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« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Via Cyrille, Arnaud
Pourquoi sommes-nous tétanisés face à la redéfinition capitaliste en cours ? Et comment sortir de cette domestication des esprits ? La philosophe et historienne des sciences Isabelle Stengers, lors d’un entretien qu’elle a accordé à la réalisatrice Béatrice Pignède dans le cadre de son prochain film « Chemins de guérison » , nous propose des modes opératoires (et jubilatoires) de sortir de notre « envoûtement », en questionnant notamment notre croyance au « progrès », notre allégeance aux vérités de laboratoire de la méthode scientifique et notre asservissement au tout économique, et en y opposant une restauration des puissances d’agir, de sentir, d’imaginer et de penser, un renouvellement des capacités de faire. (www.clap36.net)
Via René Z.
Et si la crise avait eu quelque chose de bon ? Cet ébranlement économique mais aussi culturel aurait fait bouger les frontières et rapproché deux mondes pourtant éloignés quelques années auparavant : la philosophie et le management. L’ouvrage d’Isabelle Barth et Yann-Hervé Martin, qui a reçu mardi 2 décembre le prix Afci 2014 du livre, s’en veut la preuve. Devant les crises vécues les managers doivent prendre du recul, oublier les statistiques et le management Excel. « Il n’est pas trop tard, même si les générations à venir nous poseront la question : où étiez-vous lors des fusions-absorptions, des délocalisations, du sous-emploi, de la financiarisation des entreprises, de la disparition des lieux de production, de la montée en puissance du stress, des maladies professionnelles, des risques psychosociaux? ».
Via Delphine Laustriat, la Fabrique Spinoza, JP Fourcade
philosophie,bonheur André Guigot prend la mode des livres sur le bonheur à rebrousse-poil et remet en cause, avec un humour et une exigence intellectuelle implacables, les idées, les motivations, les arguments de leurs auteurs (Michel Onfray, Vincent Cespedes, Frédéric Lenoir...).
Pour en finir avec le "Bonheur", André GUIGOT, Bayard, 2014 André GUIGOT est docteur en philosophie et enseignant. Spécialiste de Sartre, il collabore au CNRS et anime de nombreuses conférences. Il a publié plusieurs ouvrages sur Sartre (Vrin) ainsi qu'une Petite philosophie de la passion amoureuse (Milan), L'Encyclo de la philo et Qui pense quoi chez Bayard. Présentation : En vrai philosophe, André GUIGOT s'interroge : pourquoi cette obsession de la recherche du bonheur, alors que l'enjeu de la philosophie, depuis l'Antiquité, est la recherche de la vérité ? Qu'est-ce que cette dérive dit de notre société et de nos existences ? L'auteur dessine, en creux, une vision du bonheur qui s'accompagne d'autres vertus comme la justice, le souci des autres, la transcendance... Un ouvrage original, engagé et plein d'humour. Observation : La grande force de ce livre est la lucidité instruite et positivement critique que fait André Guigot de ses contemporains. On retrouve en cela l'admirable travail inauguré dans le très bon livre qu'il a récemment fait paraître aux mêmes Editions Bayard et qui avait pour titre Qui pense quoi ? Si vous voulez vous y retrouver, vous aussi, Pour en finir avec le "Bonheur" et Qui pense quoi ? sont bien utiles.
Via COMMON GOOD FORUM
1. Le bonheurDans la série Game of Thrones, la reine Cersei Lannister semble haïr tout le monde sauf sa famille. Comment expliquez-vous tant de haine chez un personnage qui a tout pour être heureux? Il faut commencer par définir le bonheur. Il existe deux conceptions différentes. L'une est matérialiste. Vous êtes heureux si vous êtes riche, si vous avez du pouvoir et des amants. L'autre est plus profonde, plus spirituelle. Elle défend l'idée selon laquelle le bonheur est atteint par l'intégrité et des relations humaines pleines et sincères.
Une personne immorale comme la reine peut donc être heureuse...
Cela dépend de votre définition du bonheur: matérialiste ou spirituelle? Dans Game of Thrones, ces deux extrêmes sont représentés par Eddard Stark et Cersei Lannister. Cersei a tout mais veut toujours plus. Ses relations avec ses proches sont marquées par le mensonge. Eddard a une vie dense, pleine, heureuse. Il a des relations honnêtes avec sa femme, ses enfants. Bien que sa vie soit plus courte que celle de Cersei, elle semble avoir été plus harmonieuse, apaisée. La fin seule est tragique. Il perd la tête à cause de ses principes et parce qu'il n'est pas très bon pour jouer le "game of thrones" (le jeu des trônes, ndlr). Il semble que pour un bonheur durable, de la personnalité et un peu de chance, en fonction des circonstances, soient nécessaires.
Via René Z.
Relativement à un livre traversant l'ensemble du texte de Derrida, dans le détail d'une approche serrée, il est toujours étonnant de se confronter au regard de l’autre, à la lecture qu’il en pratique. La belle lecture de Cazier, celle de Llored relativement à l'animal, celle de Neyrat ou celle de Macherey, très instructives et fort exigeantes, restituent assez bien le principe de mon approche derridéenne, pointant l’intérêt majeur dévolu notamment à la trace -elle-même déclinée selon letag, le graffiti et le tatouage.
Via René Z.
The most elementary definition of ideology is probably the well-known phrase from Marx's Capital: "Sie wissen das nicht, aber sie tun es" ("they do not know it, but they are doing it"). The very concept of ideology implies a kind of basic, constitutive naïveté: the misrecognition of its own presuppositions, of its own effective conditions, a distance, a divergence between so-called social reality and our distorted representation, our false consciousness of it. That is why such a 'naive consciousness' can be submitted to a critical-ideological procedure. The aim of this procedure is to lead the naïve ideological consciousness to a point at which it can recognize its own effective conditions, the social reality that it is distorting, and through this very act dissolve itself. In the more sophisticated versions of the critics of ideology -that developed by the Frankfurt School, for example — it is not just a question of seeing things (that is, social reality) as they 'really are', of throwing away the distorting spectacles of ideology; the main point is to see how the reality itself cannot reproduce itself without this so-called ideological mystification. The mask is not simply hiding the real state of things; the ideological distortion is written into its very essence.
Via René Z.
Pourquoi s’offusque-t-on lorsque, le 3 décembre dernier, Cécile Duflot demande à l’Archidiocèse de Paris de mettre ses bâtiments inutilisés à la disposition des sans-abri ? En une simple demande, par la réaction disproportionnée qu’elle a suscité, cette chrétienne confirmée a fait éclater au grand jour la principale contradiction de ceux qui disent défendre l’Eglise catholique en la concevant comme un pilier du pouvoir bourgeois. ..
Via Alcofribas
Lucien Goldmann (1913-1970) est un des plus importants réprésentants du courant humaniste et historiciste du marxisme au 20ème siècle. Ses travaux de philosophie et sociologie de la culture - notamment Le Dieu caché (1955), étude novatrice de la vision tragique du monde chez Pascal et Racine - sont fortement marqués par l’influence du Lukacs de Histoire et Conscience de Classe et s’opposent radicalement aux lectures positivistes ou structuralistes du marxisme. Juif roumain établi en France depuis les années 1930, Goldmann se réclamait d’un socialisme autogestionnaire, critique aussi bien de la social-démocratie que du stalinisme.
Via MagikTweet, René Z.
Comment nos mères nous ont-elles appris à utiliser les technologies ? La lecture de la semaine, il s’agit d’un papier paru le 11 mai dernier sur le site de The Atlantic, sous la plume d’Alexandra Samuel qui dirige un centre de recherche à Vancouver, au Canada. Le post s’intitule : « Remerciez votre mère, elle vous a appris à utiliser les technologies » : « C’est tellement simple que ma mère peut l’utiliser. » « On doit expliquer cette application d’une manière que votre mère comprendrait. » « J’ai su que ce réseau social marcherait quand ma mère elle-même s’y est inscrite. » Dans le monde des techno, relève justement Alexandra Samuel, les mères sont régulièrement invoquées comme la population plancher des usagers, comme les retardataires désespérants auquel tout nouveau produit se doit d’être utile, en dépit leurs aptitudes limitées. Nous sommes, dit Alexandra Samuel, trop nombreuses (et trop recherchées par les publicitaires) pour être simplement ignorées [...] Suite.
Via Jean-Paul Moiraud, Michelle Laurissergues
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INTERVIEW - Le philosophe français, membre de l'Académie française, a dressé en 2012 le portrait de Petite poucette, symbole d'une génération transformée par le numérique. Trois ans plus tard, Le Figaro a lui demandé de ses nouvelles.
Via So H, la Fabrique Spinoza
Confortablement installé dans l’intimité de sa maison en Ardèche, Pierre Rabhi nous a accueilli longuement pour discuter des problématiques du monde moderne et nous donner son point de vue sur l’attitude à adopter pour les prochaines générations. Philosophe et agriculteur, Pierre Rabhi est célèbre par son combat pour faire valoir l’agro-écologie et pour avoir fondé le mouvement des Colibris qui milite pour que chacun fasse évoluer le monde a sa propre échelle. Abordant ici des thèmes tels que le développement durable, la politique ou encore la religion, il nous communique les clés d’un changement de comportement que notre société doit prendre au plus vite au sérieux afin d’éviter « son auto éradication ».
Via la Fabrique Spinoza
"Deux personnages en perpétuelle mutation, dans un monde sans cesse en mouvement. Deux Amérindiens, deux amis, deux ennemis, deux figures animales, reflet l’un de l’autre des possibles de la nature humaine. Voilà les deux héros-narrateurs de cette bande dessinée hors norme, composée d’un dialogue ininterrompu, à la fois profond, poétique et absurde. (...) Les grands thèmes de la philosophie: le langage, la représentation par l’image, la foi, les passions, le temps, la religion, la loi… Et surtout, l’être humain, sa nature et sa culture. Qui est-il, d’où vient-il, où va-t-il? Pas de réponse, bien sûr, juste les grandes interrogations qui font que l’homme est l’homme, car il réfléchit toujours à ce qu’il est et ce qu’il désire.
Via COMMON GOOD FORUM
. Comment l’Occident a inventé la dette 100.000 milliards de dollars : c’est le montant de la dette mondiale dévoilé par la Banque des règlements internationaux, le lundi 11 mars 2014.
Via René Z.
e Mouvement des Biens Communs : L’Art pour la Conscience propose aux Auteurs du Mondes porteurs de messages pour la planète ainsi qu’à ceux qui les diffusent de participer à ce "Grand Rendez-Vous du Donner Recevoir » cher à Léopold Sédar Senghor,...
Via René Z., Pierre V. Laurent, Nathalie Chaline
Theodor W. Adorno (1903-1969) est un philosophe, sociologue, compositeur et musicologue allemand. En tant que philosophe, il est avec Herbert Marcuse et Max Horkheimer l’un des principaux représentants de l’École de Francfort, au sein de laquelle a été élaborée la Théorie critique. En tant que musicien et musicologue, il est représentant de la seconde école de Vienne et théoricien de la Nouvelle Musique. Et c’est en tant que philosophe (esthétique), sociologue, musicologue et musicien qu’il introduit avec Max Horkheimer la notion interdisciplinaire d’industrie culturelle, première traduction en français du titre de l’essai fondateur Kulturindustrie en La Dialectique de la raison. Theodor Wiesengrund-Adorno est né à Francfort, le 11 septembre 1903, d’un père juif allemand, Oscar Alexander Wiesengrund, commerçant, et d’une mère française catholique Maria Calvelli Adorno della Piana, cantatrice...
Via MagikTweet, René Z., Alcofribas
Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécurité Etienne Balibar aborde ici d'un point de vue philosophique les thèmes de la cruauté, de la violence extrême et de ses limites dans leur rapport à la politique et aux institutions. Il s'appuie notamment sur la conception hégélienne du cycle naturel de la violence et de l'organisation politique de son refoulement. Il évoque entre autres choses la dialectique hégélienne telle qu'elle s'énonce dans la Raison dans l'Histoire, le rôle de la violence dans l'histoire et de son dépassement, ainsi que l'idée de l'institution d'une contre-violence préventive. Il reprend la réflexion, développée de Hobbes à Kant et de Max Weber à Jacques Derrida, sur le caractère nécessairement antinomique d'une souveraineté dans laquelle se trouve concentrée la possibilité et l'effectivité de l'usage de la violence. L'exposé est suivi d'une discussion portant notamment sur l'idée d'une violence irréductible dans chaque société
Via René Z.
e Mouvement des Biens Communs : L’Art pour la Conscience propose aux Auteurs du Mondes porteurs de messages pour la planète ainsi qu’à ceux qui les diffusent de participer à ce "Grand Rendez-Vous du Donner Recevoir » cher à Léopold Sédar Senghor, en contribuant au patrimoine humain universel par le don d'une ou plusieurs de leurs oeuvres. toutes les informations : chartes, rendez-vous 2010 sur le site http://lavoixdunet.eu
Via René Z.
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La lecture de son livre est hautement recommandable.