Variétés entomologiques
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Trop de photographes nature troublent les animaux sauvages

Trop de photographes nature troublent les animaux sauvages | Variétés entomologiques | Scoop.it

"Grâce à du matériel photo plus accessible et une diffusion par les réseaux sociaux, la photographie naturaliste s’est démocratisée. Mais entre renouveau de l’intérêt pour la nature et pression accrue sur les espèces sauvages, cet élargissement questionne les professionnels de la discipline."

Montier-en-Der (Haute-Marne), reportage

Théo Tzélépoglou (Reporterre)

7 décembre 2021 à 09h35 Mis à jour le 7 décembre 2021 à 16h39

"C’était le rendez-vous incontournable pour les amoureux de la photographie de nature. Pour la 24ᵉ année consécutive, le festival international de Montier-en-Der (Haute-Marne) a accueilli pendant quatre jours 44 000 visiteurs et plus d’une centaine d’expositions."

 

"... Autrefois réservée aux naturalistes, cette activité s’est largement démocratisée, ce qui peut être problématique pour la biodiversité."

 

« Beaucoup de gens pensent davantage à la gloire qu’à l’approche naturaliste »

"... Cette recherche de reconnaissance passe également par l’envie de remporter des concours photos, grâce à des images toujours plus techniques et spectaculaires. À cette fin, l’éthique est parfois reléguée au second rang. Pour Louis-Marie Préau, président du jury de l’édition 2021 du concours de Montier-en-Der, « il y a un règlement assez strict. Avec l’expérience, on arrive à reconnaître les images suspectes mais parfois cela ne se voit pas forcément, il y a toujours des pièges. » Ce n’est encore jamais arrivé pour le concours de Montier-en-Der, mais certains gros concours ont déjà retiré des prix a posteriori, après qu’une supercherie, telle la photo d’un animal empaillé, ait été démasquée. Cette année, à Montier-en-Der, un glouton poursuivi par un corbeau dans la neige scandinave a remporté le grand prix."

(...)

 

-------

NDÉ

Lien ci-dessus

 

→ Un concours photo retire son prix à un lauréat pour avoir photographié un animal… empaillé | Konbini, 30.04.2018
https://arts.konbini.com/photo/concours-photo-retire-prix-laureat-photographie-animal-empaille/

 

Contenu équivalent ici

 

 

Sur le même sujet

 

Un concours de photographie animalière annule un prix après une supercherie - Fondation 30 Millions d'Amis, 20.01.2010
https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/1550-un-concours-de-photographie-animaliere-annule-un-prix-apres-une-supercherie/

 

Bernadette Cassel's comment, December 12, 2023 7:20 AM
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Grande-Synthe : la ville la plus écolo de France

Grande-Synthe : la ville la plus écolo de France | Variétés entomologiques | Scoop.it
Les médecins accrochent leurs diplômes aux murs de leur cabinet. Grande-Synthe affiche les siens à l’orée de la ville : Prix national de l’Arbre, Première Capitale française de la biodiversité, Commune bio sans pesticides

(...)

 

Par Frédéric Karpyta, 17.01.2020

 

[Image] Sous l’impulsion de René Carême, un ouvrier élu à la mairie en 1971, elle passe au vert. Faute d’accès à la mer, l’édile fait creuser le lac du Puythouck, aujourd’hui au cœur d’une réserve naturelle de 172 hectares 2 , où nichent aigrettes, buses, choucas…  

Bernadette Cassel's insight:

 

À lire aussi sur Les colocs du jardin

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L'abeille devient-elle un "faire valoir" au service de la biodiversité ?

L'abeille devient-elle un "faire valoir" au service de la biodiversité ? | Variétés entomologiques | Scoop.it
Qui ne connaît pas « Maya », la gentille abeille du dessin animé ? Auprès du grand public, l’abeille est dotée d’un fort potentiel de sympathie. En témoigne aujourd’hui l’engouement pour l’installation de ruches, porté par une image « verte ». Mais « l’enfer est pavé de bonnes intentions », ces actions sont-elles-vraiment favorables à la biodiversité ? Ou est-ce du greenwashing ?

(abonnés)

Bernadette Cassel's insight:

 

"Durement touchée par les mortalités et la disparition des cheptels, l’Unaf a lancé en 2005 le programme «?Abeille sentinelle de l’environnement?» (ASE), qui vise à sensibiliser le public à la sauvegarde des abeilles. Ce programme, avec notamment les APIdays, remporte un vif succès. Aujourd’hui, une soixantaine de communes, de départements, de régions ont signé la Charte qui les engage à l’installation d’un rucher. Un chiffre en nette progression.

 

Autre indicateur : dix-sept communes ont reçu le label national APIcité lancé en 2016 et ce chiffre va doubler en fin d’année. Même engouement auprès des particuliers. Des listes d’attente sont créées auprès des ruchers écoles, tant les demandes sont nombreuses.

 

L’abeille ne doit pas devenir un alibi nature

 

Mais la question se pose : ces actions sont-elles au service de la biodiversité ou de l’apiculture ? Qui a étudié l’impact du développement de ces ruches sur la biodiversité ? Jusqu’où peut-on aller dans cette voie ? Combien de ruches peut-on mettre au m2 ?

 

« ASE est un programme qui n’a pas de vocation scientifique », prévient Henri Clément, secrétaire général de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Dans les services environnement des collectivités, il y a rarement de suivis faune/flore de ces actions. « Cette démarche relève plus de la communication que de l’écologie », estime Serge Gadoum, animateur du plan « France terre de pollinisateurs ».

 

De même, le programme « Des fleurs pour les abeilles » porté par l’Organisme français d’apidologie (OFA) qui vise à distribuer des graines. « On ne distribue pas n’importe quelle graine, n’importe où, et surtout pas les mêmes partout en France. Il faut privilégier les espèces locales et les plantes messicoles », analyse Serge Gadoum.

 

Les ruches peuvent être un bon outil pédagogique, à condition d’encadrer leur développement et de rester vigilant sur le message transmis. Or aujourd’hui, pour le grand public, le mot « abeille » renvoie le plus souvent à la seule abeille domestique. Alors qu’il existe près de 1 000 espèces d’abeilles sauvages, uniquement en France métropolitaine.

 

Abeilles domestiques et sauvages : y a-t-il trop de ruches ?

 

« Il est primordial de lever la confusion, fort répandue, entre le cas de l’abeille domestique et l’ensemble des autres espèces d’abeilles. L’idée reçue selon laquelle l’installation de ruches serait systématiquement une action bénéfique pour « les » abeilles doit être fortement nuancée. Dans certains cas, l’introduction de ruches d’abeilles domestiques vient fragiliser davantage les nombreuses espèces d’abeilles sauvages déjà en difficulté », explique Benoît Geslin, entomologiste.

 

L’introduction de ruches peut entraîner plusieurs risques en particulier une augmentation de la concurrence pour la nourriture et des transmissions de maladies. Ainsi, l’observatoire des abeilles conseille « d’interdire ou au moins de limiter l’introduction de ruches dans les réserves naturelles et les espaces sensibles ».

Le conservatoire du littoral va d’ailleurs acter lors de son prochain conseil d’administration une note pour mieux prendre en compte l’équilibre entre abeilles domestiques et sauvages. Il n’est pas prévu de diminuer le nombre de ruches déjà présentes. En revanche, les nouvelles demandes d’apiculteurs seront étudiées au regard de ces enjeux.

 

FOCUS

L’abeille… mais quelle abeille ?

 

On estime qu’il existe entre 17 000?et 25 000 espèces d’abeilles dans le monde. Beaucoup sont en voie d’extinction, contrairement à l’abeille domestique (qui est même parfois envahissante). Largement méconnues, les abeilles sauvages ne produisent pas de miel à proprement parler, mais le plus souvent un mélange de nectar et de pollen nommé « pain de pollen ». Elles sont toutes différentes dans leurs formes, leur régime alimentaire, leur mode de nidification ou leur cycle de vie. Majoritairement solitaires, leurs nids peuvent être construits sous terre dans des tunnels, mais également dans des tiges de bois creux, des murs de pierre ou même des coquilles d’escargots. Leur rôle, en synergie avec l’abeille domestique, est essentiel dans la pollinisation qui concerne 75 % des cultures agricoles.

 

Pratiques apicoles inquiétantes

 

Pour l’Unaf, c’est « un faux débat ». « Il y a moins de ruches aujourd’hui qu’il y a trente ou quarante ans », justifie Henri Clément. Selon ses chiffres, les apiculteurs étaient 100 000 en 1980 et ne sont plus que 72 000 en 2017 (même si ce chiffre repart à la hausse). Sur ce total, seuls 2 000 sont professionnels.

Mais le problème, c’est qu’en quarante ans, le milieu a évolué très défavorablement pour les abeilles. « Il est impossible de faire une telle comparaison, car beaucoup de ressources ont disparu depuis cette époque. Avec l’artificialisation des sols, la surface d’un département disparaît chaque année » rappelle Serge Gadoum.

 

Les causes du déclin des pollinisateurs sont multifactorielles : urbanisation des terres agricoles, assèchement des zones humides, diminution des jachères, produits phytosanitaires, parasites, frelons, etc. Ce déclin entraîne des déplacements de ruches, des importations d’essaims étrangers et des lâchers d’abeilles non contrôlés avec des risques d’impacts sur la biodiversité locale, comme l’abeille noire.

 

« Ces pratiques sont inquiétantes. Comme pour l’agriculture, il est indispensable de réfléchir sur la pratique apicole pour savoir quelle apiculture on veut pour demain », souligne Serge Gadoum.

 

« France terre de pollinisateurs?» : passer des paroles aux actes

 

Dans de nombreux cas, les enjeux de l’apiculture et ceux de la biodiversité se rejoignent. Ainsi, les actions en faveur des abeilles sauvages favorisent aussi l’abeille domestique. Mais l’inverse n’est pas toujours vrai.

 

Un plan national d’actions (PNA) « France terre de pollinisateurs » spécifique a donc été lancé pour la période 2016-2020. Il est rédigé de façon « diplomatique » pour ne pas froisser les intérêts parfois contradictoires du plan de développement durable de l’apiculture (PDDA) du ministère de l’Agriculture.

Le PNA prévoit notamment de mener des recherches pour déterminer des seuils d’implantation de ruches en fonction des espaces. Mais à ce jour, aucune étude n’est encore lancée dans ce sens. « C’était une bonne idée au départ, mais aujourd’hui il n’existe aucune action en faveur des pollinisateurs sauvages », note Benoît Geslin.

 

Les actions du PNA se sont concentrées essentiellement sur la diffusion de « bonnes pratiques » (zéro phyto, fauche tardive, jachères, etc.) auprès des gestionnaires de grands espaces (agriculteurs, parcs naturels régionaux, office national des forêts, parcs nationaux, friches industrielles, SNCF, etc.).

Le 1er comité de pilotage a lieu en ce mois d’octobre 2017. Ne doutons pas que la coexistence entre l’abeille domestique et ses consœurs sauvages fera l’objet de chauds débats. La Belgique, consciente du problème, a déjà décidé d’agir en établissant par exemple un cadastre des ruches domestiques."

 

 

Bernadette Cassel's curator insight, November 22, 2017 5:38 PM

 

"Peut-on dire que l’abeille domestique concurrence les abeilles sauvages ?

 

Les abeilles domestiques ont été sélectionnées par l’homme pour leur productivité. Une étude récente a estimé qu’une seule colonie pouvait accaparer en trois mois la ressource de plus de 100 000 individus d’abeilles sauvages. Implanter des densités très élevées d’abeilles domestiques revient donc à imposer artificiellement un compétiteur très efficace aux abeilles sauvages, qui souffrent déjà de la raréfaction des ressources, et donc à potentiellement fragiliser davantage leurs communautés. C’est d’autant plus vrai lorsque les densités de ruches sont très élevées, comme à Paris où l’on dépasse les dix ruches au km2. C’est également le cas dans des milieux naturels protégés, comme le parc national du Mercantour ou celui des Calanques. Sur le parc de la Côte bleue (Bouches-du-Rhône), on dénombre quatorze colonies au km2.

 

Quels sont les risques pour la biodiversité ?

 

Le problème arrive lorsque la densité augmente rapidement. À Paris, le nombre de ruches a été multiplié par plus de trois entre 2013 et 2017 : on est passé de 300 à plus de 1 000. C’est devenu une mode d’avoir une ruche, mais cette multiplication non contrôlée déséquilibre complètement l’écosystème. Alors que la moyenne nationale est de 2,5 ruches au km2, à Paris cette densité est quatre fois supérieure. Mettre une ruche n’est pas un geste anodin, car on modifie l’écosystème. On ne peut pas densifier de manière incontrôlée les colonies. Outre la concurrence alimentaire, le risque est aussi la transmission de maladies. Plus on transporte les colonies, plus on augmente ce risque. Il n’existe aucune loi en France pour réglementer ces transferts.

 

Que préconiseriez-vous pour protéger les pollinisateurs sauvages ?

 

Il faut tout d’abord faire un choix de société, soit protéger la biodiversité, soit augmenter la production de miel en France. Si on veut protéger la biodiversité, mettre la même espèce partout n’a aucun sens. Mais la solution commune aux deux problèmes, c’est de rendre les campagnes à nouveau accueillantes pour les abeilles. Si aujourd’hui l’apiculteur met une colonie près d’un champ de tournesol, elle a 50 % de chance de ne pas passer l’été. Donc les apiculteurs sont obligés de trouver des lieux moins agressifs, comme les villes ou les écosystèmes naturels, autrefois peu exploités pour l’apiculture. Le vrai levier c’est donc de changer les modes de culture, en abandonnant l’agriculture intensive, en laissant des zones semi-naturelles entre les champs. Et aussi stopper l’imperméabilisation des sols. Il faut laisser faire la nature et arrêter de vouloir tout gérer."

 

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Huile de citronnelle et moustiques : l'efficacité reste à prouver !

Huile de citronnelle et moustiques : l'efficacité reste à prouver ! | Variétés entomologiques | Scoop.it
Une protection contre les moustiques qui n'est pas durable, voire carrément nulle : la plupart des huiles essentielles n'ont pas les vertus vantées.

 

France-Antilles, 14.05.2016

 

→ DGCCRF - Les produits anti-moustiques, 25.03.2016
http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/produits-anti-moustiques

 

→ Texte court PPAV (Protection personnelle anti-vectorielle) - Société de Médecine des Voyages et la Société Française de Parasitologie http://www.medecine-voyages.fr/publications/ppavtextecourt.pdf

 

→ Répulsifs pour la protection contre les moustiques et autres insectes piqueurs - Espèces nuisibles et parasites - Ministère des Affaires sociales et de la Santé http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/especes-nuisibles-et-parasites/repulsifs-moustiques

                                                 

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La revue Insectes n°172 spécial Mercantour

La revue Insectes n°172 spécial Mercantour | Variétés entomologiques | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Le contenu du numéro 172 (1er tr. 2014), sous presse. »

 

Dossier Mercantour

L’IBG : pour une meilleure gestion... un inventaire tous terrains tous taxons (par Marie-France Leccia)

 

[...]

 

Un insecte à la page - Anstipilla oinophylla, mineuse épineuse (par Alain Fraval)

Histoires d’entomologistes - Maria Sybilla Merian [Anna Maria Sibylla Merian], une artiste naturaliste (par Jacques d’Aguilar)

Entomoactive sur la Toile : Bernadette Cassel

Pour en finir avec les insectes (par Alain Fraval) 

 

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L’index Schmidt

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Justin Schmidt est un entomologiste états-unien né en 1947. Réputé pour ses bouquins concernant les insectes, il l’est aussi pour avoir donné son nom à un index. L’index Schmidt donc, qui classe les piqûres d’insectes hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis…) en fonction de leur douleur.

 

  • Degré 1.0 ,  Abeille commune : Douleur légère et éphémère.
  • Degré 1.2 , Fourmi de feu : Douleur soudaine, aigüe et légèrement alarmante.
  • Degré 1.8 , Fourmi de l’acacia cornigera : Douleur rare, perçante, élevée.
  • Degré 2.0 , Frelon : Douleur riche.
  • Degré 2.5 , Guêpe Vespula : Douleur chaude et fumante.
  • Degré 3.0 , Fourmi rouge récolteuse : Douleur grasse et persistante.
  • Degré 3.6 , Guêpe Poliste : Douleur caustique et brûlante.
  • Degré 4.0 , Guêpe Pepsis : Douleur aveuglante, féroce, électrique.
  • Degré 4.0+ , Fourmi Paraponera (bullet ant): Douleur pure, intense et brillante.

 

[L'étude] Hemolytic activities of stinging insect venoms - Schmidt - 2005 - Archives of Insect Biochemistry and Physiology -
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/arch.940010205/abstract

 

___________________________________________________________________

SUR LE MÊME SUJET (en anglais) :
                        

→ After 150 different insect stings, this entomologist became a connoisseur of pain, 08.03.2011
http://io9.gizmodo.com/5836024/after-150-different-insect-stings-an-entomologist-becomes-a-connoisseur-of-pain

 

→ Interview with Dr. Justin O. Schmidt – Zooillogix, 03.03.2008
http://scienceblogs.com/zooillogix/2008/03/03/interview-with-dr-justin-o-sch/

 

→ Stung | Discover Magazine, 01.06.2003
http://discovermagazine.com/2003/jun/featstung#.UrMTT8TuKgY

                        

 

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La biodiversité et le climat sont un seul et même combat, alertent le GIEC et l’IPBES dans une collaboration inédite

La biodiversité et le climat sont un seul et même combat, alertent le GIEC et l’IPBES dans une collaboration inédite | Variétés entomologiques | Scoop.it
La lutte contre le réchauffement climatique occupe souvent les devants de la scène. Mais celle-ci ne peut se penser indépendamment de la préservation de la biodiversité, alertent les deux instances de référence, le GIEC pour le climat, et l'IPBES pour la biodiversité, dans une première collaboration. Penser ensemble ces deux défis est d'autant plus essentiel que des actions trop ciblées sur le climat peuvent être dangereuses pour les écosystèmes et vice-versa.

 

Publié le 10 juin 2021

 

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Frelon asiatique : mise en garde sur les pratiques de piégeage précoce, néfastes pour de nombreux pollinisateurs

Frelon asiatique : mise en garde sur les pratiques de piégeage précoce, néfastes pour de nombreux pollinisateurs | Variétés entomologiques | Scoop.it
Avec l’arrivée du printemps, reprennent immanquablement les appels au piégeage du frelon asiatique. Organisé par des apiculteurs, particuliers ou collectivités, l’objectif du piégeage est clair : tuer les reines fondatrices, qui sortent alors de leur cachette pour fonder leurs nouvelles colonies, et ainsi préserver les abeilles. C’est pourtant raté… L’Opie et France Nature Environnement mettent en garde sur ces pratiques de piégeage « précoce », néfastes pour de nombreux pollinisateurs.

 

Frelon asiatique : le piégeage de printemps, une menace pour les pollinisateurs. Publié le 23.03.2018

 

Quel est le véritable impact des pièges ?

"Dans un contexte déjà difficile pour les apiculteurs, la menace du frelon asiatique, véritable prédateur pour les abeilles domestiques, a de quoi inquiéter. Mais pour autant, l’efficacité du piégeage de printemps n’est pas démontrée. Dans d’autres régions du monde envahies par des guêpes proches parentes du Frelon asiatique, piéger les futures fondatrices s’est révélé inefficace. En France, si certains disent que le piégeage fonctionne localement, il a d’ores et déjà été prouvé dans certains endroits que, malgré une très forte densité de pièges au printemps, le nombre de colonies n’a pas diminué. Une étude de l’ITSAP-Institut de l’abeille et du MNHN est en cours dans plusieurs départements pour évaluer l’efficacité de ce piégeage : restons prudents.

 

De plus, plusieurs études ont démontré que le piégeage de printemps n’est que très peu sélectif, et tue de nombreux insectes, dont de nombreux pollinisateurs. Guêpes, mouches, abeilles sauvages et autres papillons se retrouvent ainsi noyés… Tous ces insectes, indispensables au bon fonctionnement de nos écosystèmes – et nourriture de choix des oiseaux, dont le déclin tient de plus en plus de la catastrophe écologique – sont pourtant déjà suffisamment menacés (pesticides, destruction des habitats…)."

Dans ce contexte, comment faire face à l’invasion ?

 (...)

Bernadette Cassel's insight:
 
Pourquoi il ne faut pas piéger le frelon asiatique | EntomoNews | Scoop.it - From www.terraeco.net - March 4, 2015 12:59 AM
 
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L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique

L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique | Variétés entomologiques | Scoop.it

"... Selon des statistiques compilées par le blog de Bill Gates, les humains ont tué en 2015 environ 580 000 de leurs semblables, les serpents 60 000 et les moustiques indirectement via les maladies transmises 830 000 personnes. Au passage, les requins qui font si peur n’en ont tué que 6, les chiens 17 400 et les crocodiles 1 000 !


Les moustiques, les femelles en l’occurrence, sont en fait une aiguille hypodermique ailée. Leur longueur dépasse à peine cinq millimètres. Ils ont six pattes, et c’est le vecteur de maladies le plus efficace de tout le règne animal."

(...)

 

Slate, 01.05.2017

 

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Revue Insectes - Numéro spécial Mercantour

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Insectes n°172 (avril 2014) consacre un dossier spécial à l’Inventaire biologique généralisé (IBG) du Parc national du Mercantour. Depuis 7 ans, cet inventaire a déjà mobilisé plus de 350 taxinomistes et a mis plus particulièrement en avant l’étude de groupes réputés plus « difficiles », parmi lesquels les insectes…


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Les enfants chercheurs : la recherche scientifique comme modèle d'apprentissage

Les enfants chercheurs : la recherche scientifique comme modèle d'apprentissage | Variétés entomologiques | Scoop.it

"La recherche scientifique peut-elle être un modèle d’apprentissage ? 

Deux invités, une enseignante (professeure des écoles) et un chercheur vont nous expliquer pourquoi et comment ils travaillent ensemble et comment ils envisagent leurs pratiques pédagogiques.

 

Ange Ansour est Professeur des écoles à l'Ecole Paul-Vaillant Couturier de Bagneux, en CM1 et CM2.

François Taddei est Directeur de recherche à l'INSERM - CRI.

Ils accompagnent ensemble ces élèves de CM1 et CM2 dans leur "tâtonnement expérimental" pour mieux connaître la vie de ces fourmis Aphaenogaster senilis.. une belle aventure expérimentale et scientifique qu'ils nous expliquent ce soir dans Rue des écoles..

 

[...]

 

Ces élèves de la Classe d'Ange Ansour étudient depuis la rentrée de septembre 2012 la vie et le déplacement des fourmis Alphaenogaster senilis et leur "déménagement" dans la fourmilère. Ils ont observé que ces fourmis construisent une "muraille" à l'entrée de leur fourmilère... Pourquoi cette muraille ? Comment l'ont-elles construite et avec quoi?

 

Autant de questions que les élèves se posent..et autant de réponses parfois difficiles à donner...

 

En encourageant les enfants dans cette démarche scientifique, Ange Ansour et François Taddei incitent les élèves à mieux organiser et préciser leur pensée en écrivant avec précision tout ce qu'ils ont observé dans la vie de ces fourmis. C'est en écrivant qu'on acquiert une méthode nécessaire à la recherche scientifique. On passe ainsi du "questionnement" à la "méthode"..dans cette démarche pédagogique expérimentale et scientifique, on apprend aussi à apprendre. Il s'agit d'une démarche de créativité scientifique.

 

[...]

 

Parallélement à cette expérience scientifique, l'auteur-compositeur  Jean-Marc Furgerot a composé pour ces élèves plusieurs chansons sur les fourmis et les insectes dont on entend quelques extraits dans l'émission.

 

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