Par F. Bourgis. La Voix du Nord. « Cambrésis agriculture: à la découverte du GÉDA, avec Luc Delcourt, son président »
« Installé à Vertain, Luc Delcourt préside depuis près de 10 ans le Groupe d’études et de développement agricole du Cambrésis (GÉDA). Une association qui, en 2012, a remplacé Pays’en action Cambrésis. [...] »
[...]
« "La chambre d’agriculture nous met à disposition un conseiller, lequel apporte à nos adhérents des références techniques, chiffrées, concrètes et non idéologiques. À Cambrai, on a d’ailleurs une spécificité : un volet biodiversité assez fort. C’est-à-dire qu’à notre technicien, on lui demande de travailler en prenant en compte la biodiversité. Et on lui fournit donc du matériel pour qu’il puisse réaliser des observations. Et ce, dans le but d’y voir plus clair."
– Concrètement, ça se traduit par quoi ?
« "Prenons l’exemple des carabes, de petits coléoptères qui courent sur le sol et qui dévorent les limaces. On s’est aperçu qu’après les colzas, en octobre, les produits anti-limaces, qui ne détruisent pas les œufs, faisaient également mourir les carabes. Des pièges à limaces ont donc été déposés, dès la fin août. Et tant qu’un certain seuil n’est pas atteint, on n’intervient pas. Sachant qu’on s’est aussi rendu compte que début septembre, par exemple, on pouvait avoir dix limaces au mètre carré. Mais que quelques semaines plus tard, cette densité pouvait diminuer. Toute seule..." »
La forêt de Mervent. La faune est très diversifiée dans le massif. Autant en espèces d'oiseaux que de gibier. Tour d'horizon des habitants des lieux.
« Certains petits mammifères sont l'objet de toutes les sollicitudes. Ainsi la genette a fait l'objet d'un suivi. En partenariat avec la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), la reproduction du muscardin, rongeur appelé « rat d'or » est favorisée par la pose de nichoirs. « La forêt abrite aussi un insecte emblématique, la rosalie des Alpes, un capricorne aux élytres violet et noir. [...] »
DijonBeaune.fr. « Vendredi 29 novembre, les carabes (coléoptères) collectés durant la longue vie d’André Simard, entomologiste amateur et passionné, ont rejoint les collections du Jardin des sciences de Dijon. »
[...]
« Cette donation, très importante pour le Jardin des sciences, vient compléter l’impressionnante collection entomologique actuellement présente dans des réserves adaptées à la bonne conservation des spécimens. Ce laboratoire entomologique permet aux scientifiques d’étudier la biodiversité mondiale et régionale et devient centre de ressources pour tous les chercheurs qui cartographient au plus près la répartition des espèces, notamment en Bourgogne. »
On a tous en mémoire ces souvenirs d’enfance où l’on était heureux d’avoir une coccinelle sur la main et de l’admirer tout en lui racontant le petit proverbe sur le temps du dimanche, mais actuellement on peste contre les coccinelles asiatiques qui se répandent à l’automne dans nos régions et envahissent nos maisons en laissant une odeur très désagréable.
[...]
Bernadette Cassel's insight:
Comment les reconnaître ? Comment s'en débarrasser ?
Mathieu De Flores, chargé de l'animation du SPIPOLL et salarié de l'OPIE (Office pour les insectes et leur environnement)nous en détaille le fonctionnement.
Attention lorsque vous écossez vos haricots : si les œufs de ces bruches échappent à votre vigilance, vous risquez de retrouver vos grains parsemés de galeries.
« Les agriles pondent leurs œufs sur les troncs d'arbre, sous les plaques ou dans des fentes de l'écorce. Par la suite, les minuscules larves qui émergent des œufs grugent un chemin dans l'écorce pour atteindre la surface du bois. Les larves se trouvent ainsi dans l'interface entre le bois et l'écorce et elles commencent à creuser des galeries dans cette zone. Le tissu de l'arbre dans cette zone est très important pour le transport des nutriments vers le haut et vers le bas de l'arbre et pour amener l'eau vers le haut de l'arbre. Ainsi, à mesure que les larves se nourrissent, elles endommagent les vaisseaux qui transportent les fluides et elles étouffent ainsi l'arbre, qui finit par en mourir.»
[...]
« En attirant les insectes dans un piège plutôt qu’en vaporisant un pesticide sur l’arbre tout entier, les chercheurs ciblent l’agrile du frêne, sans beaucoup nuire aux autres espèces qui habitent l’arbre.
Nous pouvons aider à ralentir la propagation de l’agrile du frêne au Canada en évitant de déplacer le bois de chauffage. Par ses propres moyens, l’agrile ne se déplace pas très loin. Caché dans le bois de chauffage, par contre, il peut couvrir de grandes distances.»
The dung beetles of the Scarabaeini include 146 species found in Africa and Asia, classified by Forgie et al. (2006) into three genera: Pachysoma, Pachylomerus and Scarabaeus, with the last including the vast majority of species. The Scarabaeus species are perhaps the most famous of all dung beetles, renowned since ancient history when Egyptians saw a dung beetle rolling a ball of dung along the ground as a metaphor for the movement of the sun through the heavens*. Dung beetles collect their turd balls to use as food for themselves or for their larvae. Ball-rolling is not unique to the Scarabaeini as a method of transporting dung, however (it is also done by members of other dung beetle tribes), nor do all Scarabaeini species engage in ball-rolling.
Bernadette Cassel's insight:
Les espèces du sous-genre Sceliages dans le genre Scarabaeus se nourrissent exclusivement de mille-pattes morts, qu'ils poussent en long devant eux à la manière d'un bulldozer (Forgie et al 2005).
Image :
Individu de Sceliages transportant un mille-pattes, photograpié par Shaun Forgie.
[...] Dinocampus coccinellae est une guêpe solitaire dont l'hôte principal n'est autre que la charmante coccinelle Coccinella maculata. Comme pour les hyménoptères dont nous avions discuté dans l'articlé précèdent, la guêpe pond un oeuf dans le corps de la coccinelle où il va se développer.
Lorsque la larve s'est gavée des tissus internes de la coccinelle et qu'elle est prête pour sa métamorphose, elle s'extrait du corps de son hôte sans le tuer et se glisse entre ses pattes. Elle va y tisser un cocon, prenant les pattes du coléoptère au piège jusqu'à devenir adulte...
Mais quel est l'intérêt de conserver un insecte sur son dos lorsqu'on est strictement incapable de se déplacer ?
[...]
Bernadette Cassel's insight:
Passage extrait du billet "Parasitisme : Chap 2. Capitalisme chez les parasites, une question de coûts et de bénéfices."
L'épisode précédent :
→ Parasites : Chap 1. Ils sont plusieurs dans leur tête !
Profitant de cette belle journée printanière de ce 6 mars 2013, je ratisse les feuilles de hêtres dans les pelouses de la ferme de l'Airbois,...
Bernadette Cassel's insight:
Yvoir Nature Faune et Flore :
Site présentant les différentes excursions organisées par "La Chevêche" ainsi que les observations régulières de la faune et de la flore sur la commune d'Yvoir (Belgique).
Par RP. Agrion de l'Oise. « Philatéliste dans mon enfance, je parcours mes vieux albums – peu nombreux je dois dire – pour y trouver des timbres représentant des insectes. Imaginez ma déception : je n’en trouve que deux, des papillons. »
« L’un Papillo demodocus, joliment dénommé "Voilier des citronniers", sur une vignette du Mozambique à 10 $, date de 1953 et fait partie d’une série de 20. L’autre non nommé, également de 1953, figure sur une vignette suisse "Pro juvente" à 10 centimes de franc suisse surchargé + 10. Recherche faite, il s’agit d’un Lymantria monacha, papillon nocturne communément appelé "Nonne". Entre 1950 et 1957, la Suisse avait émis une trentaine de timbres représentant des insectes, majoritairement des papillons. »
Gérard Muller. YouTube. « Se pencher sur les mœurs d'insectes insignifiants met parfois en évidence un certain rapprochement avec des espèces dites "Supérieures"..... »
[...]
« Film court tourné en pleine Nature avec toutes les difficultés liées aux déplacements de caméra et à l'éclairage difficilement maîtrisable. »
Cinq laboratoires Inra participent à l’aventure Desirable, projet de recherche de quatre ans d'une enveloppe de 990 000 €, pour imaginer l'ento-raffinerie de demain.
[...]
Des milliers de mouches à nourrir
Plus de 1 600 espèces d’insectes sont consommées par l’homme dans le monde et l’inventaire n’est pas exhaustif. Pour Frédéric Marion-Poll, chercheur du projet, « nous avons choisi deux espèces faciles à élever : le ver de farine, Tenebrio molitor et la mouche soldat Hermetia illucens. Le premier est élevé à l’échelle pré-industrielle pour les animaleries et la consommation humaine, et il a des besoins en température et en humidité très modestes. Le second est capable de consommer des déchets carnés et du lisier : c’est notre spécimen "développement durable" pour produire des protéines issues de déchets valorisables en alimentation animale ! Comme à l’époque pour le ver à soie, envisager une production industrielle de ces insectes nous engage dans un processus de domestication et c’est une aventure passionnante car il va falloir adapter et inventer de nouvelles techniques d’élevage, de nourrissage, d’extraction de protéines… »
L’entomologiste Bruno Quiviger vient de parcourir les massifs forestiers de Haute-Cornouaille, à la recherche du Calosome sycophante, insecte coléoptère rare. Cette espèce est considérée comme utile car elle est l’un des prédateurs de la chenille processionnaire, considérée aujourd’hui comme invasive, qui fait des dégâts dans les plantations de conifères et d’arbres fruitiers.
In this series of clips we meet tiny beasts who survive anyway they can. From the Jewel Beetles in Australia - which was saved from extinction by a beer comp...
Bernadette Cassel's insight:
SUR INSECT ARCHIVE :
→ The Love That Dared Not Speak Its Name, Of A Beetle For A Beer Bottle http://sco.lt/4grFNx
L'objectif de ces pages est la création du premier inventaire permanent mis en ligne, concernant les espèces de Coléoptères des Super-Familles que sont les Scarabaeoidea, Chrysomeloidea, et Curculionoidea ainsi que de quelques autres familles de Coléoptères saproxyliques intéressantes présentes en Limousin.
Cet inventaire sera régulièrement mis à jour à l'occasion de nouvelles captures ou de publications. La nomenclature retenue est celle (en général, et sauf indication contraire) de Fauna Europaea. Une fiche de l'espèce sera réalisée avec une photo de l'habitus et de la plante hôte ou du biotope.
Cette photo représente le "bras armé" d’un coléoptère qui tente de s’extirper de la gangue de bois dans laquelle – d’abord à l’état de larve – il s’est métamorphosé.C’est un témoignage de la vitalité caractérisant le cycle de développement des insectes. Quelques heures plus tard en effet, après avoir aménagé à l’aide de ses puissantes mandibules un orifice correspondant à sa taille (photo 2), l’insecte adulte s’envolait pour l’étape suivante, celle de la fécondation … Remarquable puissance de l’instinct !!!
Un énorme coléoptère de plus d’un mètre de haut vient de se poser dans le parc La Grange. Ce lucane cerf-volant est une sculpture en bois de l’artiste genevois Sylvio Asseo. Elle n’a pas été placée là au hasard, puisque son modèle vit dans ce parc. Le but de cette sculpture est de signaler la présence d’un gîte que le Muséum d’histoire naturelle et le Service des espaces verts et de l’environnement (SEVE) de la Ville de Genève ont créé afin de favoriser la reproduction de ces coléoptères protégés.
«Dans le cadre des engagements internationaux d’Aalborg sur le développement durable, nous avons recensé les coléoptères prioritaires en Ville de Genève, explique l’entomologiste du Muséum d’histoire naturelle Mickaël Blanc, à l’origine de cette initiative. Il y en a trois espèces, le lucane cerf-volant, le grand capricorne et le pique-prune. Les deux premières sont en voie de raréfaction, la dernière est très rare en Suisse. Les seules populations importantes se trouvent dans les cantons de Genève, du Valais et du Tessin.»
Si ces coléoptères se raréfient, c’est que leur habitat est de plus en plus restreint. Ils ont besoin d’arbres vieillissants ou de bois mort, or cela a fortement diminué après des décennies de politique du propre-en-ordre dans la gestion de l’environnement.
Le lucane joue un rôle non négligeable dans la nature: «C’est un jardinier de la forêt, rappelle Mickaël Blanc. Sa larve digère le bois mort et produit de l’humus. En plus, elle aère le sol. Tout cela aide la végétation à repousser. La protection de ces coléoptères favorise aussi d’autres espèces qui s’en nourrissent et sont également liées aux arbres sénescents, comme les chouettes ou les chauves-souris.»
[...]
Prochaine étape pour le Muséum: trouver des fonds pour éditer un fascicule pédagogique s’attaquant aux idées reçues sur les insectes et le bois mort. En attendant, le public est appelé à signaler ses observations de ces coléoptères dans le canton, ce qui permettra de voir où les populations sont actives et créer des corridors biologiques.
« Il n'y a pas si longtemps on les considérait comme de la vermine, des ravageurs, et ils finissaient souvent leur vie collés sous notre talon.
Aujourd'hui on commence enfin à prendre conscience de leur utilité et ils apparaissent comme le porte-étendard d'une gestion raisonnée de notre environnement, symbole d'équilibre et de bien-être.
Eux, ce sont les grands coléoptères associés aux plus anciens arbres des parcs et promenades de notre belle ville.
[...]
Le premier "hôtel à coléoptères" du canton de Genève, construit par des enfants à l'occasion de l'événement Nature en Ville organisé par le Service des Espaces Verts, a été installé en septembre 2012 au Parc La Grange. D'autres gîtes à insectes ont suivi, dont la construction donne souvent lieu à des fêtes avec les riverains. Et nous nous réjouissons évidement de chaque occasion d'expliquer autant (si ce n'est plus) aux grands qu'aux petits citoyens genevois l'importance de la conservation des vieux arbres et du bois mort en ville, source de vie de tant de minuscules, mais oh combien utiles travailleurs de l'ombre ! »
Giulio Cuccodoro, chargé de recherche, Département d'entomologie Mickael Blanc, adjoint scientifique, Département d'entomologie Avril 2013
Bernadette Cassel's insight:
Pour participer à l'action "biodiversité en ville", on peut signaler ses observations de :
- Lucane cerf-volant - Grand capricone - Pique-prune
Le numéro 4 de la Feuille & l'Insecte vient de paraître.
Après l'éditorial traitant des espèces exotiques qui s'installent sur le territoire, vous pourrez lire un écho de la réunion du réseau Entomologie et du Groupe des entomologistes forestiers francophones ainsi qu'un dossier sur l'inventaire national des coléoptères saproxyliques "Saprox".
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.