La rubrique est ouverte à tous. N’envoyez que deux clichés
au maximum par photographe et par thème. Informations
essentielles à joindre à vos clichés : le nom du taxon s’il est
connu, la date de la prise de vue, la commune (département),
le nom du photographe.
Les clichés, uniquement numériques, doivent être au format jpeg, de qualité 300 dpi au minimum ; ils doivent être le moins possible retouchés. Les clichés retenus pour publication respecteront le thème imposé et seront jugés sur leur qualité technique et esthétique ainsi que sur leur originalité... dans la limite de la place disponible.
Les auteurs dont les photos auront été retenues recevront
un exemplaire de la revue.
Le prochain Insectes Insectes n° 189 sous presse
n°189 – 2e trimestre 2018 - Les poux (par Alain Fraval)
Les poux constituent l’ordre des Phthiraptères1, insectes hétérométaboles aptères ectoparasites obligatoires des oiseaux et des mammifères, chacune des quelque 4 700 espèces étant spécifique d’un hôte. Les Mallophages (poux mordeurs), aux pièces buccales broyeuses, consomment la matière des plumes ou des poils. Les Anoploures (poux piqueurs) ponctionnent le sang au travers de la peau des oiseaux comme des mammifères. Depuis toujours, l’homme nourrit 2 espèces. Le Pou du corps, différentié depuis qu’il se vêt, est vecteur de graves maladies.
- Leurs faits et méfaits (par Alain Fraval)
- Le sommeil des insectes (par Laurent Seugnet)
Le sommeil existe-t-il chez les invertébrés et en particulier chez les insectes ? Si oui, est-il semblable dans ses fonctions et ses formes à celui, bien étudié, de l’Homme et des mammifères ? Chez ces derniers il influence les apprentissages, la mémorisation, le système immunitaire et les équilibres métaboliques. C’est même un besoin vital puisque l’éveil perpétuel n’est pas soutenable sur le long terme. Le sommeil est également cet état où le cerveau se coupe du monde extérieur, altérant notre état de conscience par des rêves. Les insectes rêvent-ils ?... - Disparus - Un seul être vous manque... (par Bruno Didier)
Où il est question de narines de phoque et de plumes de pigeon. Deux espèces ont disparu, entraînant avec elles leurs acariens parasites.
Halarachne americana / Diplaegidia gladiator, Columbicula extinctus. - Agrégations de coccinelles : un parfum qui vous rassemble (par Éline Susset)
Dans ses Souvenirs entomologiques, Fabre évoque sa fascination pour les agrégations de coccinelles, qu’il observait chaque année au mont Seigne (Aveyron)1 et à Saint-Amand (Vaucluse), de la fin de l’été jusqu’au début du printemps. Le mystère de ces rassemblements d’individus a longtemps occupé les esprits. Comment des milliers de coccinelles – qui n’y étaient jamais venues auparavant – peuvent-elles se retrouver et s’agglomérer précisément chaque année au même endroit pour passer la mauvaise saison ?
- Rencontre avec... Stenoria analis (par André Lequet)
Les Méloïdés sont des insectes toxiques, aux téguments « mous », et aux moeurs souvent floricoles. Ils se distinguent des autres Coléoptères par un développement larvaire plus complexe, qualifié d’hypermétabole. Les Meloïdés parasitent les nids de diverses espèces d’abeilles solitaires, mais aussi les pontes de certains acridiens. La découverte d’une importante population de Stenoria analis, sur un ancien terril, a été l’occasion d’observer le très étonnant leurre sexuel utilisé par cet insecte.
- Les insectes de la Belle Époque - La tiare des punaises (par Henri Coupin)
- Un carabe à la conquête de Kerguelen (par Pierre-Olivier Maquart, Mathieu Laparie et Denis Richard)
Une trentaine d’espèces d’insectes sont recensées dans les îles Kerguelen, la plupart à basse altitude et près du littoral où se concentrent les ressources nutritives et la faune d’invertébrés et où le climat est plus clément. Parmi les espèces d’insectes allochtones, le Carabidé prédateur Merizodus soledadinus est un cas d’école en raison de son introduction ponctuelle et unique en un site connu, suivie de l’invasion rapide de l’archipel au cours du siècle dernier.
- Diptères Ptychoptéridés : un nouvel inventaire national (par Pierre Tillier)
Dans les écosystèmes d’eau douce, les larves de Diptères constituent souvent le groupe le plus abondant et le plus diversifié avec plus de la moitié des insectes aquatiques connus, présents dans pratiquement tous les habitats d'eau douce. Certaines espèces, qui peuvent tolérer des conditions environnementales difficiles, servent à l'évaluation de la qualité des milieux d’eau douce. Le groupe Opie-benthos leur consacre un premier inventaire, baptisé INVDp, qui concerne une petite famille : les Ptychopteridés.
- Le portfolio d’Insectes : La vie en vert.
- Avec les Épingles « Ça vaut bien le sacrifice de quelques nourrissons » ; « Petites bêtes bêtes ? » et « Chimie sous-traitée », ainsi que les Lu pour vous et les Annonces.
n°188 – 1er trimestre 2018
Au sommaire : À la rencontre des insectes du Nord de la Scandinavie (par A. Goudiaby, F. Turpin, J. Lazard, C. Bordes et R. Gerber)
Loin de la luxuriance des zones intertropicales, ce sont les grands espaces du Nord de la Scandinavie qui ont attiré un groupe de 5 étudiants du Muséum national d’Histoire naturelle. Chacun spécialisé dans un groupe, ils ont entrepris un voyage naturaliste à l’été 2017 avec pour objectif de contribuer à la connaissance de la répartition des espèces de ces régions aux conditions climatiques difficiles. Leur nombre est limité, mais celles qui y vivent sont en revanche bien adaptées à ces milieux rudes. Chez les insectes, ont retenu leur attention : les Odonates, les Lépidoptères et les Coléoptères.
La démographie des abeilles mellifères vivant à l’état sauvage (par Vincent Albouy)
Depuis plusieurs années, l’Opie Poitou-Charentes s’intéresse aux populations d’abeilles mellifères à l’état sauvage1. Constatant le manque de sites naturels de nidification, principalement des cavités dans les arbres, nous avons effectué des essais de fabrication et de pose de nichoirs. Ces essais nous ont amenés à nous interroger sur la démographie de ces colonies à l’état sauvage.
Couleurs d’insectes (par Alain Fraval)
Les insectes sont de toutes les couleurs et chacun a vu et garde en mémoire des spécimens particulièrement attirants par la beauté de leur livrée, une couleur rare et pure, une bigarrure incroyable, des dessins sur les ailes, des iridescences et des chatoyances, des reflets mordorés… Beaucoup les photographient ou les collectionnent sur ce critère, d’autres en font des installations ou des bijoux, les ouvrages se succèdent sur « les merveilleux insectes ». Leurs couleurs rendent les insectes aimables ; voyons comment elles sont produites, vues, et parfois exploitées.
Le staphylin égaré de Darwin (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard)
« Lorsque j’apprends la capture de coléoptères rares, je me senscomme un vieux cheval de guerre entendant le son d’une trompette ». Ce mot de Charles Darwin (1809-1882) aurait pu s’appliquer à Stylianos Chatzimanolis lorsque, en 2014, il découvrit des spécimens de staphylins que lui confiait pour étude le British Museum de Londres. Non seulement l’un d’eux, à la splendide livrée irisée, était nouveau pour la science, mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir alors l’auteur de sa capture !
Les membracides, de surprenants petits insectes (par Benoît Gilles)
Avec leurs excroissances extravagantes, les Membracides font figure d’Ovnis parmi les insectes. Leurs formes et leurs couleurs ne sont d’ailleurs pas les seuls caractères singuliers de ce groupe : leur impressionnante aptitude au saut, les soins qu’ils prodiguent à leurs jeunes et l’origine controversée de leurs « casques » souvent ornés constituent autant de sujets d’intérêt.
Les insectes de la Belle-Époque - Les cicindèles (par Alexandre Acloque)
Coléoptères Cicindélidés
Art et insectes - Helena et Harriet Scott (par Jean-Yves Meunier)
C’est à l’occasion d’une exposition qui leur a été consacrée par l’Australian museum de Sydney l’an passé, que l’auteur a découvert le talent et le travail d’illustratrices des soeurs Scott, dans la lignée de celui de Maria Sibylla Merian (1647-1717), plus d’un siècle auparavant.
Les Argiopes... fascinantes araignées (par Ennaloël Mateo-Espada)
Le genre Argiope (Araneidés) comprend 86 espèces dans le monde (World spider catalog, version 19.0, 2018) pour seulement 3 ou 41 en Europe. Deux espèces se rencontrent couramment en France : l’Épeire frelon et l’Épeire lobée. Facilement observables dans la nature elles sont aisément identifiables grâce à leur morphologie et à leurs dessins caractéristiques. Excellentes architectes, elles tissent des toiles régulières présentant une structure ornementale particulière, le stabilimentum.
Rituels de cour... Les panorpes, séducteurs sinon violeurs (par Alain Fraval)
Message chimique volatil, offre d’un paquet de bave… ou cadeau d’une charogne… ou rien à offrir et viol.
Avec 3 Épingles : « Les carabes rétrécissent », « Comment on engraisse les moustiques » et « Extension de l’entomosphère... »
Galles de pucerons (par Alain Fraval)
Les galles – ou cécidies – sont des excroissances pathologiques des végétaux provoquées par un agent cécidogène, bactérie, champignon, nématode ou arthropode. La plante produit ainsi un organe qui lui coûte en ressources mais qui ne lui est d’aucune utilité. En revanche, la galle nourrit et protège celui qui l’a induite, à charge pour lui de synchroniser son cycle de vie avec la phénologie de l’hôte, de savoir détecter l’espèce botanique convenable et sur celle-ci l’organe idoine. Les galles ont une morphologie très spécifique et se reconnaissent facilement. On examinera ici les aphidocécidies, les galles provoquées par les pucerons, au travers de quelques exemples.
Les insectes de la Belle-Époque - Les collections pittoresques (par Henri Coupin)
Les insectes dans la parure ; Chrysophores ; Buprestes ; Curculio ; Coléoptères exotiques ; Mantes et Bombyx ; Pyrophore ; Coléoptères indigènes ; Hoplia...
Les anthrènes (par André Lequet)
Les Anthrènes sont très fréquents dans la nature, et les adultes s’observent aisément au printemps, notamment sur les inflorescences des ombellifères. Leurs larves apprécient d’une manière générale toute matière sèche d’origine animale ou végétale. Ils peuvent facilement trouver dans nos maisons de quoi satisfaire le féroce appétit de cette progéniture : un cadre de fleurs séchées, une carpette végétale, un tapis de laine, une peau tannée, un trophée de chasse, des vêtements en laine… ou une collection d’insectes, ce qui les fait redouter par les entomologistes.
Eux aussi ils aiment les insectes - Le Torcol fourmilier (par Bruno Didier)
« Torcol », pour son étonnante aptitude à tordre le cou et « fourmilier » qui désigne sans erreur possible son régime alimentaire à base de fourmis, Jynx torquilla est un oiseau migrateur qui séjourne en Europe de l’Ouest d’avril à septembre. Il est difficile à observer en dehors de la période de pariade. C’est principalement leur chant, au début du printemps, qui permet de repérer les adultes de retour d’Afrique subsaharienne. Dès la mi-juin, silencieux, d’un mimétisme quasiment parfait, il devient presque invisible, bien qu’il doive s’activer à la recherche des fourmis qui nourriront ses abondantes couvées. Une discrétion qui dissimule hélas aussi un recul marqué de l’espèce.
Zoom sur : les Nomioidinés (par Mathieu de Flores)
Depuis 2010, les observateurs bénévoles du Spipoll1 récoltent des données qui servent à étudier le fonctionnement et l’évolution dans le temps des réseaux de pollinisation. La force de ce type de projets, c’est la quantité de données collectées, ainsi que leur amplitude géographique et leur durée. Les chances de faire des observations originales augmentent avec la multiplication des observations, comme c’est le cas présenté ici d’un petit groupe d’abeilles peu connues.
Rituels de cour... Chez la Lucilie soyeuse (par Alain Fraval)
Lucilia serricata (Dip. Calliphoridé)
Disparus - Le Phasme de l’île de Lord Howe : chronique d’une résurrection (par Bruno Didier)
Dryococelus australis (Phasm. Phasmatidé)
Lucane et Rosalie : l’enquête avance (par Abigaïl Rabinovitch, Mathieu de Flores et Xavier Houard)
Six ans après le lancement du projet « En quête d’insectes », voici un bref bilan des données compilées pour ses deux espèces « vedettes » : le Lucane cerf-volant et la Rosalie des Alpes. Emblématiques et assez largement distribuées, faciles à reconnaître, leur recherche a emporté l’adhésion d’un large public dont les observations, cumulées aux données rétrospectives ou non des naturalistes, ont fourni le socle d’une série de résultats intéressants. Et ce n’est pas fini !
La symbiose entre nématodes et bactéries : une arme fatale contre les larves d’insectes (par Pierre-Olivier Maquart, Denis Richard et Mathieu Sicard)
Parmi les nématodes (un groupe de petits vers), plusieurs espèces vivent aux dépens des insectes ; certains sont d’usage courant en lutte biologique. Les Steinernema consomment indirectement leurs hôtes, des larves souterraines d’insectes dont les Coléoptères, mais n’ont pas toutes les armes pour les tuer. Pour ce faire, Ils leur inoculent une bactérie Xenorhabdus, avec laquelle ils vivent en symbiose, qui va les aider à mettre à mort la larve.
La boîte à insectes
Pour en finir avec les insectes (par Alain Fraval)
Les brûler, les cuire, les griller, les carboniser…
Annonces, Lus pour vous et Activités de l’OPIE
Avec 3 Épingles : « Une société de nez », « Double langage » et « Apprendre vite et mourir jeune ». En couverture : Ceylalictus variegatus (Hym. Halictidé) - Cliché Éric Léglise
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