Variétés entomologiques

Le centre hospitalier d’Auch pratique depuis deux ans la larvothérapie. À l’aide de larves de mouche, le Dr Paradis et son équipe soignent certaines plaies chroniques.

Face à la prolifération de l'insecte, les agents départementaux tentent de traiter le mal à la racine, à l'aide d'un produit bio.

Une photographie de l’intérieur d’une mouche a reçu le prix de la meilleure image de l’année lors d’un congrès mondial de microtomographie.

La dengue ou fièvre dengue est une maladie causée par un virus du genre Flavivirus, transmis par la piqûre d'un moustique appelé Aedes aegypti, ce dernier compte 4 sérotypes: DEN1, DEN2 et DEN3 DEN4. Cette maladie infectieuse est surtout endémique dans les régions tropicales, en particulier en été ou pendant la saison des pluies. Lire définition dengue - causes

La transmission de la dengue s'effectue par la piqûre d'un moustique (Aedes aegypti) infecté par le virus. Le moustique Aedes aegypti est diurne, c'est-à-dire qu'il vit pendant la journée. Le moustique transmet le virus par la salive en piquant la peau humaine, le virus se multiplie ensuite dans le sang humain. Ce moustique se multiplie en présence d'eau propre et stagnante, c'est pourquoi dans les régions endémiques il faudra retirer tout objet pouvant contenir de l'eau stagnante.

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« Oh la la, oui, je sais, personne n’aime les moustiques. Mais on s’en fiche un peu. Regardez cette magnifique vidéo montrant un moustique passant de l’état de nymphe au stade adulte. Alors d’accord, le moustique nous pourrit la vie, mais la nature est belle.»

Vecteur du virus de la dengue, voici le moustique Aedes aegypti comme l'œil humain ne peut le voir : de son éclosion en caméra binoculaire à son premier envol en caméra ultrarapide (2000 images par seconde).

Ces images fascinantes ont été réalisées pour le documentaire "Naissance d'un vaccin" actuellement en cours de production.

Chaque été, ils nous embêtent : ça pique, ça gratte… Ne nous plaignons pas, car les moustiques pourraient se révéler bien plus dangereux ! A La Réunion, ils ont ainsi provoqué une grosse épidémie de Chikungunya. Et certaines de ces espèces tropicales vectrices de maladies débarquent aujourd’hui dans les pays tempérés, dont l’Europe…

Cinq laboratoires Inra participent à l’aventure Desirable, projet de recherche de quatre ans d'une enveloppe de 990 000 €, pour imaginer l'ento-raffinerie de demain.

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Des milliers de mouches à nourrir

Plus de 1 600 espèces d’insectes sont consommées par l’homme dans le monde et l’inventaire n’est pas exhaustif. Pour Frédéric Marion-Poll, chercheur du projet, « nous avons choisi deux espèces faciles à élever : le ver de farine, Tenebrio molitor et la mouche soldat Hermetia illucens. Le premier est élevé à l’échelle pré-industrielle pour les animaleries et la consommation humaine, et il a des besoins en température et en humidité très modestes. Le second est capable de consommer des déchets carnés et du lisier : c’est notre spécimen "développement durable" pour produire des protéines issues de déchets valorisables en alimentation animale ! Comme à l’époque pour le ver à soie, envisager une production industrielle de ces insectes nous engage dans un processus de domestication et c’est une aventure passionnante car il va falloir adapter et inventer de nouvelles techniques d’élevage, de nourrissage, d’extraction de protéines… »

[Tenebrio molitor, Coleoptera, Tenebrionidae /

Hermetia illucens, Diptera, Stratiomyidae]

En 1950, Jean-Timon-David (entomologiste-professeur à la faculté des sciences de Marseille) décrit une nouvelle espèce de diptère : Lasiopogon fourcatensis. Une mouche endémique des étangs Fourcat dans la haute vallée du Vicdessos en Ariège.

En 2010, Bernard Chaubet (entomologiste) part sur ses traces à la recherche de cette fameuse mouche. Pour une quête naturaliste, au sein du magnifique écrin des étangs Fourcat.

[Lasiopogon sp., Diptera, Asilidae]

Sangsues assistant le chirurgien, larves de mouche nettoyant les plaies pour les aider à cicatriser : en ce début de XXIe siècle, «l’animal médicament» permet toujours des progrès en médecine. âmes sensibles, s’abstenir.

ENVIRONNEMENT Une nouvelle arme «bio» préventive pour lutter contre la mouche de l'olivier

C'est en photographiant quelques fleurs dans son jardin que Nicholas Hendrickx, jeune belge, a rencontré Gérald Mouche, un insecte solitaire sur le retour. S'en est suivie une belle amitié, et surtout une série de clichés qui, nous dévoilent pour la première fois le quotidien d'une Musca Domestica

Et si manger bio était bel et bien meilleur pour la santé ?

Manger bio a-t-il un effet bénéfique sur la santé humaine ? Alors que ce débat fait rage depuis de nombreuses années maintenant, une nouvelle étude menée sur la mouche drosophile suggère l’existence d’une influence positive de l’alimentation biologique sur la santé de cet insecte. Un résultat publié par des biologistes américains de la Southern Methodist University (Dallas, États-Unis) dans la revue PLoS One sous le titre « Organically Grown Food Provides Health Benefits to Drosophila melanogaster ».

Après avoir photographié des spécimens d'une aubépine (Crataegus sp.) je les ai mis sur la table près de la fenêtre alors que je préparais des spécimens du prochain sujet. Ceux-ci photographiés je reviens à la table et une mouche était entrée et se servait un peu de nectar dans les fleurs parfumées.

On aime pas les mouches! On ne s'y intéresse même pas. C'est laid, sale et bon à être écrasé ! C'est un sacré jugement pour un Ordre d'insectes qui compte 150 000 espèces.

Pourtant ! Un des plus beaux et fascinants exemples est celui de Euaresta bella, une minuscule mouche à fruit de la famille Tephritidae.

Après mille pirouettes, une danse de séduction du mâle, un échange de nourriture et s'être accouplée sur la plante la femelle de cette petite mouche pond ses oeufs dans les graines de l'herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia). La larve passe ensuite l'hiver dans les graines (elle s'en nourrit en fait) et émerge au printemps. Cette mouche est donc un contrôle naturel de la très mauvaise herbe et je crois bien que la Santé Publique devrait lui reconnaître ce rôle bénéfique!

J'ai déjà parlé de cette mouche dans ce billet:  Tous au Champ des Possibles!

A l'occasion de la Journée de lutte contre le paludisme, des chercheurs rappellent les ravages de cet insecte sur le continent.

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D'autres articles :

• Sachez reconnaître les insectes et animaux qui sont un vrai danger | Atlantico http://www.atlantico.fr/decryptage/sachez-reconnaitre-insectes-et-animaux-qui-sont-vrai-danger-pour-votre-ete-michel-hignette-791902.html

• Moustiques, serpents, scorpions : le top 7 des sales bêtes !
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/16/2436554_le-top-7-des-sales-betes.html

• Moustiques, requins, serpents… quels sont les animaux qui tuent le plus ? http://www.reponseatout.com/pratique/sante-bien-etre/moustiques-serpents-quels-animaux-tuent-plus-requins-a1010474

• Top 10 : les animaux les plus dangereux pour l' Homme
http://www.amytop.com/culture-9/les-animaux-les-plus-dangereux-pour-l-homme-11/le-moustique-10/#topH2

• Top 10 des animaux les plus dangereux du monde

http://www.directoid.com/top/top-10-animaux-plus-dangereux-du-monde.html

• Le moustique est-il l'animal le plus dangereux du monde ? - Le Point
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/le-moustique-est-il-l-animal-le-plus-dangereux-du-monde-29-07-2013-1709375_445.php

• Les animaux qui font le plus de morts
http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/08/09/01029-20120809ARTFIG00449-ces-animaux-qui-pourraient-vous-tuer.php

[...] les autorités préconisent des gestes simples de la part de tout un chacun, gestes susceptibles disent-elles de réduire de 80% le risque de présence du moustique.

Il faut que chacun se débarrasse des eaux qui peuvent stagner chez lui, et supprime les lieux de repos de l'insecte en débroussaillant et en entretenant son jardin.

Pendant les trois semaines que dure sa vie d'adulte, la femelle peut pondre, plusieurs fois, jusqu'à 200 oeufs, à proximité d'endroits humides ou susceptibles de le devenir tels que des soucoupes oubliées sur le balcon, les caniveaux bouchés, les vieux pneus.

Les oeufs peuvent rester en sommeil plusieurs mois pour ne se développer qu'à la saison suivante, lorsque les conditions d'humidité et de température sont réunies.

"Les gîtes larvaires, c'est chez vous", résume le préfet des Pyrénées-Orientales, René Bidal. "On n'empêchera pas le moustique de se reproduire mais si rien n'est fait, la carte de l'invasion risque d'aller beaucoup plus vite". [...]

Prud'homme & Gompel Lab

Institut de Biologie du Développement de Marseille-Luminy (IBDML)